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66 pages

  • Portrait chinois : Eric Neirynck

    Eric Neirynck.jpg

    Eric s'est prêté au jeu du portrait chinois, depuis sa Belgique natale. En pleine promotion de son dernier opus "66 pages", il a su m'accorder quelques minutes et je l'en remercie donc. 

     

    Eric, si tu étais : 

     

    Un signe de ponctuation ?

    Le point d'exclamation, je l'adore. Je l'ai toujours beaucoup employé peut être pour donner de l'importance même aux plus petites chose

    Une chanson française ?

    Je t'aime moi non plus. La chanson d'amour parfaite

    Un moyen de locomotion ? 

    Le train. Ça m'a toujours fait rêver les trains. Tout y est possible même les choses les plus incroyables

    Une œuvre d’art ?

    Plusieurs même, la série des nus de Modigliani. Une pure merveille

    Une devise ?

    L'euro ;)

    Un roman ?

    Voyage au bout de la nuit de LF Céline. La base de la littérature moderne pour moi.

    Un mot ?

    Angoisse. parce qu'il m'accompagne à chaque instant.

    Un adjectif ?

    Enorme. Comme moi physiquement :) plus sérieusement c'est celui que j'utilise le plus pour exprimer ma joie après une lecture.

    Une ville ?

    Paris. Rive Gauche de préférence

    Un philosophe ?

    Barthes, mais ce serait trop long d'expliquer pourquoi

     

  • 66 Pages d'Eric Neirynck - Zeugme éditions

    66 pages image.jpgLe dernier opus d'Eric Neirynck a atterri dans ma boite mail, à la seule initiative de son auteur. Je le remercie de cette intention délicate et qui m'a fait doublement plaisir. 

    Plaisir d'avoir un texte à lire, car on le sait tous je manque de lectures (humour). Plaisir que son auteur pense à moi après nos quelques péripéties. 

    Eric Neirynck édite chez Zeugme Editions son deuxième opus. Petite maison d'édition, qui je le souhaite deviendra grande. 

    Dès la première page, le lecteur est averti, il s'agit d'une histoire comme tant d'autres. Est-ce une fiction, une autofiction ? On n'en sait rien, et à la limite on s'en moque. Toutefois, si l'on connait un peu l'auteur, ne serait-ce que par sa page Facebook, on se doute qu'il y a du vrai, du vécu dans cette histoire. A quel moment ? Libre choix au lecteur. 

    Un homme, Eric (le narrateur, et non l'auteur, quoique...), est confronté à une rupture amoureuse très particulière, voire déchirante. Il nous livre ses états d'âme, son passé, son mal vivre, ses angoisses, ses certitudes aussi. Et c'est ainsi qu'il décide de se rendre chez un psy. Vous savez ceux qu' on appelle médecin et qui vous accueille avec une feuille, un stylo et vous écoute parler. 

    Eric décide de franchir les portes de ce cabinet médical, de se soulager de quelques quatre-vingts euros par séance pour se libérer de ses maux, et de ses mots. La première séance est courte, concise, frustrante. Se présenter, payer 80 euros, et partir sans tout comprendre. Et puis, réaliser que ça fait du bien, ou pas de mal, que de parler à une personne étrangère à notre mal. Et vient alors l'empressement du second rendez-vous. Tel est l'état de notre narrateur. Un mec un peu paumé, un peu à bout de souffle mais sans perdre le souffle. Un mec qui a des doutes, qui se pose trop de questions, et peut-être pas les bonnes.

    De séance en séance, Eric va coucher son malaise de vie sur du papier. Il va écrire, sous l'influence de sa psy, il va rencontrer son bonheur : Il et Elle rencontrés dans un train. Il en fait une histoire, son histoire. Il la conte à son médecin de l'âme. Entre deux rendez-vous il écrit son histoire. Et puis, cette séance où tout bascule. Où le désir s'emmêle, où le plaisir de la chair prend le dessus, où l'amour naît. Est-ce une bonne thérapie ? Et pour qui ? 

    Pour cela, il vous faut acquérir "66 pages", et vous le saurez. Mais surtout vous serez happé par la plume libertine, incisive d'Eric Neirynck. Les mots s'entrechoquent, se suivent et ne se ressemblent pas. Eric a affiné sa manière d'écrire depuis quelques années. Il garde son style direct, dérangeant, provocant mais oh combien miroir de notre société actuelle, sur un sujet banal mais tout aussi répandu. 

    On retrouve aussi les maîtres à penser de l'auteur : Céline et Bukowski. Grégoire Delacourt et Nicolas Rey sont aussi cités. Savant mélange des genres, des époques et des styles. 

    66 pages en chanson, c'est ici : Tes états d'âme d'Eric

     

    Facebook mon amour d'Eric Neirynck, c'est par là : Facebook mon amour

     

    66 pages d'Eric Neirynck disponible en version papier et numérique...