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a défaut d'amérique

  • Ma visite au salon du livre de Paris

    Aéroport de Nice, 6h20, 12° : décollage pour Paris

    Aéroport Charles de Gaulle, 7h45, 9° : RER B, métro ligne 6 changement pour la ligne 12, et quelques mètres pour arriver à la Porte de Versailles, lieu où se tient le salon du livre 2012.

    JE suis ENFIN à Paris, heureuse, un peu stressée je l'avoue. Le virtuel "facebookien" va faire place à la réalité. 

    9h10 : en plein changement de ligne de métro, un appel : Kévin d'Actulliteraire qui me propose un café avant de nous rendre au SDL. Marché conclu. Quelques dizaines de minutes plus tard, la rencontre a lieu. Le virtuel de nos relations fait place à une rencontre, une vraie, autour de deux formules express petit déjeuner, place du Commerce. Qu'il est étrange de constater que les mots nous viennent facilement, une complicité s'installe, nous partageons, rions, parlons de tout et de rien, et je note surtout que ce charmant jeune homme est un séducteur : il arrive avec un présent pour MOI. Merci, KEVIN.

    Waouhhhhh, mes premières heures parisiennes sont très appréciables.

    Après ces quelques minutes en tête à tête, nous nous rendons au SDL. En cours de route un bip sur mon Iphone me rappelle que j'avais rendez-vous avec Fabienne Blanchut, auteure de la série "Princesse Parfaite" devant l'entrée des auteurs. Merdouille. Je lui réponds, et lui promets de venir la voir dès mon arrivée, pour le plaisir de la revoir, et pour honorer la commande de ma princesse Malizzia, grande lectrice des "Princesses parfaites". 

    Toujours accompagnée de Kévin (nous passerons la journée ensemble), direction le stand Grasset pour rencontrer l'équipe du "Yark", superbe album de jeunesse, lu à  mes élèves et adoré par eux. Mais, voilà, à Paris, rien ne se passe comme on peut le prévoir. 

     

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    Au détour d'une allée, un surfeur du pays Basque, qui peut se faire appeler Dieu, est là : sourire charmeur, l'oeil pétillant et réveillé. Arrêt obligatoire. Comment ne pas céder à la tentation d'embrasser Harold Cobert ? Présentations faîtes, le virtuel devient réalité. Déçue ? Point du tout, bien au contraire. Harold est un trentenaire bien dans ses baskets, l'allure dandy, le cheveu fou...Il pourrait être l'icône d'une marque de vêtements fort connue, si je vous assure. Ce mec a tout pour lui, et il est simple. Je repars, bien évidemment, avec son dernier roman dont il faut se méfier du titre, et me promets de retourner le voir dans la journée car un de ces romans m'interpelle...

    Une heure et quelque plus tard, je suis de nouveau avec Harold et Kévin. La tentation est trop grande, un deuxième roman de Monsieur Cobert est entre mes mains. Nous profitons tous trois de ce moment pour faire une pause clop (première de la journée), et la discussion est plutôt orientée vin et gastronomie, j'adore.

    Nous arrivons à bon port (Stand Grasset), re-présentation par Monsieur Kévin, en personne. Ravie de rencontrer Monsieur Bertrand Santini. Cet auteur qui a su embarqué, dans les aventures du Yark, ma trentaine d'élèves. Échanges pédagogiques, philosophiques, réflexions sur la pauvreté du vocabulaire des enfants, et notre accent chantant du sud à tous deux (Monsieur est aixois, je suis niçoise). Pendant ce temps, Laurent Gapaillard, illustrateur, dédicace en dessin sur le stand. 

    L'heure tourne, la fatigue se ressent un peu mais la joie intérieure d'être ici à Paris ne m'atteint pas. Nous filons rencontrer Fabienne, et c'est à mon tour de présenter mon ami à l'auteure adorée de ma fille. Même scénario, discussion avec Fabienne, achat des commandes de deux princesses niçoises, dédicaces et cette promesse de se revoir vite, très vite avec Fabienne, une amie de l'ombre, mais toujours là dans mes moments difficiles, comme dans mes moments joyeux. 

