Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

fabienne blanchut

  • Interview de Fabienne Blanchut et son portrait chinois

    FABIENNE.jpg

    Fabienne Blanchut est auteure de livres pour enfants mais pas que. Elle est aussi scénariste auprès des télévisions française et belge (là où elle demeure). Elle est de ses écrivains qui n'ont de cesse d'écrire, et d'être en contact avec leurs lecteurs. Son sourire ne peut laisser personne insensible, sa plume ne fait que ravir petits et grands, et son énergie est communicative.

    Fabienne est entrée dans ma vie voici quelques années. Et puis la rencontre eut lieu à la FNAC de Nice, où accompagnée de ma dernière, Malizzia alors âgée de quatre ans, j'ai été séduite par l'approche de Fabienne et fascinée par tous ses petits accessoires qu'elle distribue généreusement pour ses dédicaces. Puis, nous nous sommes revues au Salon du Livre de Paris, puis Nice, et depuis cette relation s'est au fil du temps transformée en amitié. Malgré la distance, Fabienne a été là, présente lors de mon accident, lors de mon mariage, partageant à distance les émotions que la vie nous offre. 

    Voici quelques temps, Fabienne m'a accordé beaucoup de son temps pour une interview entre amies. C'est donc avec grand plaisir que je partage cet échange avec vous, sans oublier le fameux portrait chinois. 

    L'année 2014 sera pour Fabienne, l'année des nouveautés, l'année aussi de quelques sorties qui donnent encore vie à "Princesse Parfaite" chez Fleurus, et aux "Coquinettes" aux éditions Hachette. Camille Dubois est toujours là aussi, munie de ses pinceaux qui nous offrent des illustrations pertinentes, douces et belles pour accompagner la plume de Fabienne. 

     

    Princesse Parfaite,c'est Zoé : un brin rigolote,un brin capricieuse, un brin attendrissante..Une petite miss dans laquelle chaque enfant se reconnait. Pour cette année, Zoé s'en ira à l'école, à la ferme, à la plage et au centre équestre. Soit quatre opus à ne pas manquer. 

     

    Les coquinettes, nouvelle collection chez Hachette, sont des livres qui s'adressent à une tranche d'âge 6-10 ans. Les histoires sont fabuleuses, les illustrations aussi. Mais au-delà du talent de Fabienne et Camille, cette nouvelle collection est un appel à la lecture. Les enfants, plus particulièrement les filles, faut l'avouer, s'identifient à  une des Coquinettes, et apprécient leurs péripéties, leurs petites histoires. J'ai testé la lecture autonome du premier opus dans ma classe (CP/CE1), et le retour a été fabuleux. Les enfants étaient heureux de pouvoir lire seul un vrai livre. Les coquinettes vont connaître de merveilleuses aventures en 2014 avec Jade, la gourmande des Coquinettes et une baby-sitter qui se prénomme Bérangère, et avec Des coquinettes et un Père-Noël

     

    Au détour de notre échange, Fabienne me fait part des nouveautés à venir. Je m'attends à un album qui ne soit pas dans une des collections dont je viens de vous faire part. Mais que nenni !!! Fabienne me livre une dizaine de nouveautés que je vous transmets donc avec bonheur. Je n'ai pas encore eu l'occasion de les lire, mais j'ai toute confiance en la plume de mon amie. 

     

    Chez Fleurus, Fabienne inaugure la collection "Super Kid" avec :

    • Hugo n'a même plus peur
    • Noah n'a même pas mal
    • Elliot est super sage 
    • Arthur ne triche plus.

    Ce qui est assez rigolo à la lecture des titres, c'est que je reconnais là certains de mes élèves, et pourtant ils n'ont pas été la source d'inspiration de Fabienne. Vanessa, hein qu'Hugo n'a plus peur d'écrire ? Yannick, dis moi qu'Elliot est toujours super sage.... 

     

    Chez Pixygraph (je ne connais absolument pas cette maison d'édition), Fabienne a écrit pour la collection "Léon et Goridou" 

    • Ma marraine 
    • Mon papa à moi
    • L'heure du bain
    • Le goûter.

