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Les belles soirées du Nice Jazz Festival spécial 70 ans

L'édition 2018 du Nice Jazz Festival a pris fin samedi soir, dans une ambiance festive. 

Cracotte et Miss Paillettes nous livrent leur bilan de cette belle aventure tant musicale qu'humaine. Une édition riche en émotions. 

Chère rédactrice en chef, 

Il nous a fallu quelques jours pour nous remettre de toutes ses émotions ressenties et vécues au Nice Jazz Festival. Quelle aventure !

Ces six soirées ont été vécues chacune de manière différente, avec des surprises chaque soir, de belles rencontres, de belles découvertes musicales, mais surtout quel écrin humain que ce NJF. 

Mercredi soir fut la soirée pour Cracotte qui a eu la chance, la joie de rencontrer son idole Orelsan aux alentours de 18 heures 30 dans les jardins Albert 1er. Après un entraînement de boxe, Orelsan a eu la gentillesse de lui signer deux autographes. Quelques minutes d'échanges verbaux que Cracotte garde secrètes : sacrée cigale. Cracotte a cessé son chant, est devenue muette mais ô combien danseuse durant tout le show de cet artiste d'une simplicité, d'une timidité et d'un professionnalisme sans nom. La scène Masséna s'est enflammée au rythme du rap d'Aurélien. 

Ce mercredi sera Masséna pour toutes deux, sans oublier l'espace Presse où l'ouvrage "Nice Jazz-histoire d'un festival" est présenté par ses auteurs et la charmante Valérie Castera, directrice des éditions Gilletta. L'article est ici

Parties à plus d'une heure du matin, et étant au deuxième soir du festival, le jeudi s'annonce difficile, et cela se confirmera : la fatigue sera bien présente mais n'entachera en rien notre joie d'être là. 

Rejointes par Angélique de Virgin Radio, et Svelta, amie peintre dont l'affiche a été sélectionnée cette année pour représenter le festival, la soirée sera discussions, échanges et écoute musicale au théâtre de Verdure. Malgré la fatigue nous attendons avec impatience aussi Massiv Attack programmé à 23 heures sur la scène Masséna. 

Au TDV, les artistes se suivent et ne se ressemblent pas, le public est dense. L'écoute est attentive, les émotions vous prennent le corps entier : la puissance des instruments, du jazz sont indescriptibles. Une musique qui vous retourne, qui émeut de 7 à 77 ans. Gary Clark Jr est un musicien hors pair dont les influences émanent du blues, du jazz avec quelques pointes de soul, voire de rock. Une découverte pour toutes les deux, et surtout un gros coup de coeur pour ce jeudi. 

Nous n'avons pas le temps de rester pour la fin de la prestation de Gary Clark Jr, car nous sommes, avouons-le, impatientes de découvrir Massiv Attack. La déception malheureusement, malgrè un parvis Masséna rempli, des sons comme on les aime, mais un truc empêche l'euphorie. Peut-être avons nous trop idéalisé ce concert tant attendu, ou sommes nous encore sur notre dynamique et joie de la veille avec Orelsan. Cependant, quelques bons moments et surtout cet hommage aux victimes du 14 juillet qui nous fait couler quelques larmes. Merci à ces artistes d'avoir pensé à toutes les victimes, à leur famille. Quel beau geste. Merci, vraiment. Le public est lui aussi shooté par tant d'émotion. 

Voilà, voilà où nous en sommes à deux jours de la fin du festival : prises entre plusieurs sentiments. Il est l'heure de rentrer, de reprendre des forces et noter sur le carnet tout ce que nous venons de vivre. 

Vendredi et Samedi sont les deux derniers soirs, ils sonnent la fin d'une semaine de folie. Heureuses de se dire que nous allons pouvoir reprendre une vie diurne, et en même temps la nostalgie commence à s'installer. Comment remercier tout le monde, comment garder le contact, comment retomber en douceur de cette dynamique ? 

Vendredi sera le soir du charme, de la joie, du rire. C'est le soir du "J'ai attrapé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup de je t'aime". Si, si. Miss Paillettes a attrapé un coup de soleil après deux petites heures passées à la plage, un coup d'amour pour Rhoda Scott Lady Quartet, un coup de je t'aime pour Genaral Electicks, un coup de coeur pour Parov Stelar, et un gros coup d'amour et de je t'aime pour Avishai Cohen. Quelle soirée !!!

Cracotte a kiffé le dialogue musical d'Avishai Cohen, un truc de ouf, vraiment. Ce soir là, Cracotte est passée d'une scène à l'autre, d'une ambiance à une autre, et tout cela avec euphorie, bien-être et plaisir. Les ponts entre les deux ambiances sont indescriptibles mais une compatibilité est nette. Une soirée très réussie, bravo à tous !

L'échéance du dernier soir approche, et la nostalgie prend un peu plus de place dans les esprits. L'heure aussi d'échanger sur les ressentis de cette édition avec la presse, les photographes, les acteurs du festival. 

Samedi a déjà pointé le bout de son nez, et c'est avec quelques longues minutes de retard que nous arrivons sur le site par l'entrée des artistes. Nous avons confectionné quelques petits sablés pour remercier toutes les personnes qui ont su nous accueillir, nous supporter tout au long de ces cinq soirs. 

La programmation a été chamboulée pour des raisons médicales. C'est LP qui remplacera Rag'N'Bone Man. Cette nénette au look androgyne a une voix époustouflante. Le public est en transe, dense, et assure l'ambiance y a pas de doute. 

Côté TDV, l'ambiance est à son apogée. Cette édition se clôture dans une atmosphère, un climat d'amour, d'humanité, et que c'est bon de vivre cela en ses temps particuliers. 

Côté Masséna, Soulwax enflamme le parvis, fait danser quelques milliers personnes. C'est aussi le moment des au-revoir, des "à l'année prochaine". On s'embrasse, on se cale des rendez-vous pour les semaines à venir, on remercie chacun d'avoir apporté sa petite pierre à ces quelques belles soirées, on part la tête et les yeux emplis de paillettes et en même temps nous savons que l'aventure 2018 s'arrête là : mélancolie. 

Merci encore chère rédactrice de nous avoir offert cette parenthèse enchantée, et un big up à Frédérica Randrianome Karsenty de sa confiance. 

 

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