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paris

  • Une nouvelle ère : Gérald Cohen

    Couv_def.jpgVous ne pouvez pas ne pas connaître Gérald Cohen. Cet homme quadragénaire (si, si je vous assure) évoluant dans le monde de la mode, créateur de la Babybrand, inovateur, passionné et passionnant. Son Arianne s'appelle Laure. 

    Nos deux mondes opposés se sont rencontrés via le réseau social Facebook, via une amie commune, auteure, et tout ça pour une paire de lunettes que Sophie à Cannes portait et que j'enviais : des Cutler and Gross.

    Le virtuel s'est alors révèlé déclencheur d'amitié entre nous. Quand le publiciste parisien rencontre l'enseignante niçoise. Depuis lors, nos échanges sont humour, politique, écriture, mode...Le monde de Gérald quoi. 

     

    Si aujourd'hui, je consacre à Gérald un premier billet, c'est pour qu'à votre tour vous fassiez connaissance avec cet homme complexe, amateur d'humour, ayant l'oeil vif sur tout ce qui l'entoure : la mode, la politique, l'humain, les filles, la vie parisienne. Son sens du détail, ses critiques vives déplaisent à certains, mais si l'on est doté d'un minimum d'intelligence et de finesse, alors on ne peut qu'adhérer au monde de Gérald. 

    Sous ses faceties, Gérald en a dans sa trombine. Il a donc décidé de prendre sa plume pour nous livrer une analyse pertinente de la mode, révélateur du monde qui change. Mais comme Gérald ne peut faire les choses comme tout le monde, il n'a pas opté pour le support papier, pour le livre, mais pour le net. Sa plume vive, grinçante, parfois dérangeante vous ménera de Barak Obama, à Chanel, en passant par Zadig et Voltaire, le luxe, l'amour... Bref, l'analyse de Gérald est pertinente, habilement formulée, et vous dessine au bord des lèvres un sourire. 

    Je vous laisse donc découvrir son oeuvre épistolaire, qui au-delà de ce que je viens d'énoncer a un avantage pour tous, on peut lire dans le désordre. Les chapitres se suivent mais ne se ressemblent pas. On peut surfer de la lettre A à la lettre Z, de la lettre Q à la lettre X. 

    Pour ma part, mais cela reste très confidentiel, j'ai un faible pour la préface de ce livre. 

    Je vous souhaite une très belle lecture, vous invite à partager vos impressions, et vous donne rendez-vous ici : http://www.wildwildbaby.com/

  • Paris au mois de mai

    IMG_0488.JPGUne fois n'est pas coutume, cette note ne vous fera pas part de mes dernières lectures. Et pourtant Dieu sait que je me dois de chroniquer très très rapidement mes quelques dizaines de livres lus ces derniers temps. 

    Ok, promis je vais le faire au plus vite...C'est bien parce que c'est vous, chères et chers internautes fidèles et de plus en plus nombreux.

    Ce soir, malgrè quelques galères de billets, j'ai quasi bouclé mon programme parisien pour la semaine prochaine. Je vous promets, dès mon retour, peut-être même en direct, un compte rendu illustré de quelques photos.

    Au programme, visite de la capitale, bien évidemment, mais surtout rencontres littéraires et amicales. Et oui, la petite provinciale que je suis, et j'assume, s'en va battre le pavé parisien pour partager, ici et là, des moments de détente avec quelques auteures et auteurs qui ont une place importante dans mon coeur. 

    Quelle joie, quelle excitation, mais aussi quel stress. J'espère être à la hauteur ;-), comprendre par là, ne pas me laisser envahir par mon grand respect et ma grande admiration pour elles, pour eux.

    J'ai hâte, vraiment, et vous promets un compte-rendu, très certainement en plusieurs notes.

    Je vous dis donc à très vite, et soyez à l'affût, des surprises vous attendent.

    A vite, à très vite. 

     

     

  • Ma visite au salon du livre de Paris

    Aéroport de Nice, 6h20, 12° : décollage pour Paris

    Aéroport Charles de Gaulle, 7h45, 9° : RER B, métro ligne 6 changement pour la ligne 12, et quelques mètres pour arriver à la Porte de Versailles, lieu où se tient le salon du livre 2012.

    JE suis ENFIN à Paris, heureuse, un peu stressée je l'avoue. Le virtuel "facebookien" va faire place à la réalité. 

    9h10 : en plein changement de ligne de métro, un appel : Kévin d'Actulliteraire qui me propose un café avant de nous rendre au SDL. Marché conclu. Quelques dizaines de minutes plus tard, la rencontre a lieu. Le virtuel de nos relations fait place à une rencontre, une vraie, autour de deux formules express petit déjeuner, place du Commerce. Qu'il est étrange de constater que les mots nous viennent facilement, une complicité s'installe, nous partageons, rions, parlons de tout et de rien, et je note surtout que ce charmant jeune homme est un séducteur : il arrive avec un présent pour MOI. Merci, KEVIN.

