Quand la première édition du Nice Music Live est synonyme de succès
Premier soir de la première édition du Nice Music Live au Théâtre de Verdure, en ce mercredi 15 juillet. Dès 20 heures, il devient difficile de trouver une place assise car le public est bien rendez-vous
Rendez-vous était donné à 19 heures pour retirer les accréditations qui permettront alors aux journalistes, photographes, staff d'être acteurs de cette première soirée du Nice Music Live by Nice Jazz Festival.
L'heure de retrouver quelques amis quittés voici trois jours au Nice Jazz Festival.
Pass autour du cou, nous voici donc dans l'antre du Théâtre de Verdure. Je m'attends à un parvis clairsemé, mais il n 'en est rien, loin de là : le public est au rendez-vous, et la foule se densifie au fil des minutes (et non pas des heures).
La première partie de soirée est assurée par The Low Budget Men, dont je vous causais dans mon article précédent. Le groupe s'installe sur la scène, et les premiers décibels se font entendre. Les auditeurs, ecocup à la main, se laissent entraîner par la musique rock embarqué par le Docteur Claude Mariottini, qui ne manque pas de rappeler l'existence de son association "20 000 vies", installée par ailleurs dans le Théâtre de Verdure. La foule se densifie encore, il nous faut jouer un peu des coudes pour remonter des crach barrières (zone devant la scène réservée aux photographes).
Une pause de quelques dizaines de minutes permet de se rafraîchir car la chaleur est encore de mise pour ce soir. Oui, il fait chaud et l'on tente même de créer des courants d'air avec les portails de sécurité, mais rien n 'y fait.
Les buvettes affichent une file d'attente de quelques dizaines de mètres, les gens causent entre eux, et l'on peut entendre ici et là que la ville de Nice est vraiment au top pour offrir une telle programmation, surtout juste après le Nice Jazz Festival. Certains revendiquent même le fait d'être niçois, une ville où ça bouge.
D'autres se questionnent sur l'artiste attendue en seconde partie, se demandant si elle est vieille ou jeune, quel genre de musique elle va offrir ce soir. Pas le temps de répondre, Deani Moore est là. Petit haut blanc, jeans large et guitare en mains, elle paraît frêle, toute fragile. Le regard un peu perdu, elle gratte quelques notes et la foule se fait silencieuse.
Deani Moore c'est de la tendresse, des émotions, de la douceur. On peut être surpris, un peu déçu, mais cette nana a du talent et ne demande qu'à grandir musicalement parlant.
La nuit est tombée sur le théâtre, les gens retournent se rafraîchir, le temps de prendre quelques notes et de partager un petit moment détente avec mes amis photographes, qui sont en grande forme ce soir.
Selah Sue ne tarde pas. Il est 22 heures déjà. Souriante, perchée sur des talons qui me font mal pour elle, vêtue sobrement, Selah Sue salue en français son public bien présent ce soir. Les trois premiers morceaux ne sont que douceur, interprétés dans une ambiance intimiste. Il faudra attendre le quatrième titre pour esquisser quelques pas de danse, se laisser embarquer par le coffre de voix de Selah Sue, digne d'une diva soul. Un show exceptionnel qui pour ma part m'a plus fait vibrer que sa dernière prestation au Nice Jazz Festival voici trois ans.
Il est temps de quitter le Théâtre de Verdure et de dresser un petit bilan à chaud : Ce Nice Music Live by Nice Jazz Festival est tout simplement une très belle réussite, un véritable succès.
Bravo à tous, et je vous dis, très certainement, à Vendredi place Masséna où l'on attend David Guetta.