     

    Puis elle clôture avec deux albums unitaires 

    • La couleur de mon caca
    • Petitou a deux mamans

     

    Alors, avec toutes ses nouveautés, les opus à venir je me dis que la lecture de jeunesse va être bien joyeuse cette année, et je vous tiendrais vite au courant de ce que j'en ai pensé. Mais en attendant, et pour clôturer cet entretien avec Fabienne, voici son portrait chinois. 

     

    Fabienne, si tu étais :

    Un signe de ponctuation 

    Le point exclarrogatif, parce ce que j’ai découvert ce drôle de signe de ponctuation sur une vieille Remington que j’ai chinée. Parce que la ponctuation se doit d’être vivante et de nous impliquer en tant qu’auteur et lecteur. C’est pourquoi la façon qu’ont les espagnols de ponctuer leurs phrases, au début et à la fin, me séduit beaucoup !

    Une chanson française : Ma plus belle histoire d’amour, Barbara

    Un moyen de locomotion : L'Orient Express. Un train d’exception.

    Une oeuvre d'art : Leonardo Da Vinci's Greatest Hits de Basquiat. Parce que l'artiste majuscule qu'est Basquiat rend hommage à celui qui reste pour moi, le plus grand génie de tous les temps.

    Une devise : « Je ne veux pas atteindre l'immortalité grâce à mon oeuvre. Je veux atteindre l'immortalité en ne mourant pas ». Woody Allen, mon maître à penser !

    Un roman : L'hôtel New-Hampshire de John Irving

    Un mot : Maintenant. C'est si difficile d'être dans l'instant.

    Un adjectif : Juste. Ca parle de loyauté, de sagesse et d'authenticité.

    Une ville : Londres. No comment.

    Un philosophe : Simone De Beauvoir. Evidemment.


     

    Encore un grand merci ma chère Fabienne, à très vite,

    sans mes béquilles et avec nos sourires. 

     

     

  • FeStival du Livre de Nice - Juin 2013 - Partie 2

    Cette deuxième, et avant-dernière, journée s'annonce particulièrement riche en rencontres, en retrouvailles. J'ai hâte, et paradoxalement je prends mon temps pour me préparer, profitant de ce samedi matin en famille. 

    Presque onze heures, mon fils aîné m'a abandonnée pour trois mois, alors je m'en vais partager un café avec mon amie Anita. Oui, Anita, celle qui était là aussi l'année dernière à mes côtés. Café sur la Place Masséna, puis direction la place Gautier. 

    Je ne lui laisse pas le temps de se promener, je la dirige avec une certaine autorité, mais beaucoup de complicité au stand G4. Elle doit rencontrer Catherine et son Enfant de Calabre, aux Editions Héloïse d'Ormesson. Je  lui offre, Catherine lui dédicace, et Fabienne Blanchut nous rejoint pour des retrouvailles tant attendues, et pour me remettre les Coquinettes pour la malicieuse Malizzia. Nous prenons rendez-vous pour midi, en attendant je reste avec mon amie Anita, et nous nous promenons (ou piétinnons précisemment) dans ce dédale auquel je ne me fais pas. 

    Midi : Anita m'embrasse, rendez-vous demain matin, et hop hop je rejoins mes amies Catherine et Fabienne. Loin de la foule, des auteurs, nous discutons de tout et de rien devant une salade et un verre. Nos retrouvailles relèvent de la sphère privée, alors passons au  début d'après-midi, mais MERCI les amies. Hâte de vous retrouver.

    Quatorze heures trente : certains auteurs tant attendus sont derrière leurs piles de livres, le sourire sincère ou figé. C'est ainsi qu'une auteure me recevra, et me fera fuir. Son air détaché, antipathique a cassé mes envies de rencontres. Clémentine Célarié arrive, naturelle, souriante. Se pose à côté de Richard Bohringer, et là une demi-heure surréaliste. Je me retrouve au milieu d'eux deux. Nous discutons à bâtons rompus, ils  sont simples  et surtout  égaux à eux-mêmes. Pas de distorsion entre la fiction et la réalité. J'apprécie simplement. 

    Café avec mon cher G. Cela aussi relève de la  sphère privée, mais quel moment. Merci G.

