Bilan de ces neuf jours de concerts : côté coulisses
Neuf soirs de concerts, neuf soirs de conversations, d'observations, de rigolades, de découvertes à partager avec vous, car malgré les paillettes, il y a de vraies rencontres sincères, et surtout il y a les gens de l'ombre qui ont œuvré durant des semaines pour vous offrir de tels moments.
Tout a commencé un certain mardi 7 juillet où l'on m'a remis, après quelques pérégrinations, le sésame convoité par beaucoup : l'accréditation presse pour le Nice Jazz Festival.
Le début d'un marathon de neuf soirées avait sonné. Je me savais accompagnée par deux amis photographes, rencontrés l'année dernière au même endroit et dans les mêmes circonstances.
De Thomas et Romain, je peux simplement vous dire que c'est deux là gagnent à être connus pour x raisons. Qu'ils me pardonnent ici-même si j'omets quelques informations. Ils ont un don pour déterminer l'angle de vue qui fera de leurs photos LA PHOTO incontournable. Ils manient l'humour avec finesse, ils se délectent d'une bière fraîche après avoir terminé leur boulot, ils ont l’œil avisé et attirent votre attention sur LE détail qui vous a échappé, bref ils sont un rayon de soleil en ces fins d'après-midi. Merci à eux pour tous les moment partagés, et promis les pan-bagnats seront livrés un de ces jours, et on se retrouve vite pour d'autres projets.
Mais cette année, le duo de photographes s'est agrandi, et devient alors un trio, avec la venue de Clément Matthieu (à vous de deviner quel est son prénom, quel est son nom). C'est son premier Nice Jazz Festival, et après une soirée un peu perdu dans les méandres du fonctionnement, il tirera son épingle du jeu avec brio. Ses photographies d'ambiance sont réussites, son humour est tout aussi agréable, avouons-le. Sa dernière soirée, celle de David Guetta, sera un peu empreinte de nostalgie de ces huit jours partagés.
Au détour d'un aller-retour entre les scènes et l'espace presse, je revois avec plaisir Laurent et Fred de 1 PLUS EN PLUS. Avec leur équipe, que le jeune Clément a intégré cette année, ils assurent le catering des artistes, du staff... de tous ces gens qui font de ce festival une réussite. Cette année leur parait plus "cool" que l'année dernière, les choses se déroulent sans embûche, c'est une équipe qui roule. De cette première expérience, Clément me dira que le premier soir passé, tout va bien et que c'est vraiment top de bosser dans cette ambiance, en plein air. Les deux espaces de restauration sont des havres de paix où il fait bon se poser un peu, le temps de se restaurer, prendre des forces pour repartir courir d'une scène à l'autre. Les plats sont tout simplement excellents et le choix est de mise.
Dans les coulisses du Théâtre de Verdure, vous croiserez une petite nana tout emplie d'énergie, sourire constant aux lèvres. Elle veille à ce que tout soit ok pour les artistes qui se produisent. De son pas alerte, talkie walkie vissé sur l'épaule, Florence ne rate aucune information, et répond présente à chaque demande spécifique. Vous ne l'entendrez jamais râler, ni même les yeux cernés car cette nénette on peut le dire, elle déchire.
Entre la scène Masséna et l'espace Presse, chaque soir qui se passe je croise un road, même plusieurs. Ces gars là assurent la mise en place technique des scènes. Eux aussi sont au service des artistes, répondent en un temps record aux contraintes horaires, et si le show est fait c'est grâce à eux aussi. Telles des fourmis, ils vont et viennent tirant caisses et autres matériel.
Ce point stratégique qu'est le "chemin" Masséna - Espace Presse, se veut l'endroit où je saluerai chaque soir la charmante et souriante Frederica Randrianome-Karsenty. Directrice du Nice Jazz Festival, c'est à elle que l'on doit ce NJF 2015 qui est encore une réussite. Cette femme m'impressionne : elle connait le nom et la fonction de chaque personne qui la salue, elle garde le sourire en toute occasion aussi, prend toujours deux minutes pour s'assurer que tout va bien. Merci Frederica pour tout.
Mais il ne faut pas oublier quelques petites fourmis qui par leur travail, pas toujours facile, ont fait de ce festival côté coulisses, un festival réussi et agréable à vivre. Je pense à Julie qui a en charge la gestion des photographes, à Audrey qui nous accueille chaque jour à l'espace presse et échange avec nous, à Sandrine toujours aussi souriante et accueillante, à Sébastien qui assure la communication des réseaux sociaux, et bien sûr à Miléna à qui je dois avouer que l'espion des mails n'a pas été identifié.
Pour le Nice Music Live, l'équipe est la même, et c'est appréciable. Mais c'est aussi l'occasion de revoir Corinne du Cri de la Marmotte, et quelques unes de ces marmottes qui œuvrent aussi pour que tout se déroule comme il faut. Charlotte gère les photographes avec professionnalisme, sourire aux lèvres aussi.
Cette année mes articles ont eu plus de succès que l'année dernière et je le dois en grande partie à Fred et Laurent qui ont partagé chaque jour mes articles, à Corinne du Cri de la Marmotte qui en fait autant chaque jour aussi, à Frederica qui a tweeté chacun de mes articles, et à Elodie Ching qui a demandé à me voir pour me remercier d'un de mes articles. C'est avant tout à moi de vous remercier Elodie pour le soin que vous apportez à l'espace Presse en veillant que tout aille pour le mieux, à vos venues chaque soir pour partager avec nous quelques minutes.
Et puis, pour en finir, un grand merci à Franck Viano sans qui je n'aurai pu vivre cette aventure humaine.
Il est l'heure de se dire au revoir, à l'année prochaine (ou plus tôt pour certains), c'est aussi l'heure de dire merci à Vincent de m'avoir laissé la liberté de partir chaque soir, de rédiger chaque matin mes articles, et de m'encourager tout simplement.