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alain biguet

  • Une Deep soirée au Nice Jazz Festival ce jeudi 11 juillet

    nice jazz festival,2014,massena,deep purple,alain biguet,daptone,har mar superstar,bernstein,mairie de niceJ-1 avant leur concert très attendu au TDV, Henri Butler, Steven Bernstein et The Hot 9 ont offert aux professionnels et aux journalistes un show case à l’espace Presse. Un pur moment de bonheur. Dans une ambiance intimiste et très jazzy, la cinquantaine d’invités est ravie. Les pieds battent la mesure, les têtes dodelinent, et les sourires se greffent alors sur tous les visages. Un air de fête s’empare de cet espace presse jusqu’alors un peu morose. Une très belle initiative, merci au Label Impulse et à l’organisation du Festival pour cette parenthèse enchantée qui se poursuivra dès 20 heures 45 sur la scène du Théâtre de Verdure, où le public est en plus grand nombre qu’hier. A croire qu’au fil des soirs, le public se fait de plus en plus nombreux et de plus en plus tôt.

    La scène Masséna bouillonne, quelques fans inconditionnels de Deep Purple sont déjà en place, collés-serrés au barrières de sécurité. Ils sont prêts à tout. L’attente ne leur fait pas peur, mais en plus elle ne sera pas si longue. Nikki Yanofsky, 20 ans, 1m65, débarque vêtue d’un short et d’un petit haut. Ce petit bout de femme a une voix à vous couper le souffle. Micro en main, rythme dans le corps elle saura avec charme, humour et sourire, embarquer le public au son de ses douces et chaudes mélodies. Une interprète qui a collaboré avec Quincy Jones, Stevie Wonder, Will.I.Am entre autres, et qui est un condensé de beauté, de charme et d’énergie avec une voix envoûtante. Une révélation. A écouter de toute urgence, vraiment.

    Pendant ce temps, Eli Degibri Quartet séduit les quelques deux milles personnes (voir plus) présentes avec son saxo et ses jeunes espoirs de la scène jazz israélienne. Ces morceaux musicaux sont des pépites, de la haute voltige même. Une belle découverte qui ne laisse personne indifférent. Cette soirée s’annonce détonante et surprenante.

    Mais ce soir sera aussi l’occasion de belles rencontres artistiques. Quand The Daptone Super Soul Revue rencontre Steve Bernstein à l’espace presse, l’émotion vous tenaille le corps. Sharon Jonesqui verse une larme dans les bras de Steve Bernstein, Charles Bradley, 70 ans, émue d’être à Nice, une ville qu’il affectionne. Bref, une rencontre hors du temps dans une ambiance zen et bouleversante.

    Les fans de Deep Purple affluent encore et encore. Du papy hard rockeur au gamin de sept ans qui écoute attentivement l’histoire de ce groupe que son père lui conte, le public est très hétéroclite mais en masse. Se déplacer d’une scène nécessite une bonne maîtrise du "jeu de coudes".

    Har Mar Superstar, un Philippe Katerine américain, est quelque peu décalé mais son talent est indiscutable. Passant de la soul sixties au rythm & blues, le public le suit sans hésitation. De 7 à 77 ans, aucune retenue : ça danse, ça rit, ça chante, et ça en redemande même.

    Arrive l’heure du dilemme : The Daptone Super Soul Revue ou Deep Purple. Pour certains le choix n’est pas, ce sera le TDV pour d’autres la scène Masséna.

    Le retour de Deep Purple est le sujet de conversation de ces milliers de personnes de l’espace Masséna. Quels sont les titres qui vont être joués ? Sont-ils en forme ? Vont-ils envoyer du lourd ? Et puis ici et là, le témoignage de certains qui les suivent depuis des années, telle cette mamie au look très BCBG, ou encore ce biker décidé à s’éclater, tenant son fils par la main.

    nice jazz festival,2014,massena,deep purple,alain biguet,daptone,har mar superstar,bernstein,mairie de niceIl est l’heure. La voix charmante de l’hôtesse annonce l’entrée sur scène de ce groupe mythique. Les photographes sont déjà en place. Les lumières s’allument, les premières notent se font entendre, et là ils entrent en scène. Ils : ces grands Monsieurs. Ces monstres de musique. Ces rockeurs qui ont plus de 45 ans de carrière. 
    Le show sera immense, fascinant, ensorcelant,magnétique, bouleversant, poignant. On est pris aux entrailles. On frissonne. On danse. On oublie tout. On est hors du temps. Des riffs détonants, de l’énergie virale. Bref, la scène Masséna est en feu. Il ne faut pas que cela s’arrête, la nuit est à eux, le public refuse de les voir retourner dans leurs loges. Un rappel se fait entendre. Deep Purple remonte sur scène le temps de deux morceaux. Car oui, tout a une fin. Et là il est malheureusement l’heure de partir pour tout le monde. Si le ciel est dégagé à cette heure de la nuit, les yeux des spectateurs sont emplis d’étoiles filantes ou pas. 
    Deep Purple a offert au public niçois un moment gravé à jamais, une bonne dose d’émotions, un retour dans le temps. La nostalgie frappe certains, d’autres, plus jeunes, sont fiers d’avoir vu, une fois dans leur vie qui débute, la légende du hard rock.