    Et puis, la fatigue, la jambe qui fait mal, qui est douloureuse, alors je me pose au Stand G2, accompagnant Isabelle Alexis dans ses dédicaces, et c'est parti pour deux heures de fou-rire et d'anedoctes improbables, mais oh combien réelles. Isabelle apprendra un nouveau mot (tout comme  moi) : chagasse... Nous n'avons toujours pas compris ce que ce dernier signifiait, mais la dédicace a été faite à Chagasse. (Si tu me lis, explique moi ce que c'est donc)... Et ces deux jeunes hommes, qui demandent à Isabelle si son livre parle de la Corée. Regards interrogateurs entre nous ? Pourquoi la Corée ? Ben, y a PSY dans le titre, donc Corée.... Sans voix nous sommes restées. Et puis, cette dame attendrissante qui cherche un éditeur pour son autobiographie, et ce jeune G. qui en un tour de pirouette nous a échappé... 

    Bref, après cette pause fort sympathique, retour dans les allées. Continuer mes achats, mes rencontres, et comprendre comment se monte un FeStival du Livre. Que de découvertes !

    Ma journée tire à sa fin, il est presque dix neuf heures. Je m'en vais quand soudain un homme me regarde, me décroche un sourire. Qui est-il donc ? 

    Je cherche, sa trombine me parle.. Il m'accoste, me demande si je suis bien Bérangère. Ben oui, je réponds, un peu méfiante. Il se présente. Il se nomme Nicolas Rey. 

    Je rentrerai plus tard chez moi donc, et reviendrais demain.


  • Princesse parfaite de Fabienne Blanchut et Camille Dubois - Editions Fleurus

    livre-zoe-et-la-coquetterie-princesse-parfaite-fleurus-9568.jpgNous sommes mercredi, jour des enfants, même si tous les jours sont consacrés aux enfants en cette période de vacances de Pâques. Après avoir donné la plume à Lou et Hugo, c'est autour de Malizzia, six ans et demi de rédiger sa première chronique. 

    Son choix s'est porté sur la collection "Princesse Parfaite" de Fabienne Blanchut et Camille Dubois, aux éditions Fleurus. Pourquoi un tel choix ? Malizzia baigne dans les livres depuis six ans et demie, la faute à sa mère. Princesse Parfaite lui a été offert alors qu'elle n'avait pas encore trois ans. Le choix de la maman, enseignante, a été motivé par une mise en page agréable et aérée, des illustrations gaies, et un texte riche, avec quelques formules répétées qui permet à l'enfant des repères. Ajoutons à cela, que les pages sont plastifiées, permettent donc la manipulation du livre, oh combien importante. Et puis, critère non négligeable, la police d'écriture sélectionnée, permettra plus tard à cette jeune demoiselle de lire toute seule les aventures de Zoé, Princesse parfaite. 

    C'est donc sa collection préférée que Malizzia a décidé de partager avec vous, via le clavier. Je vous retransmets donc ses propos, sans correction syntaxique. 

    "Zoé c'est moi, mais pas tout le temps. Moi, je suis bavarde, coquette, généreuse, curieuse et j'ai plein de courage en moi. Par contre, y a des livres où Zoé c'est Eléonore, tu sais celle qui est dans ma classe et qui est pas polie, et qui est jalouse de moi. Tu crois que Fabienne elle sait tout ça pour avoir écrit les histoires de Zoé, ou est-ce que Fabienne elle connaît une Zoé princesse parfaite. (Réflexion, air songeur, silence). 

    Non, en fait Zoé, elle l'a inventée avec ses stylos et sa tête. Fabienne elle a du rencontrer des enfants et après elle s'en est servi pour écrire les histoires. Mais ce qui est bizarre, c'est que tu peux pas être coquette et pas polie par exemple. Et si tu as du courage et ben tu peux pas être timide. Alors il doit y avoir plein de Zoé différentes.

    Moi j'aime mes livres de Zoé, parce que je me souviens de quand j'étais petite tu me lisais les histoires, et puis maintenant je lis les mêmes livres à mes poupées. Et puis on donnera jamais les livres de Zoé, car je voudrais les lire à mes enfants après. Et j'adore les cartes à la fin du livre, les diplômes de Princesse Parfaite que je range dans ma boîte à secrets. 

    Et la dame qui dessine Zoé, elle dessine très très bien. Tu crois que je pourrais dessiner comme ça un jour ? Si je n'y arrive pas, c'est pas grave, j'écrirais les histoires des enfants de Zoé, comme ça Fabienne elle pourra se reposer, et moi je serais écrivain, parce que je veux faire ça plus tard.

