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barbara israël

  • Nos vies rêvées de Barbara Israël - Editions 10/18 - Editions Flammarion

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    Le 15 Mars de cette année, est sorti, aux éditions 10/18, format poche, le troisième roman de Barbara : Nos vies rêvées. Même roman paru en Janvier 2010 aux éditions Flammarion. 

    Livre acquis en plein été 2010, puis de nouveau en mars 2012, parce que Barbara le vaut bien, parce que c'est un roman que l'on peut lire et relire, et avouons-le, le format poche, ou sac à mains pour la femme que je suis, c'est quand même plus pratique, et pour certains plus économique. 

    Je l'ai donc lu de nouveau voici quelques jours. Et oh, surprise, je constate que des détails m'ont échappé, et mon regard est différent. Sûrement parce que j'ai grandi depuis l'été 2010, en tant que lectrice je précise. Non mon 1m69 n'a ni augmenté, ni diminué ;-)


    Les ingrédients propres à Barbara sont présents :

    1. - trois personnages,
    2. - l'univers musical, Morrissey,
    3. - les relations humaines, les sentiments si bien décrits,
    4. - Paris, Nice, 
    5. - la plume toujours aussi fluide, agréable et vive.

    Mais la plume de Barbara s'est etoffée dans ce troisième roman, elle est devenue plus mature, plus stylisée (si on peut dire ainsi), et c'est ainsi que les trois personnages ne sont plus des adolescents mais des jeunes gens de 25-30 ans qui réalisent que leurs rêves d'adolescents ne sont plus, ne sont pas. La vie nous réserve des surprises, l'évolution n'est pas celle à laquelle on rêve quand on est ado, vivant quelque peu dans l'insouciance. 

    Oui, les personnages ne sont plus insouciants. 

    Ce roman, lors de ma première lecture, m'a quelque peu destabilisée aussi, car le style n'est pas celui des deux précédents romans de Barbara. En effet, les chapîtres s'alternent, la typographie en est d'ailleurs différente, plongeant le lecteur dans des feed-backs. Exercice littéraire et stylistique auquel Barbara n'avait pas habitué ses lecteurs. Mais c'est une réussite et un des facteurs révélateur de la maturité de sa plume.

    Sous un aspect léger, l'auteure décrit avec finesse, émotion et beaucoup d'humour le basculement entre le monde de l'insouciance, propre aux ados, et le monde des adultes. Ce monde dans lequel, Betty (héroîne et narratrice), Zéno et Alex vont tenter, coûte que coûte, de s'intégrer en gardant au fond d'eux leurs convictions de jeunesse, mais rien n'est aisé dans ce monde auquel ils n'étaient pas préparés.

    A noter que tous les chapitres, trente et un au total, portent le nom d'une oeuvre, d'un roman qui a "marqué" l'auteure qu'est Barbara.

    Barbara nous embarque dans le tourbillon de la vie, et on se laisse aller au rythme des mots, des expressions, et des vérités criantes.

    Un beau roman, une belle histoire.

    A se procurer rapidement, à lire, à offrir et à recommander.

    Quelques extraits

    "Et puis on s'est habitué, peu à peu, on s'habitue à tout, à l'odeur de la merde, au froid, à la tiédeur, aux trahisons, à nos bassesses, à nos frayeurs de nuti, à nos terreurs diurnes, mais on continue tout de même à se raconter des histoires enrobées de douceur, on y croit de moins en moins c'est sûr, nos cris deviennent chuchotements." (page 12)

    "Avant la coke servait à sublimer la vie, maintenant juste à la supporter. Décoller ou non du stade anal influe assez peu sur cette triste vérité" (page 101)

    "Un début d'arrangement avec la petite existence se dessinait sur ces traits marqués en même temps que les grises pensées avaient rendu ce teint gris. Alex avait vu juste. J'avais cessé de croire à ma grande vie" (page 83)

    "Si ma vie était un roman, il tournait au conte de fées. Existait-il quelque chose de plus ultime, de plus lumineux que ce moment sur cette terre ? Mozart, Picasso, Morrissey, ils pouvaient tous aller se rhabiller. Rien n'égalait cette grâce nichée dans l'indicible." (page 228)

    "La fatalité ? Inéluctable. Le coup viendra par derrière sans que je le voie s'approcher. Il me prendra par surprise, un bon coup sur la nuque, comme on abattait les chevaux. Finalement, les surprises, c'est pas mal, ça évite de réfléchir." (page 326)

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  • RAISE Magazine Photo #10

    RAISE.jpgFacebook est ce lien virtuel avec des gens venus d'ici et d'ailleurs. Facebook m'a permis, par ricochets, d'être l'amie virtuelle de personnes intéressantes, d'autres moins, humaines et surtout qui évoluent dans un monde que j'apprécie : l'art sous toutes ses formes. Parmi ces amis, Julien Marsay, directeur littéraire et secrétaire de rédaction du magazine Raise.