    Ce troisième soir est un succès, un triomphe. Personne n’oubliera, cela c’est certain.

    Et découvrez l'album photo de la soirée, et pour plus de photos c'est par ici : Alain Biguet

     

     

     

  • La deuxième soirée du Nice Jazz Festival

    nice jazz festival,09 juillet 2014,métronomy,electro deluxe,nice,festival,jazz,alain biguetLa pluie qui n’avait eu son carton d’invitation pour cette deuxième soirée a tenté de s’incruster, mais Sir Soleil et Sir Vent en ont décidé autrement. Merci à eux. C’est donc dans des conditions météorologiques agréables que la deuxième soirée du NJF s’est déroulée.

    La foule est clairsemée en ce début de soirée, mais quelques trentaines de minutes plus tard, le public est dense au théâtre de Verdure pour accueillir Vincent Peirani et Emile ParisienVincent l’accordéoniste est un musicien dont on n’a de cesse de parler (Prix Musicien de l’année 2013 par Jazz Magazine), et Emile le saxophoniste est reconnu dans le milieu (Prix Django Reinhardt en 2012, entre autres). Ces deux amis venus de Paris offre au public un dialogue musical à quatre mains. Il suffit de fermer les yeux, écouter et vous êtes alors le spectateur d’un dialogue entre un accordéon et un saxo, et le film déroule dans votre imaginaire. A vous d’en écrire les paroles. Mais vous pouvez aussi avoir ce sentiment nostalgique qu’il s’agit de la BO d’un film d’animation des années 50. Le temps de se remettre de cet étrange voyage, et vous voilà alors dans un cabaret, avec cette folle envie de danser et d’oublier les soucis du quotidien. Une très belle prestation, une belle découverte, et surtout un public qui applaudit plus qu’hier, qui bouge enfin et ose partager son plaisir d’être la.

    Sortir de cette ambiance pour rejoindre la scène Masséna où Electro Deluxe s’apprête à ouvrir les festivités. Electro Deluxe c’est cinq musiciens et une voix. Mais quelle voix. James Copley est déjanté, énergique. Sur scène il explose et sa voix est inclassable. L’énergie dégagée est un virus qu’il est bon d’attraper. La foule en témoigne.Tous sont atteints du syndrome Electro Deluxe  : ça swingue, ça danse, ça déjante, ça groove. Des chorégraphies s’improvisent sur le parvis, de 6 à 77 ans sans exception. La cohésion du groupe est palpable, leur musique est enivrante. James Copley est plus qu’expressif, le public est lié à lui. Un concert unique, un coup de cœur évident et partagé avec la foule qui n’a de cesse de s’étoffer.

    C’est dans cette ambiance que le grand Ibrahim Maalouf est attendu. L’énergie ne retombe pas, bien au contraire. La foule est de plus en plus dense. L’artiste de l’année aux Victoires du Jazz 2013, et récompensé en 2014 aux Victoires de la musique 2014 pour le Meilleur album de Musiques du Monde, entre en scène, et le ton est donné d’emblée. Il a le don de mettre en valeur tous les instruments de musique, et d’osciller entre classique, modernité et contemporanéité. Cet homme est un génie et en plus il sait communiquer avec son public, créer une ambiance. Se déplacer sur le parvis Masséna est impossible tant le monde est présent et n’a de cesse de se déhancher, de fredonner. Une ambiance explosive.

    nice jazz festival,09 juillet 2014,métronomy,electro deluxe,nice,festival,jazz,alain biguetIl est temps de laisser la scène au groupe Métronomy dont on retiendra le jeu de lumières, la beauté et le génie de la batteuse du groupe, et le jeu de scène au top. La foule est moindre, mais l’énergie est plus que débordante. Les mains se lèvent, les applaudissements ne cessent pas, les rythmes électro s’infiltrent dans les corps. Minuit passé, les décibels envahissent toujours la scène Massena. Personne ne veut partir mais il le faut. Et oui, le Nice Jazz Festival c’est aussi des centaines d’employés municipaux qui travaillent, qui vous offrent chaque soir un accueil des plus agréable. C’est aussi restaurer les artistes et leur staff, c’est nettoyer les lieux, c’est préparer les balances, c’est s’assurer que "tout roule", c’est accueillir les partenaires, les photographes, les journalistes. Une vraie fourmilière dont vous ne soupçonnez pas l’existence, mais qui sans elle le NJF ne serait pas.

    On se retrouve ce soir pour une troisième soirée très prometteuse, avec, entre autres, les grands Deep Purple.

    Et découvrez l'album photo de la soirée, et pour plus de photos c'est par ici : Alain Biguet