    Je n'ai plus aucun repère au milieu de toutes ses allées, mes yeux sont happés par ces livres qui s'exposent par milliers, et mon âme de lectrice flâne d'ici et de là. Quand tout d'un coup, mes yeux sont attirés par cette silhouette, ce visage que je connais. Carole Zalberg est là, devant moi et son sourire vous emporte. Carole, découverte cette année, qui m'a émue et touchée. Nous nous embrassons, nous nous reconnaissons et nous donnons rendez-vous dans l'après-midi. Malheureusement, à l'heure de cette rencontre, je ne sais pas encore que je n'aurai le temps nécessaire de retourner voir Carole. J'en suis désolée, mais j'emporte dans mon Sud, son sourire et son regard.

    Kévin s'absente, pris par ses obligations de super blogueur, et je suis donc seule à errer dans ce Salon du Livre qui me procure un plaisir fou. Je m'en vais donc à l'allée T81, à la rencontre de Jérome Attal et de son éditeur, Stéphane Millon. Quelle rencontre !!! Jérome n'est point là, mais Stéphane est bien présent. Un remake de Gaston Lagaffe, un homme charmant et charmeur. Je fais l'acquisition de "Si tu meurs, je te tue", et je suis un peu Marthe d'après Stéphane. Je vous en dirai plus dans quelques jours !!!

    Un coup d'oeil à ma montre : il est quatorze heures trente. Je m'octroie une pause cigarette sur le parvis du Salon, sous la pluie fine qui commence à tomber. En même temps, je suis à Paris, j'aurai pu penser à embarquer un parapluie et non pas ma paire de lunettes de soleil qui ne me servira à rien en ce jour.

    La suite de ma journée va être un pur moment de bonheur et de rencontres dont j'avais hâte, vraiment.

    A suivre, dès demain

  • A paraître en 2012, et à ne pas rater

    Dernière chronique : promis, juré..... 

    Encore des livres à paraître pour cette nouvelle année qui s'annonce. Des livres que j'attends avec une très grande impatience car il s'agit d'auteurs dont j'ai largement apprécié leurs écrits en 2011. 

    Flammarion 

    J'attends avec une très grande impatience la suite astrologique d'André Boris. Quels seront les signes astrologiques pour cette année 2012 qui feront la joie de la plume moderne d'André.

    Sylvie Bourgeois nous a fait visiter Cannes et ses dessous avec son héroîne Sophie. Le prochain opus "Sophie au Flore" est annoncé pour cette année 2012. On guette sa sortie donc.

    Un souhait, un rêve, une envie : Que la plume de Barbara soit de nouveau dans les sorties littéraires 2012. Il vous reste douze mois, chère Barbara. 


    Stéphane Millon Editeur

    travail des nuages.jpgLe travail des nuages - Fanny Salmeron (avril 2012)

    Année zéro, Éloïse a quatorze ans et tombe amoureuse d’Andrea. Mais Andrea est fiancé à une autre. Ce sont des choses qui arrivent.

    De l’année zéro jusqu’à l’année seize, dans la vie d’Éloïse et de son petit frère Milan, il y aura des rencontres, des espoirs, un petit chat noir, une chanson de Barbara, des bonbons crocodiles, des voyages et des nuages par-dessus. Ils apprendront comment grandir le coeur serré sans jamais s’arrêter de regarder le ciel.

    L'auteur : Fanny Salmeron a 30 ans et vit à Paris avec un chat étrange qui porte le nom d’une chanson de Björk, et, tous les deux, ils sont bien contents de s’être trouvés. Son travail à plein temps, c’est de tomber amoureuse. Elle écrit dans la revue Bordel et lit en robe partout où on l’écoute. Elle a publié un remarquable premier roman, Si peu d’endroits confortables.

