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  • Rencontre avec Denis Brogniart et Marion Jolles

    denis.jpgJe ne suis pas people, je ne suis pas la fan hystérique, je ne suis pas de celle qui aime à passer des heures à l'affût d'une star...Bref, entre le Festival de Cannes et le Grand Prix de Monaco, j'avoue que ma région est actuellement sous une pression médiatique importante, et que les stars sont monnaie courante.

    Ceux et celles qui me connaissent vous diront que dans le genre je fais gaffe à rien quand je rencontre quelqu'un (de connu) je détiens la palme d'or de celle qui ne reconnait personne, et je peux monter sur le podium monégasque dès dimanche (Lorant Deutsch en témoignera) 

    Cependant quand il m'a été proposé, très gentiment par Nice-Matin, de rencontrer Marion Jollès et Denis Brogniart afin de partager deux heures avec eux, de les interviewer, je me suis sentie l'âme d'une journaliste et j'ai dit oui. 

    Préparation des questions à poser...Mais que vais-je leur demander ? A la limite l'humain m'intéresse, mais les coulisses des émissions, les ragots, le côté people ne m'intéresse vraiment pas. Et me voilà avec ma feuille blanche et mon stylo, et mes neurones... Amies et Amis écrivain, je comprends le syndrome de la page blanche. Rien ne me vient...J'ai l'impression d'être face à une interro pour laquelle je n'aurais strictement rien révisé. Quoique un oral en japonnais aurait été peut-être plus aisé.

    Bref, quelques recherches sur le net, quelques clics de droite et de gauche, et je sors, avec peine trois questions très cons. Oui, j'avoue !!!!

    Rendez-vous pris ce jour à 14 heures à Monaco, studio de TMC sur le port de Monaco, entre les installations des différentes écuries et quelques restaurants fort sympathiques. Accueil chaleureux, ambiance détendue, des rencontres agréables, mais je suis la seule femme ;-(

    Denis arrive, suivie de Marion.. Tous deux sont décontractés, souriants et heureux d'être là. Les présentations se font, le feeling passe avec Denis et Marion. Bref, une rencontre simple, chaleureuse et humaine, tout ça dans une ambiance bon enfant. 

    Il est l'heure de passer aux choses sérieuses, l'heure de poser les questions. Et là, Bérangère perd ses moyens. Je préférai ma discussion tranquille avec eux, que ce protocole journalistique. Je me lance, non, rien ne va, alors ni une, ni deux, mon naturel étant ce qu'il est, j'informe que je ne peux questionner ainsi ces deux journalistes sportifs, mais que je préfère un entretien qui ménera là où il devra nous mener. Denis acquièse, Marion aussi...Et c'est ainsi que durant plus d'une heure, une conversation s'installera entre eux, moi et les autres personnes.

    Bilan : une super rencontre, quelques anedoctes, un ou deux scoops, des photos pour Nice-Matin, la bise, les bises, une ballade sur le port de Monaco avec nos deux supers présentateurs, et un super moment partagé et une expression de Denis qui me plait bien "un adultére intellectuel". Je kiffe. 


  • Sophie au Flore de Sylvie Bourgeois aux éditions Flammarion

    Sylvie Bourgeois, Sophie, Flore, roman mai 2012, comédie, Flammarion, Guillaume RobertAlors que Sylvie est plongée dans le Festival de Cannes, son héroïne se ballade dans les rues parisiennes et a pour QG le fameux café de Flore, d'où "Sophie au Flore".

    Ce deuxième roman est paru hier, date à laquelle s'ouvrait le 65ème Festival de Cannes. Sophie, quadragénaire qui est humainement fréquentable, comme elle aime à le dire, nous amène dans sa nouvelle vie parisienne. Après les paillettes cannoises, nous voilà, plongés à Saint Germain des Près.

    Sophie quitte Annecy, son mari Sylvain, sa vie confortable, très confortable même, et surtout un homme qui l'aime. Tout ça pourquoi ? Pour un super concept, qui entre nous soit dit est à exploiter, "créer un centre d'éducation sexuelle, calqué sur le modèle des Weight Watchers", après son essai (sans succès) de vente de laines péruviennes et de tricotsà confectionner soi-même. Bref, notre Sophie est toujours aussi délurée, débordante d'énergie et d'idées, et de cela on ne s'en lasse pas.

    Départ d'Annecy donc pour Paris, et commence les galères de Sophie. Location d'une chambre chez une vieille dame pas très aimable. Quant au confort, n'en parlons pas. Le choc est grand pour Sophie, plutôt habituée au grand confort. Un peu déprimée, Sophie téléphone à cet homme, Henri,  rencontré dans le train. De là, notre héroïne va rencontrer du monde, du beau monde car Henri fréquente les plus beaux endroits et connait du monde. C'est à ses côtés qu'elle s'en va faire ses premiers pas au Café de Flore. Ce  café dont tout le monde parle, que son amie Géraldine lui a décrit maintes fois. 

    De rencontres en rencontres, Sophie tente de vendre son concept de centre d'éducation sexuelle, va se lier d'affection avec un coach sportif et une "timbrée".

    Son franc-parler ne l'a pas quitté, elle sait communiquer avec un brin d'humour qui nous plaît bien. "J'ai également un sens inné de la communication. Vous voulez savoir pourquoi ? Parce que je m'intéresse aux gens. Sauf les cons, je ne leur laisse pas une deuxième chance de m'emmerder. Je ne crois pas que les gens puissent changer" 

    Sous ses airs, Sophie reste une femme sensible et ce trait de caractère nous fait l'aimer davantage. "Cela fait des années qu'elle n' pas prêté attention à un autre homme que Sylvain et se découvre fragilisée par ce sentiment de bien-être qu'elle sent naître dans son coeur." 

    Au fil des pages, Sophie abandonne quelque peu son projet, se réjouit de ses différentes rencontres avec la gente masculine, de Jean-Paul à Henri en passant par d'autres hommes que l'on peut aimer ou détester. Géraldine, déjà présente à Cannes, est aussi au côté de son amie.

    De rendez-vous professionnels, en rencontres amicales et/ou étranges, Sophie s'adapte à cette vie dans le quartier de Saint Germain des Près. Quelques personnages nous feront penser à des personnalités bien réelles, telle cette charmante femme qui se prénomme Sylvie et qui fréquente le Flore. 

    Je vous laisse le soin de découvrir la fin de ce roman, fin à laquelle je ne m'attendais point, mais qui est en adéquation avec le caractère de Sophie, car il faut le rappeler, le seul but de Sophie est d'être humainement fréquentable, et elle est. Cette vieille dame, logeuse, le découvrira et sera alors la plus heureuse des vieilles dames. 

    Merci à Sylvie de nous livrer les fabuleuses aventures de Sophie, quadra dans l'air du temps, authentique et humaine. 

    En attendant le prochain opus, vous pouvez suivre Sophie en direct de Cannes

    http://www.cannes.com/index.php?option=com_content&view=article&id=12076&Itemid=2457922&lang=fr

    Sophie au Flore - Sylvie Bourgeois - Editions Flammarion - 18 euros