    Raise, connu de nom, mais jamais entre mes mains. Je ne suis pas une fanatique des achats par internet, et malheureusement je ne peux avoir Raise, qu'en passant par ce fichu paiement en ligne. Je me promets, toutefois, de faire l'effort de céder mes quelques numéros de carte bleue sur le site, pour m'approprier ce magazine. Un jour viendra.

    Un beau jour, notifications Facebook en série, et une qui m'interpelle. Barbara Israël apparaît dans un statut de Julien Marsay. Barbara Israël a écrit pour le Raise 10. Celles et ceux qui me connaissent, ne sont pas sans savoir que je suis une fan, une vraie de Barb'. Ni une, ni deux, je franchis le cap de la commande via internet, commande ce numéro pour lire et déguster quelques mots de ma chère Barbara. Au même instant, Julien me contacte par message privé. Bref, les rencontres virtuelles sont de belles surprises parfois, et là, c'est une belle rencontre entre lui et moi.

    Quelques jours plus tard, Raise in the box, je l'ouvre, me sers un petit verre de rosé et déguste ce magazine sur ma terrasse au soleil. Peu de monde le sait, mais j'aime la photographie, j'aime les arts, j'aime la peinture. Je tiens entre mes mains un petit bijou de ce mix de mes passions. Comment ai-je fait pour ne pas avoir Raise de 1 à 9 ? Franchement, Bérangère, sur ce coup-là, tu déconnes...

    Un format très agréable, qui se glisse facilement dans un sac de fille, le papier est d'une haute qualité, les photographies sont originales, esthétiques, déroutantes, troublantes, charmantes et elles sont l'oeuvre d'une pratique artistique innovante et moderne.

    Le lecteur est tour à tour plongé dans une atmosphère

    • sombre (Sans lui - photos de Nicolas Dhervillers, texte d'Arnaud Cathrine), 
    • décalée (Elucidarius poeticus - photos de Christian Tagliavini, texte de Déborah Heissler),
    • bordelique, aérienne et structurée quand même ( The same old story - Photos de Todd McLellan, texte de Barbara Israël),
    • suggestive (Les pieds sur terre - photos de Faber Franco, texte de Romain Monnery), 
    • en mouvement, active (Acoustique du choc - photos de Martin Klimas, texte de Ester Modié)
    • étrange et dérangeante pour l'oeil (Vanité double - photos de Anthony Crossfield, texte de Franck Thomas)
    • douce et aérienne, mais tragique (Une vie à voler - photos de Niel Da Costa, texte de Arno Bertina).


    L'originalité de ce magazine est la démarche littéraire associée à la démarche artistique. Une très belle initiative, mais surtout une innovation dans ce monde artistique qui nous entoure. On retrouve les informations propres à tout magazine : musique, livre, shopping...

    Un magazine à lire, à partager et à faire connaître aux gens qui vous entourent. 

    Je félicite, sincèrement toute l'équipe de ce petit bijou qui gagne à être connu. 

  • A paraître en 2012, et à ne pas rater

    Dernière chronique : promis, juré..... 

    Encore des livres à paraître pour cette nouvelle année qui s'annonce. Des livres que j'attends avec une très grande impatience car il s'agit d'auteurs dont j'ai largement apprécié leurs écrits en 2011. 

    Flammarion 

    J'attends avec une très grande impatience la suite astrologique d'André Boris. Quels seront les signes astrologiques pour cette année 2012 qui feront la joie de la plume moderne d'André.

    Sylvie Bourgeois nous a fait visiter Cannes et ses dessous avec son héroîne Sophie. Le prochain opus "Sophie au Flore" est annoncé pour cette année 2012. On guette sa sortie donc.

    Un souhait, un rêve, une envie : Que la plume de Barbara soit de nouveau dans les sorties littéraires 2012. Il vous reste douze mois, chère Barbara. 