    Une auteure qui gagne à être connue, vive, pertinente, joyeuse et un peu déjantée comme j'adore. 


    folie furieuse.jpgFolie Furieuse - Jérome Attal (Mars 2012)

    Le lecteur de Folie furieuse va devoir aider l’héroïne à faire le bon choix. Une robe de mariée et plus que quelques jours pour trouver l’élu parmi des prétendants décidés à vous en faire voir de toutes les couleurs !

    Sur le principe et parodiant Les livres dont VOUS êtes le héros en vogue chez les adolescents, remplis de créatures, de vampires et de monstres, Jérôme Attal poursuit l’épopée de Pagaille Monstre en proposant une version fille, et offre une fantaisie littéraire et sentimentale irrésistible, où le sort de l’héroïne est véritablement entre vos mains ! Jamais vous n’aviez soupçonné à quel point il est dangereux d’être une femme en littérature !


    histoire de france.jpgL'histoire de France racontée aux extra-terrestres - Jérome Attal (Mars 2012)

    Suite à une rupture amoureuse, le narrateur se retrouve sur une planète inconnue : Zyproxia.

    Les Zyproxiens, qui évoluent dans un éternel présent, sont dépourvus de souvenirs comme d’imagination. Un problème pour les enfants qui réclament toujours des histoires avant de s’endormir ! Le chef des Zyproxiens voit donc comme une aubaine l’arrivée de notre héros, et lui demande s’il aurait la gentillesse de raconter à son fiston de merveilleuses histoires de là d’où il vient.

    L’histoire de France racontée aux extra-terrestres se compose de plus d’une trentaine de courts chapitres parmi lesquels :

    La faute à Saint-Ex - Les cow-boys et les indiens de la forêt de Marly - Et si le vase de Soissons avait été made in China ? -  L’histoire de France doit-elle avoir peur des jeunes filles au pair? ; Le go fast de la Révolution française - Ah s’il y avait eu du réseau à Roncevaux  -  Pourquoi nos cousins du Québec sont toujours enthousiastes ? - Permanence du Soleil (et de sa cour) dans la nuit parisienne...

    Vous découvrirez tout cela et davantage dans ce roman jubilatoire et poétique, inventif et malin.

    Jérome Attal m'a conquise voici quelques semaines avec "L'amoureux en lambeaux", un roman exceptionnel et une plume fluide, juste et dont le regard est simplement juste. 

    stigmates.jpgStigmates - Chloé Alifax (Avril 2012)

    Après deux ans d’absence, Louise Lockart, auteur d’un unique roman, retourne chez ses parents. Sa mère vient de tirer au fusil de chasse sur son père à cause d’une autre femme. Le petit village où elle a passé une partie de sa vie va faire resurgir dans l’esprit et le corps de Louise, des instants qu’elle croyait avoir enseveli à jamais. Louise luttera, elle tentera par différents moyens de ne pas tomber, d’affronter ses peurs et d’épauler sa mère dans ses moments de solitude, de folie et de désespérance. Mais il y a un lourd secret que Louise a gardé en elle, un secret qui lui creuse le ventre et qu’elle redoute plus encore que les souvenirs qui la guettent, une cicatrice béante, un mal qui se réveille et qui propage au plus profond de son intimité, les stigmates d’une existence meurtrie.

    Hâte de découvrir Chloé, vivement le printemps. 

     

    Amis écrivains sur Facebook

    defaut d'amerique.jpgCarole Zalberg - A défaut d'Amérique - Actes Sud

    A la disparition d'Adèle, l'amour de jeunesse de son père, Suzan, une avocate américaine, revient sur le parcours de cette femme lumineuse et étrangère issue d'une famille qui a fui la Pologne pour se réfugier à Paris au moment du ghetto de Varsovie, et découvre peu à peu en quoi elle reste, à son corps défendant, l'héritière des peurs et des déracinements de tant de générations avant elle. Avec ce roman où les fantômes sont aussi présents que les vivants, Carole Zalberg propose une rencontre inoubliable avec la grande Histoire telle qu'elle s'est incarnée à travers des individus remarquables d'humanité dont les personnages de ce roman sont autant d'exemples.

