Le Nice Music Live, version 2017 : deuxième édition
La deuxième édition du Nice Music Live,
une co-production Adam Concert, 105DB et la Ville de Nice
Le Nice Music Live a réussi son pari pour cette deuxième édition : rassembler, émouvoir et fêter la vie, tout simplement.
Pour cette année 2017, la programmation n'était pas des moindres. L'ouverture du Nice Music Live était assurée par les Insus le samedi 22 juillet, côté Masséna, avec en première partie le groupe Miss América, groupe niçois, notons-le. Foi d'accréditée presse, je n'avais jamais vu autant de monde dès 18 heures 30 sur le parvis Masséna. Les fans des Insus sont déjà là, vêtus de tee-shirt noirs de la dernière tournée de leurs idoles, armés de bouteilles d'eau et d'un calme qui me laisse pantoise. La chaleur ne les émeut point du tout. Je ne comprendrais jamais ce fanatisme, quoique.
C'est face à un parvis bondé, où il faut jouer du badge et du coude pour pouvoir circuler, que Miss América ouvre la soirée qui s'annonce Rock. Ce groupe niçois, que l'on doit à Patrice, assure sur scène et sait ambiancer le public. Même si je regrette quelque peu la bassiste initiale dudit groupe, j'avoue que la nouvelle bassiste à une pêche incroyable et un sourire gravé sur ses lèvres. Ces petits jeunes (excusez mon grand âge) ont du talent sans aucun doute.
Le temps d'un changement de plateau, le temps de s'hydrater, et voilà les Insus sur scène. C'est au fond du parvis que je suivrais le concert tant attendu, car la foule est pour moi trop dense. Il est impossible de bouger, difficile même de respirer, mais faut avouer que les Insus assurent le show et vous embarquent dans un autre monde (oui, je sais elle est facile). Les sexagénaires ont la forme, interagissent avec leur public, et ne sont avares de rien, si l'on peut dire ainsi. A l'écoute des titres, défilent les images de mon adolescence, et je me surprend à chanter à voix haute. Le registre des Insus fait réellement parti de la culture française, et ce n'est pas JR qui me contredira.
Vous ne savez pas qui est JR ? JR c'est le plus grand fan niçois, voir français, qui existe. Il suit les Insus à chaque concert, fait ainsi le tour de France, et embarque avec lui sa jeune fille Léna, une ancienne élève, qui elle aussi a été piquée par le fanatisme de son papa.
Bref, cette première soirée est une réelle réussite, et le public est conquis, à écouter leur bilan de cette belle soirée. C'est à la Petite Maison que quelques fans retrouveront Aubert et Bertignac, mais cela je ne pouvais le dire avant.
En raison de l'Iron Man, le NML, se repose en ce dimanche, pour mieux reprendre le lundi au théâtre de Verdure, avec la jeune et talentueuse Jain.
Un concert qui dépote, qui envoie, et que le public kiffe. Ça danse, ça chante, ça vit tout simplement. Qu'il fait bon de se sentir léger et de se laisser aller au son de sa musique. Merci Yodelice pour cette belle découverte, car oui il est le producteur de cette jeune fille. Vêtue d'un combi-short noir à col blanc (Merci Agnès B), Jain entraîne la foule dans ses compositions dansantes et ambiancées. Une très belle soirée, où chacun danse, s'éclate et se libère d'un je ne sais quoi.
Mardi soir, toujours au Verdure, l'ambiance sera à l'opposé. Faut dire aussi que Camille est dans un autre registre. Même si le public est moins nombreux que la veille, le public a répondu présent à l'invitation onirique de Camille. Si je suis moins fan de ce type de registre musical, je me dois d'avouer qu'il n'est pas désagréable d'écouter cette artiste, qui plus est a le sens de la mise en scène. Une soirée tranquille, douce et agréable.
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas (quoique), et l'heure de la clôture du Nice Music Live a sonné en ce mercredi soir où 3 DJ sont invités sur la scène Masséna.
Le public se fera un peu désirer, mais dès 21 heures le parvis sera comble. Le constat est un peu surprenant (ceci n'engage que moi). Je m'attendais à un public "jeune" mais point du tout, l'hétérogénéité est bien présente, cette soirée est ouverte pour les gens de 7 à 77 ans, sérieusement.
Si Synapson, duo français, arrive sans trop de mal à faire danser le public, il en sera pas de même pour le jeune Nicolas Monier, qui aura du mal à rassembler le public, ce qui est dommage.
Synapson met le feu, sans mauvais jeu de mots, et laisse après une heure de concert le public en transes, qui attend avec impatience la venue de The Avener.
Pas fan de ce type de musique, je me dois d'avouer que le son electro entraîne le corps à se déhancher, et à un certain lâcher prise. Le niçois Tristan a su se faire un nom, dépassant les frontières françaises. Julia l'a découvert avant tout le monde, et je comprends qu'elle ait craqué pour cette musique douce et ronde.
The Avener embrase la scène, interagit avec son public, envoie du lourd, et surtout il nous fera trembler d'émotion sur un Nissa La Bella plus beau que jamais. Envolée de confettis, envolée d'émotions, envolée de vie pour ce dernier soir.
Une très belle édition du Nice Music Live by le NJF, et bravo à tous !