    Stéphane Millon Editeur

    travail des nuages.jpgLe travail des nuages - Fanny Salmeron (avril 2012)

    Année zéro, Éloïse a quatorze ans et tombe amoureuse d’Andrea. Mais Andrea est fiancé à une autre. Ce sont des choses qui arrivent.

    De l’année zéro jusqu’à l’année seize, dans la vie d’Éloïse et de son petit frère Milan, il y aura des rencontres, des espoirs, un petit chat noir, une chanson de Barbara, des bonbons crocodiles, des voyages et des nuages par-dessus. Ils apprendront comment grandir le coeur serré sans jamais s’arrêter de regarder le ciel.

    L'auteur : Fanny Salmeron a 30 ans et vit à Paris avec un chat étrange qui porte le nom d’une chanson de Björk, et, tous les deux, ils sont bien contents de s’être trouvés. Son travail à plein temps, c’est de tomber amoureuse. Elle écrit dans la revue Bordel et lit en robe partout où on l’écoute. Elle a publié un remarquable premier roman, Si peu d’endroits confortables.

    Une auteure qui gagne à être connue, vive, pertinente, joyeuse et un peu déjantée comme j'adore. 


    folie furieuse.jpgFolie Furieuse - Jérome Attal (Mars 2012)

    Le lecteur de Folie furieuse va devoir aider l’héroïne à faire le bon choix. Une robe de mariée et plus que quelques jours pour trouver l’élu parmi des prétendants décidés à vous en faire voir de toutes les couleurs !

    Sur le principe et parodiant Les livres dont VOUS êtes le héros en vogue chez les adolescents, remplis de créatures, de vampires et de monstres, Jérôme Attal poursuit l’épopée de Pagaille Monstre en proposant une version fille, et offre une fantaisie littéraire et sentimentale irrésistible, où le sort de l’héroïne est véritablement entre vos mains ! Jamais vous n’aviez soupçonné à quel point il est dangereux d’être une femme en littérature !


    histoire de france.jpgL'histoire de France racontée aux extra-terrestres - Jérome Attal (Mars 2012)

    Suite à une rupture amoureuse, le narrateur se retrouve sur une planète inconnue : Zyproxia.

    Les Zyproxiens, qui évoluent dans un éternel présent, sont dépourvus de souvenirs comme d’imagination. Un problème pour les enfants qui réclament toujours des histoires avant de s’endormir ! Le chef des Zyproxiens voit donc comme une aubaine l’arrivée de notre héros, et lui demande s’il aurait la gentillesse de raconter à son fiston de merveilleuses histoires de là d’où il vient.

    L’histoire de France racontée aux extra-terrestres se compose de plus d’une trentaine de courts chapitres parmi lesquels :

    La faute à Saint-Ex - Les cow-boys et les indiens de la forêt de Marly - Et si le vase de Soissons avait été made in China ? -  L’histoire de France doit-elle avoir peur des jeunes filles au pair? ; Le go fast de la Révolution française - Ah s’il y avait eu du réseau à Roncevaux  -  Pourquoi nos cousins du Québec sont toujours enthousiastes ? - Permanence du Soleil (et de sa cour) dans la nuit parisienne...

    Vous découvrirez tout cela et davantage dans ce roman jubilatoire et poétique, inventif et malin.

    Jérome Attal m'a conquise voici quelques semaines avec "L'amoureux en lambeaux", un roman exceptionnel et une plume fluide, juste et dont le regard est simplement juste. 

    stigmates.jpgStigmates - Chloé Alifax (Avril 2012)

    Après deux ans d’absence, Louise Lockart, auteur d’un unique roman, retourne chez ses parents. Sa mère vient de tirer au fusil de chasse sur son père à cause d’une autre femme. Le petit village où elle a passé une partie de sa vie va faire resurgir dans l’esprit et le corps de Louise, des instants qu’elle croyait avoir enseveli à jamais. Louise luttera, elle tentera par différents moyens de ne pas tomber, d’affronter ses peurs et d’épauler sa mère dans ses moments de solitude, de folie et de désespérance. Mais il y a un lourd secret que Louise a gardé en elle, un secret qui lui creuse le ventre et qu’elle redoute plus encore que les souvenirs qui la guettent, une cicatrice béante, un mal qui se réveille et qui propage au plus profond de son intimité, les stigmates d’une existence meurtrie.

    Hâte de découvrir Chloé, vivement le printemps. 

