Jour 1 du NJF 2017 : un retour en force
En ce lundi 17 juillet, il me faut récupérer le Graal du NJF : la fameuse accréditation Presse. Après quelques minutes d'attente qui m'auront permis de constater que le dispositif de sécurité a été revu et re-pensé, me voilà dans les jardins Albert 1er pour ce premier jour du Nice Jazz Festival.
Suivez-moi, je vous embarque dans ma soirée où retrouvailles, rencontres et découvertes sont de mise.
Outre mon petit carnet, mes crayons, mes sucres et mon thé froid, je me suis parée de mes chaussures les plus confortables, car être accréditée presse sur le NJF ce n'est pas de tout repos. On marche, on va, on vient, on revient, on repart : bref, un bal incessant d'aller-retour que l'on ne compte plus.
19h45, l'heure pour moi de me diriger vers la scène Massena pour (re)découvrir Trombone Shorty. Venu voici quelques années sur la scène du Théâtre de Verdure, il m'avait quelque peu embarquée par son énergie débordante. C'est donc le cœur léger, le pas alerte (ce ne sera plus le cas en fin de soirée) que j'emprunte l'allée reliant l'espace presse à la scène. Face à moi, Fred et Lolo, les amis. D'habitude, nous galérons un peu à nous rencontrer sur le site (eux entre leurs différents catering, et moi avec mes fameux aller-retour), mais aujourd'hui tout est simple. Il en sera de même toute la soirée.
Quelques échanges de nouvelles quand soudain je sursaute : Florence pousse un cri pour me faire la surprise de sa présence côté Masséna. D'habitude Flo bosse au Théâtre de Verdure, mais cette année, elle a été "promue", la voilà au carré artistes VIP :)
Pas dix minutes que je suis là et me voilà déjà bien entourée. Mais le temps passe quand on discute, il me faut rejoindre la scène Massena car je ne veux absolument rien rater du concert d'ouverture. La foule est dense pour ce début de soirée. On y croise un gars un peu éméché avec son beau tee-shirt "AC/DC", deux parents d'élèves libérés de leurs enfants partis en colonie de vacances, d'une femme enceinte sur le point d'accoucher mais qui ne voulait absolument pas manquer cette soirée... L'éclectisme des spectateurs m'émerveille, et je me dis qu'après l'hommage émouvant du 14 juillet, les gens sont là au rendez-vous et continuent à vivre, à faire la fête, et j'en suis émue, touchée et heureuse.
Durant presque une heure, Trombone Shorty va enflammer la scène et nous offrir un show époustouflant, décoiffant, énergisant. Entre jazz et rock, le répertoire de Troy Andrews (tromboniste et trompettiste) fait la part belle aussi au funk et au R&B : tout ce que j'aime quoi !!! Ce mec est un génie, une voix qui résonne encore en moi, et un mec de scène. Le temps s'arrête, et je me surprends même à danser. Quelle belle ouverture de cette nouvelle édition. Le ton est donné ! Merci
Une pause s'impose après ce flux d'émotions musicales, et donc retour à l'espace presse. Je découvre alors un espace différent de 2015 et tout aussi accueillant, voire plus accueillant, plus zen. Les trois grâces sont toujours là. Déesses de la douceur à mes yeux, elles sont mises à l'honneur trônant au milieu des tables dressées pour nous proposer quelques amuse-gueules (délicieux par ailleurs) et quelques boissons. J'y retrouve Thomas et Romain, photographes de la mairie, qui n'ont rien perdu de leur humour et de leur gentillesse. Franck est aussi là, toujours aussi passionné, et toujours dans l'éducation nationale :)
Nous échangeons en attendant la prochaine scène. Corinne vient nous faire coucou, ma chère Corinne que je retrouve. Ces moments partagés sont doux et sont une parenthèse enchantée dans cette vie pas toujours facile. La musique a le secret de réunir les gens, et j'apprécie à sa juste valeur.
Il est temps de repartir côté Masséna, car oui je l'avoue en ce premier soir j'ai jeté mon dévolu sur cette scène. Hâte d'entendre le hip-hop pimenté de funk et de jazz des mythiques De la Soul Live Band. Deux pas et je rencontre Dj Maseo "Plug 3" qui tout sourire n'hésite pas à prendre la pause. Un artiste comme j'aime : simple, souriant.
Vous décrire le show de ce groupe ne m'est pas possible car je manque de mots pour traduire sur papier tous les ressentis, l'ambiance, l'électricité qui ont envahi la foule encore plus dense. Alors je vous poste quelques vidéos prises et vous demande de me pardonner d'avance de mon incompétence à prendre une vidéo comme il se doit.
Cette première soirée que j'appréhendais quelque peu, a été une soirée d'amour, d'émotions, de sympathie, de retrouvailles. Je remercie ici vivement Frédérica Randrianome qui par ses mots m'a touchée et beaucoup émue.
Il est temps pour moi de rentrer, de rassembler tous ses moments de vie partagés, ne serait ce que quelques minutes pour vous écrire un doux billet, et remettre en forme l'article consacré à Hancock, Herbie pour les intimes (hein Thomas et Romain).