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guillaume robert

  • FeStival du Livre de Nice - Juin 2013 - Partie 2

    Cette deuxième, et avant-dernière, journée s'annonce particulièrement riche en rencontres, en retrouvailles. J'ai hâte, et paradoxalement je prends mon temps pour me préparer, profitant de ce samedi matin en famille. 

    Presque onze heures, mon fils aîné m'a abandonnée pour trois mois, alors je m'en vais partager un café avec mon amie Anita. Oui, Anita, celle qui était là aussi l'année dernière à mes côtés. Café sur la Place Masséna, puis direction la place Gautier. 

    Je ne lui laisse pas le temps de se promener, je la dirige avec une certaine autorité, mais beaucoup de complicité au stand G4. Elle doit rencontrer Catherine et son Enfant de Calabre, aux Editions Héloïse d'Ormesson. Je  lui offre, Catherine lui dédicace, et Fabienne Blanchut nous rejoint pour des retrouvailles tant attendues, et pour me remettre les Coquinettes pour la malicieuse Malizzia. Nous prenons rendez-vous pour midi, en attendant je reste avec mon amie Anita, et nous nous promenons (ou piétinnons précisemment) dans ce dédale auquel je ne me fais pas. 

    Midi : Anita m'embrasse, rendez-vous demain matin, et hop hop je rejoins mes amies Catherine et Fabienne. Loin de la foule, des auteurs, nous discutons de tout et de rien devant une salade et un verre. Nos retrouvailles relèvent de la sphère privée, alors passons au  début d'après-midi, mais MERCI les amies. Hâte de vous retrouver.

    Quatorze heures trente : certains auteurs tant attendus sont derrière leurs piles de livres, le sourire sincère ou figé. C'est ainsi qu'une auteure me recevra, et me fera fuir. Son air détaché, antipathique a cassé mes envies de rencontres. Clémentine Célarié arrive, naturelle, souriante. Se pose à côté de Richard Bohringer, et là une demi-heure surréaliste. Je me retrouve au milieu d'eux deux. Nous discutons à bâtons rompus, ils  sont simples  et surtout  égaux à eux-mêmes. Pas de distorsion entre la fiction et la réalité. J'apprécie simplement. 

    Café avec mon cher G. Cela aussi relève de la  sphère privée, mais quel moment. Merci G.

    Et puis, la fatigue, la jambe qui fait mal, qui est douloureuse, alors je me pose au Stand G2, accompagnant Isabelle Alexis dans ses dédicaces, et c'est parti pour deux heures de fou-rire et d'anedoctes improbables, mais oh combien réelles. Isabelle apprendra un nouveau mot (tout comme  moi) : chagasse... Nous n'avons toujours pas compris ce que ce dernier signifiait, mais la dédicace a été faite à Chagasse. (Si tu me lis, explique moi ce que c'est donc)... Et ces deux jeunes hommes, qui demandent à Isabelle si son livre parle de la Corée. Regards interrogateurs entre nous ? Pourquoi la Corée ? Ben, y a PSY dans le titre, donc Corée.... Sans voix nous sommes restées. Et puis, cette dame attendrissante qui cherche un éditeur pour son autobiographie, et ce jeune G. qui en un tour de pirouette nous a échappé... 

    Bref, après cette pause fort sympathique, retour dans les allées. Continuer mes achats, mes rencontres, et comprendre comment se monte un FeStival du Livre. Que de découvertes !

    Ma journée tire à sa fin, il est presque dix neuf heures. Je m'en vais quand soudain un homme me regarde, me décroche un sourire. Qui est-il donc ? 

    Je cherche, sa trombine me parle.. Il m'accoste, me demande si je suis bien Bérangère. Ben oui, je réponds, un peu méfiante. Il se présente. Il se nomme Nicolas Rey. 

    Je rentrerai plus tard chez moi donc, et reviendrais demain.


  • 10 000 lecteurs = 10 Livres à gagner avec les Editions Flammarion


    Concours A posteriori.jpg

    Vous dire combien je suis super heureuse serait ridicule, car aucun mot ne peut exprimer ce que je ressens.

    Grâce à vous tous, j'ai dépassé les 10 000 lecteurs sur mon humble blog qui grandit de jour en jour. Grâce à Guillaume, Barbara, Kévin, Sophie, Vanessa, Sabrina, Stéphane je me suis lancée dans l'aventure de la blogosphère voici moins d'un an, et jamais je n'aurais pensé en arriver là. 

    Pour fêter ce succès, que je me dois de partager avec vous, je lance donc mon premier jeu-concours.