     

    Amis écrivains sur Facebook

    defaut d'amerique.jpgCarole Zalberg - A défaut d'Amérique - Actes Sud

    A la disparition d'Adèle, l'amour de jeunesse de son père, Suzan, une avocate américaine, revient sur le parcours de cette femme lumineuse et étrangère issue d'une famille qui a fui la Pologne pour se réfugier à Paris au moment du ghetto de Varsovie, et découvre peu à peu en quoi elle reste, à son corps défendant, l'héritière des peurs et des déracinements de tant de générations avant elle. Avec ce roman où les fantômes sont aussi présents que les vivants, Carole Zalberg propose une rencontre inoubliable avec la grande Histoire telle qu'elle s'est incarnée à travers des individus remarquables d'humanité dont les personnages de ce roman sont autant d'exemples.

    J'ai découvert Carole en cette fin d'année 2011. Une auteure qui a les mots justes, qui a le don de transmettre émotion et sentiments par sa plume. Une auteure qui écrit aussi pour les enfants, et une femme sensible, à l'écoute. 

     

    moi et la mer.jpgArnaud Tiercelin - Moi et la Mer de Weddell - Editions du Rouergue

    Marius, 14 ans, reconnaît qu’il vit à côté de la plaque, tout le monde le dit un peu asocial et décalé… Son grand rêve ? Plonger un jour dans la mer de Weddell, en Antarctique, et vivre avec les baleines et les empereurs. Alors que le rêve de son grand frère Vincent est plus dans le goût des parents : travailler dans la finance. Aussi ils ont été d’accord pour lui payer une école de commerce privée, à Bordeaux… Dure année à passer donc : le frère n’est plus à la maison, et Marius n’est pas du genre à se fixer devant la télé avec les parents, et partager le repas du dimanche midi avec le grand père. C’est pas que sa famille soit désagréable, mais c’est la famille, trop normale, trop ennuyeuse. Et quand Vincent débarque pour le week-end, Marius ne le reconnaît plus, avec ses cheveux coupés courts, lui qui passait ses nuits à gratter la guitare et à fumer du shit. La situation avec sa petite copine Daphné n’est pas meilleure, pourtant c’est la fille la plus belle du collège et tous les autres se demandent bien ce qu’elle fait avec un type pareil. Elle l’embrasse sans arrêt à chaque interclasse, alors que lui voudrait bien être tranquille, parfois… En résumé, il étouffe, au collège, en famille, en amour… Aussi, après une rupture avec Daphné et une absence de ses parents de quelques jours, Marius saute dans un train, direction Bordeaux. Ce qui l’attend là-bas va quelque peu mettre du rythme dans sa vie : son frère s’est fait virer de son école et traîne à la fac, qui est en grève… Et Marius va y rencontrer une certaine Juliette, qui va lui faire oublier la mer de Weddell… Dans un ton décalé et drôle, Arnaud Tiercelin nous narre le quotidien d’un collégien impertinent, un gentil rebelle plein de vie, qui rêve de grand large et d’absolu quand son quotidien est tout ce qu’il y a de plus banal…

     Une vraie réussite, et une nouvelle palette pour Arnaud Tiercelin qui a donné jusque là dans le roman plutôt noir ! Très frais !


    liste de mes envies.jpgGrégoire Delacourt - La liste de mes envies - JCLattès

    Jocelyne, dite Jo, rêvait d’être styliste à Paris. Elle est mercière à Arras. Elle aime les jolies silhouettes mais n’a pas tout à fait la taille mannequin. Elle aime les livres et écrit un blog de dentellières. Sa mère lui manque et toutes les six minutes son père, malade, oublie sa vie. Elle attendait le prince charmant et c’est Jocelyn, dit Jo, qui s’est présenté. Ils ont eu deux enfants, perdu un ange, et ce deuil a déréglé les choses entre eux. Jo (le mari) est devenu cruel et Jo (l’épouse) a courbé l’échine. Elle est restée. Son amour et sa patience ont eu raison de la méchanceté. Jusqu’au jour où, grâce aux voisines, les jolies jumelles de Coiff’Esthétique, 18.547.301€, lui tombent dessus. Ce jour-là, elle gagne beaucoup. Peut-être.


    Et pour finir, Max Monnehay, auteure de "Corpus Christine" devrait sortir en septembre 2012, son deuxième roman, mais je ne dispose d'aucune information à ce jour. 


  • Des livres sous le sapin : suite et fin, ou presque

    Quelques jours de retard dans ma chronique "des livres sous le sapin" dûs à une fin d'année un peu mouvementée.