    Tiens je te fais un dessin aussi, mais je sais pas comment on écrit "impressionnée" alors c'est pas grave si il y a des fautes ? J'ai dessiné Princesse Parfaite et j'ai dit que j'étais impressionnée car faut beaucoup réflechir et écrire pour faire tous ses livres. Tu feras un bisou à Fabienne de ma part ?"

     

    Princesse parfaite.jpg


    Malizzia, bientôt sept ans. 

  • Ma visite au salon du livre de Paris

    Aéroport de Nice, 6h20, 12° : décollage pour Paris

    Aéroport Charles de Gaulle, 7h45, 9° : RER B, métro ligne 6 changement pour la ligne 12, et quelques mètres pour arriver à la Porte de Versailles, lieu où se tient le salon du livre 2012.

    JE suis ENFIN à Paris, heureuse, un peu stressée je l'avoue. Le virtuel "facebookien" va faire place à la réalité. 

    9h10 : en plein changement de ligne de métro, un appel : Kévin d'Actulliteraire qui me propose un café avant de nous rendre au SDL. Marché conclu. Quelques dizaines de minutes plus tard, la rencontre a lieu. Le virtuel de nos relations fait place à une rencontre, une vraie, autour de deux formules express petit déjeuner, place du Commerce. Qu'il est étrange de constater que les mots nous viennent facilement, une complicité s'installe, nous partageons, rions, parlons de tout et de rien, et je note surtout que ce charmant jeune homme est un séducteur : il arrive avec un présent pour MOI. Merci, KEVIN.

    Waouhhhhh, mes premières heures parisiennes sont très appréciables.

    Après ces quelques minutes en tête à tête, nous nous rendons au SDL. En cours de route un bip sur mon Iphone me rappelle que j'avais rendez-vous avec Fabienne Blanchut, auteure de la série "Princesse Parfaite" devant l'entrée des auteurs. Merdouille. Je lui réponds, et lui promets de venir la voir dès mon arrivée, pour le plaisir de la revoir, et pour honorer la commande de ma princesse Malizzia, grande lectrice des "Princesses parfaites". 

    Toujours accompagnée de Kévin (nous passerons la journée ensemble), direction le stand Grasset pour rencontrer l'équipe du "Yark", superbe album de jeunesse, lu à  mes élèves et adoré par eux. Mais, voilà, à Paris, rien ne se passe comme on peut le prévoir. 

     

    salon du livre,paris,grasset,harold cobert,carole zalberg,fabienne blanchut,stéphane millon,jérome attal,kévin,actulitteraire,yark,santini,a défaut d'amérique,dieu surfe au pays basque


    Au détour d'une allée, un surfeur du pays Basque, qui peut se faire appeler Dieu, est là : sourire charmeur, l'oeil pétillant et réveillé. Arrêt obligatoire. Comment ne pas céder à la tentation d'embrasser Harold Cobert ? Présentations faîtes, le virtuel devient réalité. Déçue ? Point du tout, bien au contraire. Harold est un trentenaire bien dans ses baskets, l'allure dandy, le cheveu fou...Il pourrait être l'icône d'une marque de vêtements fort connue, si je vous assure. Ce mec a tout pour lui, et il est simple. Je repars, bien évidemment, avec son dernier roman dont il faut se méfier du titre, et me promets de retourner le voir dans la journée car un de ces romans m'interpelle...

    Une heure et quelque plus tard, je suis de nouveau avec Harold et Kévin. La tentation est trop grande, un deuxième roman de Monsieur Cobert est entre mes mains. Nous profitons tous trois de ce moment pour faire une pause clop (première de la journée), et la discussion est plutôt orientée vin et gastronomie, j'adore.

    Nous arrivons à bon port (Stand Grasset), re-présentation par Monsieur Kévin, en personne. Ravie de rencontrer Monsieur Bertrand Santini. Cet auteur qui a su embarqué, dans les aventures du Yark, ma trentaine d'élèves. Échanges pédagogiques, philosophiques, réflexions sur la pauvreté du vocabulaire des enfants, et notre accent chantant du sud à tous deux (Monsieur est aixois, je suis niçoise). Pendant ce temps, Laurent Gapaillard, illustrateur, dédicace en dessin sur le stand. 