    Waouhhhhh, mes premières heures parisiennes sont très appréciables.

    Après ces quelques minutes en tête à tête, nous nous rendons au SDL. En cours de route un bip sur mon Iphone me rappelle que j'avais rendez-vous avec Fabienne Blanchut, auteure de la série "Princesse Parfaite" devant l'entrée des auteurs. Merdouille. Je lui réponds, et lui promets de venir la voir dès mon arrivée, pour le plaisir de la revoir, et pour honorer la commande de ma princesse Malizzia, grande lectrice des "Princesses parfaites". 

    Toujours accompagnée de Kévin (nous passerons la journée ensemble), direction le stand Grasset pour rencontrer l'équipe du "Yark", superbe album de jeunesse, lu à  mes élèves et adoré par eux. Mais, voilà, à Paris, rien ne se passe comme on peut le prévoir. 

     

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    Au détour d'une allée, un surfeur du pays Basque, qui peut se faire appeler Dieu, est là : sourire charmeur, l'oeil pétillant et réveillé. Arrêt obligatoire. Comment ne pas céder à la tentation d'embrasser Harold Cobert ? Présentations faîtes, le virtuel devient réalité. Déçue ? Point du tout, bien au contraire. Harold est un trentenaire bien dans ses baskets, l'allure dandy, le cheveu fou...Il pourrait être l'icône d'une marque de vêtements fort connue, si je vous assure. Ce mec a tout pour lui, et il est simple. Je repars, bien évidemment, avec son dernier roman dont il faut se méfier du titre, et me promets de retourner le voir dans la journée car un de ces romans m'interpelle...

    Une heure et quelque plus tard, je suis de nouveau avec Harold et Kévin. La tentation est trop grande, un deuxième roman de Monsieur Cobert est entre mes mains. Nous profitons tous trois de ce moment pour faire une pause clop (première de la journée), et la discussion est plutôt orientée vin et gastronomie, j'adore.

    Nous arrivons à bon port (Stand Grasset), re-présentation par Monsieur Kévin, en personne. Ravie de rencontrer Monsieur Bertrand Santini. Cet auteur qui a su embarqué, dans les aventures du Yark, ma trentaine d'élèves. Échanges pédagogiques, philosophiques, réflexions sur la pauvreté du vocabulaire des enfants, et notre accent chantant du sud à tous deux (Monsieur est aixois, je suis niçoise). Pendant ce temps, Laurent Gapaillard, illustrateur, dédicace en dessin sur le stand. 

    L'heure tourne, la fatigue se ressent un peu mais la joie intérieure d'être ici à Paris ne m'atteint pas. Nous filons rencontrer Fabienne, et c'est à mon tour de présenter mon ami à l'auteure adorée de ma fille. Même scénario, discussion avec Fabienne, achat des commandes de deux princesses niçoises, dédicaces et cette promesse de se revoir vite, très vite avec Fabienne, une amie de l'ombre, mais toujours là dans mes moments difficiles, comme dans mes moments joyeux. 

    Je n'ai plus aucun repère au milieu de toutes ses allées, mes yeux sont happés par ces livres qui s'exposent par milliers, et mon âme de lectrice flâne d'ici et de là. Quand tout d'un coup, mes yeux sont attirés par cette silhouette, ce visage que je connais. Carole Zalberg est là, devant moi et son sourire vous emporte. Carole, découverte cette année, qui m'a émue et touchée. Nous nous embrassons, nous nous reconnaissons et nous donnons rendez-vous dans l'après-midi. Malheureusement, à l'heure de cette rencontre, je ne sais pas encore que je n'aurai le temps nécessaire de retourner voir Carole. J'en suis désolée, mais j'emporte dans mon Sud, son sourire et son regard.

    Kévin s'absente, pris par ses obligations de super blogueur, et je suis donc seule à errer dans ce Salon du Livre qui me procure un plaisir fou. Je m'en vais donc à l'allée T81, à la rencontre de Jérome Attal et de son éditeur, Stéphane Millon. Quelle rencontre !!! Jérome n'est point là, mais Stéphane est bien présent. Un remake de Gaston Lagaffe, un homme charmant et charmeur. Je fais l'acquisition de "Si tu meurs, je te tue", et je suis un peu Marthe d'après Stéphane. Je vous en dirai plus dans quelques jours !!!

    Un coup d'oeil à ma montre : il est quatorze heures trente. Je m'octroie une pause cigarette sur le parvis du Salon, sous la pluie fine qui commence à tomber. En même temps, je suis à Paris, j'aurai pu penser à embarquer un parapluie et non pas ma paire de lunettes de soleil qui ne me servira à rien en ce jour.