    Mais me voici de retour pour vous soumettre quelques idées cadeaux pour le 25 décembre, à glisser sous le sapin, car n'oublions pas que le livre est le cadeau idéal pour tous, et permet un accès à la culture, au rêve, au repos, au dépaysement, à l'échange. Bref, on lit, on fait son choix et surtout on n'hésite pas à faire des cadeaux, vous savez ces mots d'amour matérialisés (merci M.)

     

    muze hiver.jpgMuze : la nouvelle revue culturelle au féminin

    On n'hésite pas une seconde. On se connecte sur le site, on prend un abonnement, même plusieurs, pour maman, pour l'amie qui aime la culture et s'ouvre à toutes les formes d'art, pour son épouse, pour sa soeur. Un magazine élégant, agréable de par son papier, sa présentation et ses articles. 

    L'avantage de Muze, c'est que l'on voyage tout en étant sur sa terrasse, ou sous sa couette (selon notre lieu de résidence) c'est que l'on apprend, on se questionne, on découvre, on s'informe...

    Le prix est très raisonnable, le magazine est luxueux : papier doux, plumes alertes et fines, plumes intelligentes, plumes réflexives, photographies de très haute qualité..Bref, un incontournable.

    De plus, pour avoir tenté l'expérience, les gens aiment bien, apprécient beaucoup un abonnement. C'est un cadeau qui dure toute l'année et qui permet au bénéficiaire de se rappeler toute au long de l'année que vous existez et qu'il compte pour vous. 

    C'est par ici pour les abonnements (49 euros pour l'année)

     http://www.ser-sa.com/boutique/Muze/_RE_ABONNEZ-VOUS_OFFREZUNABONNEMENT/26


    Nos vies rêvées - Barbara Israël - Flammarion 

    NOS VIES REVEES.jpgLe dernier roman de Barbara, paru en janvier 2010. On y retrouve trois personnages, des références culturelles et musicales propres à l'auteure. 

    Une plume plus fine, un roman plus structuré, plus recherché...Moins léger que les deux précédents. Les personnages ne sont plus des adolescents, ils disent adieu à la jeunesse et se lancent dans la vie, la vraie. Betty nous entraîne dans sa vie parisienne, dans son magasin de chaussures, dans ses rêves de jeunesse qu'elle ne veut pas trahir. 

    Barbara nous livre ici une belle histoire d'amour avec en sourdine ce refus de se trahir soi-même. 31 chapitres nommés par des titres littéraires qui ont marqué l'auteure. 

    "Ca a fait mal, de l'acide sur les plaies à vif de la désillusion. Parce que  nous, ..., on voulait tout, on voulait que ça continue si c'était bien et que ça change si c'était foireux. On ne pouvait imaginer que les choses iraient mal, de plus en plus mal. Et puis on s'est habitué, peu à peu, on s'habitue à tout, à l'odeur de la merde, au froid, à la tiédeur, aux trahisons, à nos bassesses, ..., mais on continue tout de même à se raconter des histoires enrobées de douceur,... , on devient des ombres, les ombres de ce qu'on aurait pu être. Il parait que c'est la vie". 


    D'autres prendront nos places - Pierre Noirclerc - Flammarion

    dautres.jpgAcheté à sa sortie, je l'ai de nouveau commandé pour les fêtes de fin d'année afin de l'offir à mon fils de dix neuf ans, et à son meilleur ami, car ce livre parle très bien de la génération Y, et il aura plus d'impact que tous mes discours de mère proche de la quarantaine qui ne comprend rien à la nouvelle génération, comme aiment à le dire mes chers enfants. 

    Sinon, que vous dire d'autre ? Pierre est un écrivain très prometteur qui décrit très bien les espoirs, les désillusions, les galères de la génération Y.

    Un livre à offrir sans modération. 

    http://aposterioriapriori.hautetfort.com/archive/2011/11/14/d-autres-prendront-nos-places-pierre-noirclerc-flammarion.html



    La distribution des lumières - Stéphanie Hochet - Flammarion

    DISTRIBUTION DES LUMIERES.jpgRoman de 2010, lu voici sept jours, adoré dès les premières pages. Stéphanie Hochet manie la plume, maîtrise la plume, joue avec les mots, les lettres. Une plume cinglante, juste, franche. Des mots beaux, doux, recherchés. 

    Trois voix pour ce roman qui ne peut laisser indifférent, une seule plume, un seul auteur : Stéphanie Hochet. 