    J'ai découvert Carole en cette fin d'année 2011. Une auteure qui a les mots justes, qui a le don de transmettre émotion et sentiments par sa plume. Une auteure qui écrit aussi pour les enfants, et une femme sensible, à l'écoute. 

     

    moi et la mer.jpgArnaud Tiercelin - Moi et la Mer de Weddell - Editions du Rouergue

    Marius, 14 ans, reconnaît qu’il vit à côté de la plaque, tout le monde le dit un peu asocial et décalé… Son grand rêve ? Plonger un jour dans la mer de Weddell, en Antarctique, et vivre avec les baleines et les empereurs. Alors que le rêve de son grand frère Vincent est plus dans le goût des parents : travailler dans la finance. Aussi ils ont été d’accord pour lui payer une école de commerce privée, à Bordeaux… Dure année à passer donc : le frère n’est plus à la maison, et Marius n’est pas du genre à se fixer devant la télé avec les parents, et partager le repas du dimanche midi avec le grand père. C’est pas que sa famille soit désagréable, mais c’est la famille, trop normale, trop ennuyeuse. Et quand Vincent débarque pour le week-end, Marius ne le reconnaît plus, avec ses cheveux coupés courts, lui qui passait ses nuits à gratter la guitare et à fumer du shit. La situation avec sa petite copine Daphné n’est pas meilleure, pourtant c’est la fille la plus belle du collège et tous les autres se demandent bien ce qu’elle fait avec un type pareil. Elle l’embrasse sans arrêt à chaque interclasse, alors que lui voudrait bien être tranquille, parfois… En résumé, il étouffe, au collège, en famille, en amour… Aussi, après une rupture avec Daphné et une absence de ses parents de quelques jours, Marius saute dans un train, direction Bordeaux. Ce qui l’attend là-bas va quelque peu mettre du rythme dans sa vie : son frère s’est fait virer de son école et traîne à la fac, qui est en grève… Et Marius va y rencontrer une certaine Juliette, qui va lui faire oublier la mer de Weddell… Dans un ton décalé et drôle, Arnaud Tiercelin nous narre le quotidien d’un collégien impertinent, un gentil rebelle plein de vie, qui rêve de grand large et d’absolu quand son quotidien est tout ce qu’il y a de plus banal…

     Une vraie réussite, et une nouvelle palette pour Arnaud Tiercelin qui a donné jusque là dans le roman plutôt noir ! Très frais !


    liste de mes envies.jpgGrégoire Delacourt - La liste de mes envies - JCLattès

    Jocelyne, dite Jo, rêvait d’être styliste à Paris. Elle est mercière à Arras. Elle aime les jolies silhouettes mais n’a pas tout à fait la taille mannequin. Elle aime les livres et écrit un blog de dentellières. Sa mère lui manque et toutes les six minutes son père, malade, oublie sa vie. Elle attendait le prince charmant et c’est Jocelyn, dit Jo, qui s’est présenté. Ils ont eu deux enfants, perdu un ange, et ce deuil a déréglé les choses entre eux. Jo (le mari) est devenu cruel et Jo (l’épouse) a courbé l’échine. Elle est restée. Son amour et sa patience ont eu raison de la méchanceté. Jusqu’au jour où, grâce aux voisines, les jolies jumelles de Coiff’Esthétique, 18.547.301€, lui tombent dessus. Ce jour-là, elle gagne beaucoup. Peut-être.


    Et pour finir, Max Monnehay, auteure de "Corpus Christine" devrait sortir en septembre 2012, son deuxième roman, mais je ne dispose d'aucune information à ce jour.