    A la clé dix livres d'André Boris à gagner pour mieux connaître les signes astrologiques que sont le Lion, la Vierge ou encore le Scorpion. Et tout cela avec la collaboration des Editions Flammarion.

    Pour cela, il suffit de répondre à deux questions (les réponses sont cachées dans mes différentes chroniques), et rédiger un texte de 30 lignes maximum sur le thème "littérature et astrologie". Alors tous à vos plumes !!!


    Les textes des dix gagnants seront publiés ici même

    Question 1

    Quel est le signe astrologique, et l'ascendant de la blogueuse d'a posteriori, a priori ?

    Question 2

    Quels sont les prénoms et noms de la charmante diététicienne que l'on retrouve dans les trois romans d'André Boris ?

    Texte libre (prose, poésie, nouvelle, essai philosophique...Bref, ce que vous voulez) et original sur le thème de "littérature et astrologie", d'une trentaine de lignes maximum.

     

    Répondez à ces questions, prenez votre plume et envoyez un mail à berangere.lanteri@gmail.com ou cliquez sur "me contacter" en haut à droite 

    Les gagnants seront connus le dimanche 01er Juillet... Alors faîtes passer le message, l'information et surtout bonne chance à toutes et à tous !!!


    Et encore 10 000 MERCIS à vous tous, à André Boris et à Guillaume Robert pour sa collaboration et le super flyer.


     

  • Sophie au Flore de Sylvie Bourgeois aux éditions Flammarion

    Sylvie Bourgeois, Sophie, Flore, roman mai 2012, comédie, Flammarion, Guillaume RobertAlors que Sylvie est plongée dans le Festival de Cannes, son héroïne se ballade dans les rues parisiennes et a pour QG le fameux café de Flore, d'où "Sophie au Flore".

    Ce deuxième roman est paru hier, date à laquelle s'ouvrait le 65ème Festival de Cannes. Sophie, quadragénaire qui est humainement fréquentable, comme elle aime à le dire, nous amène dans sa nouvelle vie parisienne. Après les paillettes cannoises, nous voilà, plongés à Saint Germain des Près.

    Sophie quitte Annecy, son mari Sylvain, sa vie confortable, très confortable même, et surtout un homme qui l'aime. Tout ça pourquoi ? Pour un super concept, qui entre nous soit dit est à exploiter, "créer un centre d'éducation sexuelle, calqué sur le modèle des Weight Watchers", après son essai (sans succès) de vente de laines péruviennes et de tricotsà confectionner soi-même. Bref, notre Sophie est toujours aussi délurée, débordante d'énergie et d'idées, et de cela on ne s'en lasse pas.

    Départ d'Annecy donc pour Paris, et commence les galères de Sophie. Location d'une chambre chez une vieille dame pas très aimable. Quant au confort, n'en parlons pas. Le choc est grand pour Sophie, plutôt habituée au grand confort. Un peu déprimée, Sophie téléphone à cet homme, Henri,  rencontré dans le train. De là, notre héroïne va rencontrer du monde, du beau monde car Henri fréquente les plus beaux endroits et connait du monde. C'est à ses côtés qu'elle s'en va faire ses premiers pas au Café de Flore. Ce  café dont tout le monde parle, que son amie Géraldine lui a décrit maintes fois. 

    De rencontres en rencontres, Sophie tente de vendre son concept de centre d'éducation sexuelle, va se lier d'affection avec un coach sportif et une "timbrée".

    Son franc-parler ne l'a pas quitté, elle sait communiquer avec un brin d'humour qui nous plaît bien. "J'ai également un sens inné de la communication. Vous voulez savoir pourquoi ? Parce que je m'intéresse aux gens. Sauf les cons, je ne leur laisse pas une deuxième chance de m'emmerder. Je ne crois pas que les gens puissent changer" 

    Sous ses airs, Sophie reste une femme sensible et ce trait de caractère nous fait l'aimer davantage. "Cela fait des années qu'elle n' pas prêté attention à un autre homme que Sylvain et se découvre fragilisée par ce sentiment de bien-être qu'elle sent naître dans son coeur." 

    Au fil des pages, Sophie abandonne quelque peu son projet, se réjouit de ses différentes rencontres avec la gente masculine, de Jean-Paul à Henri en passant par d'autres hommes que l'on peut aimer ou détester. Géraldine, déjà présente à Cannes, est aussi au côté de son amie.

    De rendez-vous professionnels, en rencontres amicales et/ou étranges, Sophie s'adapte à cette vie dans le quartier de Saint Germain des Près. Quelques personnages nous feront penser à des personnalités bien réelles, telle cette charmante femme qui se prénomme Sylvie et qui fréquente le Flore. 