    L'heure tourne, la fatigue se ressent un peu mais la joie intérieure d'être ici à Paris ne m'atteint pas. Nous filons rencontrer Fabienne, et c'est à mon tour de présenter mon ami à l'auteure adorée de ma fille. Même scénario, discussion avec Fabienne, achat des commandes de deux princesses niçoises, dédicaces et cette promesse de se revoir vite, très vite avec Fabienne, une amie de l'ombre, mais toujours là dans mes moments difficiles, comme dans mes moments joyeux. 

    Je n'ai plus aucun repère au milieu de toutes ses allées, mes yeux sont happés par ces livres qui s'exposent par milliers, et mon âme de lectrice flâne d'ici et de là. Quand tout d'un coup, mes yeux sont attirés par cette silhouette, ce visage que je connais. Carole Zalberg est là, devant moi et son sourire vous emporte. Carole, découverte cette année, qui m'a émue et touchée. Nous nous embrassons, nous nous reconnaissons et nous donnons rendez-vous dans l'après-midi. Malheureusement, à l'heure de cette rencontre, je ne sais pas encore que je n'aurai le temps nécessaire de retourner voir Carole. J'en suis désolée, mais j'emporte dans mon Sud, son sourire et son regard.

    Kévin s'absente, pris par ses obligations de super blogueur, et je suis donc seule à errer dans ce Salon du Livre qui me procure un plaisir fou. Je m'en vais donc à l'allée T81, à la rencontre de Jérome Attal et de son éditeur, Stéphane Millon. Quelle rencontre !!! Jérome n'est point là, mais Stéphane est bien présent. Un remake de Gaston Lagaffe, un homme charmant et charmeur. Je fais l'acquisition de "Si tu meurs, je te tue", et je suis un peu Marthe d'après Stéphane. Je vous en dirai plus dans quelques jours !!!

    Un coup d'oeil à ma montre : il est quatorze heures trente. Je m'octroie une pause cigarette sur le parvis du Salon, sous la pluie fine qui commence à tomber. En même temps, je suis à Paris, j'aurai pu penser à embarquer un parapluie et non pas ma paire de lunettes de soleil qui ne me servira à rien en ce jour.

    La suite de ma journée va être un pur moment de bonheur et de rencontres dont j'avais hâte, vraiment.

    A suivre, dès demain

  • Des livres sous le sapin : spécial enfants

    Le livre est un bien que tout enfant se doit d'avoir dans sa chambre.

    Le livre est un objet que l'enfant se doit de manipuler, seul, ou avec un parent, un frère, une soeur. 

    Le livre est le cadeau pour cette fin d'année pour son enfant, la nièce, la cousine, le cousin, le neveu, la fille et/ou le fils de l'ami(e).

    Le livre est une ouverture à l'autre, une ouverture à la culture.

    Parole de maman, parole d'enseignante, parole de lectrice. 


    Voici ma première sélection de livres à offrir, testés avec mes enfants (au nombre de 5, ce n'est pas rien), testés avec mes élèves, et un bilan très positif.


    Le buveur d'encre - Eric Sanvoisin - Nathan

    buveur-dencre.jpg

    Les aventures d'Odilon, petit buveur d'encre, sont fantastiques et nous transportent dans l'imaginaire. Cet imaginaire si pauvre chez nos enfants aujourd'hui. 

    Odilon, fils de libraire, déteste les livres jusqu'au jour où il rencontre un drôle de client dans la boutique paternelle. Il le suit, le poursuit et découvre alors qu'il s'agit d'un ancien vampire qui ne supporte plus le sang, et doit se nourrir d'encre. L'encre des livres. Ce vampire boit donc les livres, s'en délecte. 

    Odilon est mordu par "Le buveur d'encre" et entre ainsi dans la famille des buveurs d'encre. Il découvre alors la joie de boire les livres, de vivre les aventures des héros. Jusqu'au jour où il tombe amoureux de Carmilla, petite buveuse d'encre. Les aventures se poursuivent alors, les mésaventures arrivent aussi. Tous deux sont aspirés dans le conte "Le petit Chaperon rouge", l'un devient le loup, l'autre le petit Chaperon rouge....

