Le restaurant La Gauloise s'installe au NJF avec Fred et Laurent

Ma rencontre avec eux remonte à trois ans, si ma mémoire est bonne, lors de la Crazy Week. Depuis, nos routes se croisent souvent, et surtout, je suis devenue une fan absolue de leur cuisine qu'ils vous offrent du mardi au dimanche dans leur restaurant "La Gauloise" au 28 Rue Malausséna, au coeur du quartier de la Libération (pour les niçois) ou, si vous préférez à deux pas de la Place Général de Gaulle à Nice.
Depuis quatre ans ces deux associés assurent la restauration du staff du NJF et des artistes aussi, et ce midi et soir. Ils ont trouvé quelques minutes à m'accorder pour me dire oh combien ce festival est important pour eux, la somme de travail que cela représente mais surtout oh combien ils sont heureux d'être là.
Ils sont de ces rares personnes qui prennent un réel plaisir à donner du plaisir à autrui : plaisir de manger, de se détendre dans une atmosphère sereine, calme et joyeuse. Tous les ingrédients d'un moment de détente sont réunis dans leurs restaurants éphémères. Deux lieux : un pour les artistes et leur staff : le village Masséna, un pour les techniciens et le personnel du NJF : côté Verdure (au-dessus de la scène). Ces deux restaurants nécessitent deux jours de montage, d'installation. Donc depuis dimanche, Fred et Laurent, ainsi que leurs employés s'emploient à tout mettre en place : tables, chaises, cuisines, plonge...
Le jour J est enfin là. Il s'agit pour eux de passer à la préparation de tous les repas, soit une moyenne de 350/400 repas par jour. Les menus sont pensés et composés en fonction principalement des doléances (parfois particulières) des artistes. Il faut aussi penser diététique. Le midi ils s'orientent donc plus vers des grillades qui sont très appréciées en ce début d'été. Pour le dîner, les plats sont plus consistants, et ils n'omettent jamais de proposer féculents, légumes, viandes, poissons, fruits...Bref des repas équilibrés et succulents qui ravissent tout le monde.
Les plats sont préparés avec soin dans leur laboratoire "1 + en +" (juste à côté de leur restaurant La Gauloise) dès le matin, puis livrés sur place en respectant bien évidemment la chaîne du froid. Tout est fait maison, au jour le jour, et grâce à la complicité de leurs fournisseurs qui sont au top, et grâce aussi à la proximité du marché qui offre chaque jour son lot de fruits et légumes frais et de la région.
Quand arrive l'heure de servir tant les artistes que les techniciens, c'est pas moins de vingt-quatre personnes qui s'affairent derrière les vitrines alimentaires installées dans les deux points de restauration. Un personnel qui comme leurs patrons a toujours le sourire, et vous accueille avec sympathie et bonheur. Comme ils aiment à le dire, travailler ici pour le NJF c'est le plaisir de se renouveler chaque jour, c'est un défi à relever et je vous assure que ces deux professionnels relèvent le défi avec succès. Ils sont partie prenante de la bonne image de la Ville de Nice pour laquelle ils travaillent depuis 9 ans maintenant.
Fred et Laurent ont aussi en charge le confort des artistes dans les loges, et ils réussissent là aussi à offrir des prestations au top.
Il est temps pour eux de retourner au service de leurs clients du festival, mais avant de nous séparer ils tiennent à dire leur admiration et à remercier Gilbert Zappia, cet homme qu'ils apprécient vraiment et ça se ressent, et m'invitent alors à visiter le restaurant VIP du Village Masséna, et à déguster un hamburger fait maison au restaurant du Théâtre de Verdure.
Merci à vous deux, à votre équipe et à très vite à la Gauloise dont on retient absolument l'adresse : 28 Rue Malausséna à Nice.





J-1 avant leur concert très attendu au TDV, Henri Butler, Steven Bernstein et The Hot 9 ont offert aux professionnels et aux journalistes un show case à l’espace Presse. Un pur moment de bonheur. Dans une ambiance intimiste et très jazzy, la cinquantaine d’invités est ravie. Les pieds battent la mesure, les têtes dodelinent, et les sourires se greffent alors sur tous les visages. Un air de fête s’empare de cet espace presse jusqu’alors un peu morose. Une très belle initiative, merci au Label Impulse et à l’organisation du Festival pour cette parenthèse enchantée qui se poursuivra dès 20 heures 45 sur la scène du Théâtre de Verdure, où le public est en plus grand nombre qu’hier. A croire qu’au fil des soirs, le public se fait de plus en plus nombreux et de plus en plus tôt.
Il est l’heure. La voix charmante de l’hôtesse annonce l’entrée sur scène de ce groupe mythique. Les photographes sont déjà en place. Les lumières s’allument, les premières notent se font entendre, et là ils entrent en scène. Ils : ces grands Monsieurs. Ces monstres de musique. Ces rockeurs qui ont plus de 45 ans de carrière.
La pluie qui n’avait eu son carton d’invitation pour cette deuxième soirée a tenté de s’incruster, mais Sir Soleil et Sir Vent en ont décidé autrement. Merci à eux. C’est donc dans des conditions météorologiques agréables que la deuxième soirée du NJF s’est déroulée.
Il est temps de laisser la scène au groupe Métronomy dont on retiendra le jeu de lumières, la beauté et le génie de la batteuse du groupe, et le jeu de scène au top. La foule est moindre, mais l’énergie est plus que débordante. Les mains se lèvent, les applaudissements ne cessent pas, les rythmes électro s’infiltrent dans les corps. Minuit passé, les décibels envahissent toujours la scène Massena. Personne ne veut partir mais il le faut. Et oui, le Nice Jazz Festival c’est aussi des centaines d’employés municipaux qui travaillent, qui vous offrent chaque soir un accueil des plus agréable. C’est aussi restaurer les artistes et leur staff, c’est nettoyer les lieux, c’est préparer les balances, c’est s’assurer que "tout roule", c’est accueillir les partenaires, les photographes, les journalistes. Une vraie fourmilière dont vous ne soupçonnez pas l’existence, mais qui sans elle le NJF ne serait pas.