    Je vous laisse le soin de découvrir la fin de ce roman, fin à laquelle je ne m'attendais point, mais qui est en adéquation avec le caractère de Sophie, car il faut le rappeler, le seul but de Sophie est d'être humainement fréquentable, et elle est. Cette vieille dame, logeuse, le découvrira et sera alors la plus heureuse des vieilles dames. 

    Merci à Sylvie de nous livrer les fabuleuses aventures de Sophie, quadra dans l'air du temps, authentique et humaine. 

    En attendant le prochain opus, vous pouvez suivre Sophie en direct de Cannes

    http://www.cannes.com/index.php?option=com_content&view=article&id=12076&Itemid=2457922&lang=fr

    Sophie au Flore - Sylvie Bourgeois - Editions Flammarion - 18 euros

     

  • Salon du livre - Paris - Partie 2

    En ce samedi 17 Mars, aux alentours de quatorze trente, je flâne donc dans les allées du SDL, tandis que mon ami Kévin vaque à ses occupations professionnelles. Et oui, ce jeune homme est très demandé. 

    Je profite de ce moment pour me rendre dans les allées consacrées à l'éducation, mais point de découvertes exceptionnelles. Le monde du livre pédagogique et didactique serait-il en crise, ou dans l'attente des présidentielles, qui sont souvent le re-nouveau des programmes scolaires ?

    14 heures 30 : Je me dirige tranquillement vers le stand Flammarion, que l'on ne peut rater. Tranquillement mais difficilement. Pire que les heures de pointe niçoises, l'équivalent du métro parisien bondé... Une fourmilière se met en place dans les différentes allées. Avouons que du beau monde est attendu : Katherine Pancol, Agnès Abecassis, Tatiana de Rosnay, Annie Ernaux.... 

    Je me fraie un passage dans les allées, fort bien organisées par ailleurs, de Flammarion. Un stand structuré, et qui permet le déplacement, ce qui est fort appréciable. Je suis à l'affût de nouveaux romans à dévorer, de nouveaux livres... 

    "A cause d'un baiser" de Brigitte Kernel et "Le livre qui rend heureux" d'Arthur Dreyfus se retrouvent parmi tant d'autres livres entre mes mains, pour cause de cadeaux à quelques amies niçoises. 

    L'heure tourne, bientôt quinze heures. Je me fais discrète mais mon oeil cherche mon cher ami G. dans cette foule. Je le vois, il est là, là-haut entourée de Brigitte Kernel, Simonetta Greggio et Pierre Stasse. 

    L'heure des dédicaces a sonné. Je prends place dans la file d'attente de Brigitte Kernel. Avec impatience et patience, j'atttends. Le coeur serré, la joie qui m'envahit, et le plaisir de revoir G. Enfin, nos regards se croisent, les présentations se font entre Brigitte et moi, Simonetta et moi et Arthur et moi. Je suis intimidée mais contente, heureuse. 

    Comme une enfant, je demande la dédicace à Brigitte pour mes deux amies niçoises, échange avec cette auteure d'une simplicité et d'une gentillesse indescriptible. Belle, naturelle, la parole douce et l'esprit vif, Brigitte est telle que je pensais, et j'adore.

    Je passe à Arthur, même scénario. Il me dédicace pour mon amie Anita ce livre qui vous donne le sourire, et vous fait voir la vie du bon côté. Un livre pas comme les autres, pour un regard pas comme les autres. 

    Moment personnel avec G. toujours égal à lui-même : gentillesse, attention, adorable...et mille et une pensée pour Marie, malheureusement absente en ce jour. 

    Je m'en vais ravie, rendre visite à Pierre Stasse, l'auteur du superbe "Hôtel Argentina". Je retrouve Pierre, assis, seul et me présente. Ce jeune homme m'impressionne, il est d'une douceur étonnante et déconcertante. Il est modeste, intelligent et franc. Une très belle rencontre.

    Bientôt, je dois m'en aller pour retourner à Nice, et je n'ai pas l'envie. Je suis bien dans ce monde là, je suis à l'aise. Mais avant de m'en retrouver mon métro parisien, mon RER B, je retrouve Kévin pour une dédicace de la grande Annie Ernaux. Au passage, je croise Sophie, blogueuse de Sophielit. Elle ne me voit pas, et je n'ose l'approcher.

    Livre d'Annie Ernaux, dédicacé, l'heure du retour est proche. Juste le temps de faire un coucou à Jérome Attal (et une photo s'il vous plait), un au revoir à Stéphane Millon et de faire connaissance avec Sophie qui a organisé avec Kévin un regroupement des blogueurs littéraires. 