    D'aventures en aventures, les enfants s'attachent à Odilon et Carmilla, découvrent aussi la joie que procure le livre, les contes, les histoires. 

    A offrir sans modération dès l'âge de 7 ans. A noter que pour les fêtes, un coffret réunissant tous "les buveurs d'encre" est paru. 

    Le buveur d'encre - Une paille pour deux - Le petit buveur d'encre rouge - La cité des buveurs d'encre - La petite buveuse de couleurs - Le buveur de fautes d'orthographe 

     

    Histoires pressées - Bernard Friot - Milan Jeunesse - Milan Poche Junior

    histoire_pressees_couv.jpg


    De courtes histoires rigolotes, incongrues, insolites..Bref, un recueil de petites histoires "pressées" où l'auteur joue avec les mots, avec les situations, avec les personnages. 

    Des histoires loufoques, impossibles, sans queue ni tête, mais qui plaisent aux enfants. 

    L'auteur joue avec la langue française, invite le lecteur à réflechir sur la grammaire, et surtout à en connaître la finesse. 

    Un receuil facétieux, agréable, doux et qui ne manque pas d'humour. 

    A lire à nos têtes blondes, ou à laisser lire. 

     

     

     Le Yark - Bertrand Santini et Laurent Gapaillard - Grasset Jeunesse


    yark.jpgUne histoire d'ogre, rien d'original me direz-vous.

    Et ben non, méfiez-vous du Yark. 

    Le Yark se nourrit d'enfants, mais pas n'importe lesquels. Les enfants sages uniquement, son ventre ne supporte plus les enfants pas sages, les terribles, les "pas gentils". Alors, le Yark part à la recherche de chair tendre et sage pour se substanter. Mais voilà, comment faire ? 

    Le Père-Noël doit être un excellent carnet d'adresses pour notre ogre. Nous voilà partis pour le Pôle Nord, et les aventures ne font que commencer. 

    Sous une plume humouristique et tendre, Bertrand et Laurent nous emporte dans un monde merveilleux où tendresse, humanité et rigolades sont au rendez-vous. 

    A lire sans modération, à tout âge. 

     

      J'aime pas dire bonjour - Carole Zalberg - Grasset Jeunesse

    jaime pas dire bonjoçur.jpg

    Un livre irrésistible, vraiment. Un livre drôle, criant de vérité. Un livre qui nous rappelle, à nous parents, ces quelques journées où toute la famille est réunie, la famille proche et éloignée, et où l'on se doit de faire la bise à Tante Lucienne que l'on ne connait pas, mais bon.. 

    Ce petit garçon, lui en a marre de faire des bises pour dire "bonjour". Il nous explique pourquoi c'est pas agréable de faire la bise à celui qui pue, qui pique.

    Un livre très drôle mais qui permet aussi de parler avec son enfant des codes de la politesse avec beaucoup de joie, et de sourire. 

    Les illustrations sont trés réussies.

    Quant à la plume de Carole, elle est aussi pertinente, douce et limpide qu'elle s'adresse à des enfants ou à des adultes. 


    Collection Princesse Parfaite - Fleurus - Fabienne Blanchut

    princesse parfaite.jpgUne sympathique collection pour nos petites filles. Des histoires qui prennent leur source dans notre quotidien, dans le quotidien de nos enfants.

    Des illustrations très agréables et artistiques. 

    Cette collection a un avantage non négligeable. Les livres peuvent être lus, manipulés par les enfants dès leur plus jeune âge, les pages étant plastifiées et étant lavables. Par la suite, maman et papa pourront lire l'histoire, puis l'enfant pourra lire seul. 

    Une collection qui plait à toutes les petites filles. Dès deux ans. 

     

  • Ca bouge sur la Côte d'Azur

    Fabienne Blanchut, artiste écrivaine, vous attend à la FNAC de Nice,

    ce dimanche 4 décembre.

    L'occasion de rencontrer une jeune femme talentueuse, souriante et très sympathique.

    L' occasion de faire dédicacer quelques livres qui trouveront place au pied de votre sapin, pour le plus grand bonheur de nos enfants.

    Alors on n'hésite pas, on fonce, on se fait plaisir, on prépare Noël dans des conditions charmantes. 

    princesse parfaite.jpg

    Et puis, j'y serais aussi.