    La suite de ma journée va être un pur moment de bonheur et de rencontres dont j'avais hâte, vraiment.

    A suivre, dès demain

  • Les petits succès sont un désastre de Sonia David - Robert Laffont

     

    les petits succes.jpg

    Le premier roman de Sonia David, alias Sonia Rachline, est paru la première semaine de janvier. Ainsi commença mon année 2012 d'un point de vue littéraire. 

    Mon premier sentiment, alors que je n'ai pas commencé la lecture, est "Espérons que cela en vaille la peine!". Pourquoi me direz-vous ?

    Tout simplement parce que ce roman compte quelques quatre cents pages et des broutilles, et qu'il s'agit d'un premier roman. Je suis aussi un peu "en alerte" parce qu'à la lecture de la quatrième de couverture, je me sens lectrice qui ne sait pas où les mots vont la mener. Donc un peu d'appréhension.

    Quelques pages lues, et ça me plaît, ça me plaît même bien. Je ne sais trop où va me mener la plume de Sonia, je me demande comment, quand Rose va-t-elle gagner cette fameuse somme d'argent qui va lui permettre de prendre une année sabbatique pour écrire. Je me promène dans Paris. Je me situe fort bien dans le quartier du Papillon. Je suis l'ange de Roze, et je vis ce qu'elle vit, ce qu'elle décrit. 

    Page 30, je me prends un fou-rire, seule dans mon lit, le livre dans ma main droite se perd alors dans les plis du lit. Newman, François Hollande, Carrefour et Gore Vidal sont réunis pages 30 et 31, et on assiste à un remake des "Bronzés font du ski", en tout cas de mon point de vue, et je ris, je pleure. Sonia a une plume vive, et humoristique. Ça commence bien, très bien.

    Au fil des pages, je découvre la Pap'Team qui se réunit le soir au bistrot. Ils sont parfois tous, parfois il en manque quelques-uns, quelques-unes, et puis il y a le petit nouveau : Vincent. Vincent pas apprécié de tous, qui ne cesse de plaisanter, avec son propre humour. Comme il aime à le dire, il a vraiment l'impression d'avoir un an de conneries en stock. (p119)

    Vincent, je suis comme Zero, je t'aime moi aussi, même si notre amour sera impossible, je te le dis, ici et maintenant. 

    Emma, l'amie avec ses démons, ses faiblesses, ses qualités. Emma qui se précipite dans les bras d'autres existences  pour se reposer de la sienne (page 30). 

    Dix amis qui s'aiment autour de Rose, dite Zero. Ils l'aiment tous, pendant un temps, mais ne s'aiment pas obligatoirement les uns, les autres. C'est le propre de nos amis. Nous les apprécions, mais entre eux, ça ne passe pas toujours. Sonia sait nous livrer ces petits moments qui font que l'on appelle une relation "Amitié". Elle maîtrise avec délicatesse et, avec finesse les liens humains entre des gens au fond si différents mais tous ancrés au Papillon par un "je ne sais quoi" qui font que ces soirs d'apéro font partis intégrante de leur vie, de leurs rituels. 

    Inévitablement, on s'attache à cette bande d'amis, et comme eux, on a plus ou moins d'affinités avec les personnages. 

    Je suis Nélou pour qui lire va de soi. Aucun mérite à ça. C'est pas une gloire, c'est pas un exercice, ca fait tout simplement partie de la vie, de mon éducation. Une manière d'échapper à la province. (p199).  Mais je suis aussi Léo. Léo qui, jeune, ne s'imaginait pas sa vie autrement que joyeuse. Elle n'aimait pas être sérieuse, les gens sérieux l'ennuyaient et, l'ennuient encore, et pour qui la gaîeté est forcement une histoire à plusieurs. (p215)

    Je suis Fab avec un peu d'Alex en moi. Je suis Tica ou encore Merlin. Je suis eux, mes amis sont eux. 

    Chaque lecteur se retrouve dans ce roman, chaque lecteur est interpellé à un moment donné par les mots de Sonia, par ses réflexions sur la vie. 

    Je me fous de savoir ce qui relève du vrai dans ce roman, ce qui est du faux. Je me moque de la vie privée de Sonia, vie qui a influencé ce roman, qui en est peut-être même la substance moelle. Rien à faire, je suis sous l'emprise de l'encre, des mots qui se juxtaposent, qui se coursent au fil des pages. 

    Quelques longueurs par moment, ou peut-être quelque impatience de savoir, de connaître, en ma qualité de lectrice absorbée dans ces quatre cents pages.

    Une belle découverte, et un premier roman à saluer, qui n'est point un désastre, et qui, je l'espère, ne sera pas un petit succès. Un souhait : que mon présent écrit n'est point trahi l'intention de l'auteure.