    Je quitte le salon du livre, ennivrée de cette journée et de toutes ces rencontres. Le temps fut trop court, mais les émotions fortes. Des regrets aussi, celui de ne pas avoir re-croisé le doux sourire de Carole Zalberg, et celui de ne pas avoir rencontré Sonia David avec qui un rendez-vous était fixé pour dix-huit heures. Mesdames, ce n'est que partie remise, je vous promets. 

    Le monde parisien, le monde littéraire sont des mondes dans lesquels je me suis sentie comme un poisson dans l'eau. Les rencontres y sont humaines et sincères, même si éphémères pour certaines. Je suis comblée, et je ne peux décrire tout ce flux d'émotions qui m'envahit alors. 

    C'est promis, je reviendrai et je vous remercie toutes et tous de votre accueil en ce samedi.

    Mille mercis à celles et ceux qui se reconnaîtront et un très grand merci à mon bad boy sans qui  je n'aurais pu me rendre dans la capitale. 

    Kévin ne change pas ;-)

    Cher G. : Je kiffe tes baskets et ta cravate !!!

  • Méfiez-vous de la vierge d'André Boris - Flammarion


    Mefiez-vous-de-la-Vierge_fiche_livre.jpgPremier roman, d'une longue série annoncée (tous les signes devraient avoir leur roman), qui nous fait découvrir le signe de la Vierge à travers le personnage attachant de Charlotte Ropraz, diététicienne.

    Acheté un beau samedi du mois de juin au Salon du Livre de Nice, j'ai refermé ce livre le dimanche soir. Point de malentendu, j'ai refermé le livre après l'avoir lu entièrement, bien évidemment, mais surtout je l'ai beaucoup apprécié. 

    Constat 1  :

    Ce roman n'a pu être écrit par cet homme charmant au regard profond que j'ai rencontré en personne. Non, un homme ne peut avoir cette sensibilité là. Et pourtant, oui, c'est bien André qui a écrit ce roman. Une plume délicate, tendre, attendrissante. Une belle histoire d'amour entre deux personnes que tout oppose au départ et pourtant ! Une philosophie de vie distillée entre deux chapitres. Une belle réussite pour ce premier roman.

     

    Constat 2 :

    Les médias nous vantent ce livre pour les "lectures d'été", comprendre lecture légère. Mais méfiez-vous d'André Boris, car le livre est loin d'être léger. Pour ce, il faut être pourvu de  quelques neurones, creuser sous les mots, les phrases, et le lecteur pourra alors découvrir ce qu'est réellement un(e) vierge. Tout est dans la finesse chez André. 

    Constat 3:

    André Boris est un écrivain qui n'a pas froid à la plume.

    Un livre à lire et à offrir à tous ses amis "vierges"

    en cette période vierge. 

    Hâte de découvrir son deuxième roman "Attention au scorpion", dont la sortie est prévue pour le 14 septembre aux éditions Flammarion, sous la houlette de Guillaume Robert.

     

    ATTENTION AU SCORPTION.jpg


  • Miss Saturne de Barbara Israël (Millon Editeur - J'ai lu)

    miss saturne.gif

    Miss Saturne de Barbara Israêl (Edition J'ai Lu - Nouvelle génération 9175 ; Stéphane Million Editeur, 2009, 208 pages)

     
    "Et j'ai cette vision lisse et impeccable comme un monochrome, que moi, Mercy, je serai toujours cette fille de nuit, à la recherche d'un truc qu'elle ne connaît pas. Un idéal."
     
     
     "Le bonheur est un souvenir qui fait pleurer. L'ennui avec lui, c'est qu'il caresse à rebours."
     
    Mercy, Clara et Tom sont trois amis à la recherche d'un idéal, qu'ils n'atteindront certainement pas, voire jamais. Leurs aventures, rythmées par les musiques New-Wave, nous entraînent dans le Nice nocture des années 80.

    Barbara nous plonge dans les illusions et désillusions de trois adolescents, où l'on se reconnaît à un moment ou à un autre.

    Les références musicales sont nombreuses, connues et moins connues, et sont même les titres des trente-quatre chapitres de ce roman.  

    L'écriture est fluide, le vocable est simple, parfois cru, et c'est cela même qui fait de ce roman un plaisir de lecture. Il faut se méfier de la simplicité d'écriture de Barbara. Sous des mots simples, on peut y lire le mal être d'une génération, les rêves, les pertes de repère de l'adolescence. Tout y est décrit de manière très subtile. 

    Un livre à lire absolument en cette période estivale, à éviter pour les niçois et niçoises en période de Noël.