    Un homme quitte l'Italie, son pays, sa femme et part s'installer en France. Il y rencontre Anna, enseignante. Tous deux tombent amoureux. Ils sont observés par Aurèle. Trois personnages non dépourvus d'intelligence. Le lecteur est envoûté. 

    Une découverte littéraire pour moi, en ce mois de décembre. Je vous recommande ce livre pour vous, ou pour toute personne qui ne connaîtrait pas Stéphanie Hochet, il faut palier ce manque, absolument. 



    Pour les passionnés d'art contemporain, de l'art moderne : deux livres indispensables 

    l'art contemporain.jpgL'aventure de l'art contemporain de 1945 à nos jours - Lionel Richard - Edition du chêne

    L'auteur respecte un déroulement chronologique ce qui facilite l'accès et les recherches. Les courants, mouvements y sont très bien expliqués mais surtout ils sont replacés dans un contexte social qui explique par là les expérimentations des artistes. 

    On y retrouve des artistes célèbres, d'autres moins, mais surtout on comprend mieux l'art contemporain qui nous entoure et on y donne sens. 

    Un livre magnifique, très bien illustré et qui nous permet de mieux comprendre ce qui a animé les artistes ces cinquante dernières années : leur vision du monde, de la société.

     

     

    Le dictionnaire de l'art moderne et contemporain - Gerard Durozoi - Hazan Edition

    dictionnaire de l'art moderne.gifL'art n'est pas qu'américain ou européen. Dans ce dictionnaire de l'art, on découvre l'art des cinq continents. Mais surtout, cet ouvrage permet au lecteur de découvrir l'art soit par les continents, soit par les mouvements, soit par les tendances, soit par les techniques...

    Bref, un voyage initiatique dans l'univers de l'art.

    Le plus de cet ouvrage : la photographie, les nouveaux supports artistiques. Un ouvrage qui permet de satisfaire l'intelligence du regard, et qui étanche la soif du savoir.

    Un dictionnaire qui a toute sa place dans la bibliothèque, que l'on peut offrir à un passioné d'art, mais aussi à l'étudiant en arts, à l'enseignante, au futur professeur des écoles... De quoi satisfaire.

    Le prix est un peu élevé 

  • Noël approche, des livres sous le sapin : ma sélection

    1er décembre sonne le glas. Le réveil est plus doux pour nos chérubins qui, les yeux encore endormis, se précipitent pour ouvrir la case 1 de leur calendrier de l'avent. Le compte à rebours est lancé.

    On se creuse les méninges pour les cadeaux de Noël, les boutiques nous interpellent avec leur dévanture alléchante. Pour nos proches, les idées sont bien présentes, parfois même elles dépassent le solde de notre compte en banque.

    Mais aux ami(e)s, aux enfants d'une amie, que pouvons-nous offrir ?

    Le livre est l'objet qui est très souvent acheté pour un cadeau de fin d'année, avec cette excuse entendue maintes fois "Les journaux en ont fait une bonne critique. Je sais que tu lis beaucoup alors un livre, c'est bien." L'intention de faire plaisir est bien présente, et c'est déjà "énorme". 

    Aujourd'hui, je vous propose une première liste de livres à offrir pour ces fêtes de fin d'année, en prenant en compte la personne à qui sera destiné ce présent. Un livre "personnalisé" en quelque sorte, allez suivez-moi... 

     

    1 - A toute adolescente : L'âge des promesses de Virginie de Clausade (Editions Flammarion)

     

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    Manon, 17 ans, lycéenne nous relate ses ressentis, ses sentiments, son mal de vivre. Elle est touchante, inconsciente, agaçante, souriante, amoureuse, heureuse et malheureuse. Une plume vive et énergique. Une écriture très agréable. Un roman que l'on devrait faire lire au lycée, ou fin de collège.

     



    2 - A l'ami(e) niçoise, née dans les années 70 : Miss Saturne et/ou Pop Heart de Barbara Israël (J'ai lu, collection nouvelle génération)

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    Deux livres qui ne peuvent laisser indifférent. Une plongée dans les années new wave. Des personnages attachants.

    Et puis, la plume de Barbara (voir ma première note sur le blog).

    http://aposterioriapriori.hautetfort.com/archive/2011/08/02/miss-saturne.html



    3 - A celui, ou celle qui veut voyager mais ne le peut : Hôtel Argentina de Pierre Stasse (Editions Flammarion)

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    Une balade littéraire dans Buenos Aires : des personnages surprenants, un vocabulaire soutenu, des tournures de phrases très agréables, et une vérité qui va éclater.

    Pierre Stasse est talentueux, après "Les restes de Jean-Jacques", il nous emmène loin et on le suit sans sourciller.  

     


    4 - Pour redonner le sourire et/ou l'espoir : Le plus bel endroit du monde est ici de Mirales et Santos - Editions du Fleuve Noir

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    Une invitation au bonheur. Iris est attachante. L'écriture fluide. Des descriptions courtes mais puissantes. Nous avons tous un Lucas, ange gardien, auprès de nous. 

     



    5 - A un fan d'Indochine : Kissing my songs d'Agnès Michaux et Nicola Sirkis (Editions Flammarion)

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    Ce livre ne se raconte plus. Il s'achète, se lit, s'offre et l'on est certain de ne pas émettre une fausse note. 

    L'entretien entre Agnès Michaux et Nicola Sirkis nous fait entrer dans le monde très littéraire et culturel du leader du groupe Indochine. 

    http://aposterioriapriori.hautetfort.com/archive/2011/11/06/kissing-my-songs-nicola-sirkis-agnes-michaux-flammarion.html


    6 - A une amie qui approche la quarantaine, se questionne   : Amusez-vous et/ou Que le jour recommence d'Annie Lemoine (Editions Flammarion)

     

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    Annie Lemoine est surprenante en écrivain. L'image de la femme télévisuelle s'efface dès les premières pages. Annie est une auteure sans aucun doute. Elle est humaine, adorable. Ses romans se lisent avec plaisir, et vous font poser les bonnes questions. Je recommande vivement. 




    7 - A la copine célibataire, célibatante  : Le théorème de Cupidon d'Agnès Abecassis chez Calman-Levy

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    On ne présente plus Agnès Abecassis. Elle est belle, elle est drôle, elle a de l'humour et surtout rien ne lui échappe. Un livre à offrir à l'amie avec qui l'on partage nos "soucis", nos confidences de femme.

     

     

     


    Et pour toute commande, on file ici parce qu'il est un libraire attentioné, sérieux et qu'il respecte les délais de livraison : http://www.librairiejeanjaures.com/

  • Disneyland - Flammarion

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    Neuf auteurs au pays de Mickey, et pas les moindres :

     - Ariel Kenig dont j'ai apprécié son "New Wave",

    - Barbara Israël  , ma number one (on le sait),

    - David Abiker , découvert ici,

    - Nicolas Bedos dont j'apprécie ses qualités de chroniqueur, son sens de l'analyse,

    - Nicolas Rey et son léger passage à vide, 

    - Pierre Stasse découvert cette année avec Hôtel Argentina (d'ailleurs il serait bien que je fasse une note sur ce roman)

    - Simonetta Greggio en cours de lecture avec l'Odeur du figuier,

    - Tania de Montaigne, pas encore lue mais "programmée", 

    - Thomas Lélu artiste pluriel

    Tous sont réunis pour un exercice d'écriture pas simple, sur une thématique imposée "Disneyland", autour d'un éditeur que j'affectionne : G. Tous les éléments sont donc réunis pour que je lise ce livre qui attend sagement dans ma bibliothèque depuis quelques longs mois. Je suis dans une période où il me faut lire des textes courts, pas prise de tête, et que je peux laisser l'espace d'une nuit, sans pour autant relire les dix dernières pages de la veille pour savoir où j'en suis. Ce recueil tombe donc à merveille.

    Je m'éfforce de lire dans l'ordre de la comptine numérique soit page 1, 2, 3...Cependant, nous pourrions très bien le lire selon notre affection pour tel ou tel auteur. Aucun lien entre les nouvelles. Si un, elles sont toutes différentes et le fruit de neuf auteurs "nouvelle génération".

    Ariel Kenig se livre à un exercice d'écriture pas évident : l'auteur a recoupé des temoignages extraits de sites, blogs et forums consacrés à Disneyland Paris (dixit l'éditeur en fin de nouvelle), et nous en livre une nouvelle fort agréable qui nous décrit les méandres du RER parisien. 

    Barbara Israël nous dévoile une vérité longtemps cachée : Mickey est un assassin. Basile le détective et Ratatouille ne la contrediront pas.

    David Abiker est incroyable d'imagination. Prochaine visite à Disneyland, je me dois de trouver le "Daddy Fantasy Tour", et espère que le "Mummy Fantasy Tour" a été inauguré.

    Nicolas Bedos, fou d'amour, fougueux comme je l'aime

    Nicolas Rey et Small World, une nouvelle touchante, un père et un fils. Court, succint mais pertinent et beau.

    Simonetta Greggio : les années 60, le monde cinématographique, Fellini et Polanski, Disneyland... 

    Tania de Montaigne : Caroline P. et son mariage, Caroline P. et sa demoiselle d'honneur.

    Pierre Stasse et sa plume que j'aime tant. Un père, riche homme d'affaires, et son fils = Nous sommes des hommes

    Thomas Lélu, le farfelu, l'artiste complet nous dresse un abcdaire fort sympathique de Disneyland.

    Bref, un moment de détente, de découvertes. Il est agréable de constater qu'autour d'une thématique commune les auteurs peuvent "produire" des récits courts, concis et si différents. 

    Un pur moment de détente. Merci G., merci aux auteurs.

  • Méfiez-vous de la vierge d'André Boris - Flammarion


    Mefiez-vous-de-la-Vierge_fiche_livre.jpgPremier roman, d'une longue série annoncée (tous les signes devraient avoir leur roman), qui nous fait découvrir le signe de la Vierge à travers le personnage attachant de Charlotte Ropraz, diététicienne.

    Acheté un beau samedi du mois de juin au Salon du Livre de Nice, j'ai refermé ce livre le dimanche soir. Point de malentendu, j'ai refermé le livre après l'avoir lu entièrement, bien évidemment, mais surtout je l'ai beaucoup apprécié. 

    Constat 1  :

    Ce roman n'a pu être écrit par cet homme charmant au regard profond que j'ai rencontré en personne. Non, un homme ne peut avoir cette sensibilité là. Et pourtant, oui, c'est bien André qui a écrit ce roman. Une plume délicate, tendre, attendrissante. Une belle histoire d'amour entre deux personnes que tout oppose au départ et pourtant ! Une philosophie de vie distillée entre deux chapitres. Une belle réussite pour ce premier roman.

     

    Constat 2 :

    Les médias nous vantent ce livre pour les "lectures d'été", comprendre lecture légère. Mais méfiez-vous d'André Boris, car le livre est loin d'être léger. Pour ce, il faut être pourvu de  quelques neurones, creuser sous les mots, les phrases, et le lecteur pourra alors découvrir ce qu'est réellement un(e) vierge. Tout est dans la finesse chez André. 

    Constat 3:

    André Boris est un écrivain qui n'a pas froid à la plume.

    Un livre à lire et à offrir à tous ses amis "vierges"

    en cette période vierge. 

    Hâte de découvrir son deuxième roman "Attention au scorpion", dont la sortie est prévue pour le 14 septembre aux éditions Flammarion, sous la houlette de Guillaume Robert.

     

    ATTENTION AU SCORPTION.jpg


  • Miss Saturne de Barbara Israël (Millon Editeur - J'ai lu)

    miss saturne.gif

    Miss Saturne de Barbara Israêl (Edition J'ai Lu - Nouvelle génération 9175 ; Stéphane Million Editeur, 2009, 208 pages)

     
    "Et j'ai cette vision lisse et impeccable comme un monochrome, que moi, Mercy, je serai toujours cette fille de nuit, à la recherche d'un truc qu'elle ne connaît pas. Un idéal."
     
     
     "Le bonheur est un souvenir qui fait pleurer. L'ennui avec lui, c'est qu'il caresse à rebours."
     
    Mercy, Clara et Tom sont trois amis à la recherche d'un idéal, qu'ils n'atteindront certainement pas, voire jamais. Leurs aventures, rythmées par les musiques New-Wave, nous entraînent dans le Nice nocture des années 80.

    Barbara nous plonge dans les illusions et désillusions de trois adolescents, où l'on se reconnaît à un moment ou à un autre.

    Les références musicales sont nombreuses, connues et moins connues, et sont même les titres des trente-quatre chapitres de ce roman.  

    L'écriture est fluide, le vocable est simple, parfois cru, et c'est cela même qui fait de ce roman un plaisir de lecture. Il faut se méfier de la simplicité d'écriture de Barbara. Sous des mots simples, on peut y lire le mal être d'une génération, les rêves, les pertes de repère de l'adolescence. Tout y est décrit de manière très subtile. 

    Un livre à lire absolument en cette période estivale, à éviter pour les niçois et niçoises en période de Noël.