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Livre - Page 5

  • N'oublie pas d'être heureuse de Christine Orban (Le livre de poche)

     

    christine orban,  roman, le livre de poche

    Je ne connaissais absolument pas Christine Orban, n'avais donc lu aucun de ces livres. 

    J'achète ce livre à l'aube de mes vacances par le seul fait que le titre me parle. Je lis comme toujours la quatrième de couverture, mais peu d'informations sur l'histoire, plus d'informations sur l'auteure. J'hésite, le pose, le reprends, puis fini par l'inclure dans mon "panier Virgin". 

    Il restera là dans ma bibliothèque quelques jours, quelques semaines, j'ai d'autres lectures prioritaires, non mais !!!

    Vendredi soir, rien à la télé, un coup de blues, que faire ? Je prends mon paquet de clops, un verre de rosé frais et "N'oublie pas d'être heureuse", pour m'installer sur mon transat dans mon jardin.

    Trois heures plus tard, je continue à lire..Je n'ai pas fumé une cigarette depuis la première page. Je suis là entre Maria-Lila, Sofia, Fifi, Bobby et Edmond. Je suis entre Fédala et Paris, entre l'océan, la terre, le soleil, la grisaille urbaine, entre le naturel et le superficiel, entre les gens simples et les snobs.

    Maria-Lila est attachante, décrit fort bien les sentiments que l'on éprouve pour un père absent physiquement mais qui nous accompagne "de là-haut" à chaque  instant de notre vie. 

    Je referme le livre, heureuse du hasard qui me l'a fait acheter. Heureuse d'avoir découvert une auteure, et me promets de lire très bientôt "La vie m'a dit" et "Deux fois par semaine"

    A suivre .... 

     

  • Une chambre à soi de Virginia Woolf (Poche 10/18)

     

    chambreà soi.jpg

     

    "Bérangère, vous devriez lire "Une chambre à soi", au lieu de vous plonger dans les livres de didactiques et pédagogiques. Compétente vous l'êtes, mais prenez-soin de vous, et filez lire ce livre".

    Tels sont les mots lancés séveremment par ma directrice de centre de formation universitaire des maîtres, il y a une dizaine d'années. Devant ce petit bout de femme, professeur de lettres par ailleurs, je n'ai pas osé lui avouer que d'une je ne connaissais absolument pas Viriginia Woolf (ça ne se dit pas pour une future professeure des écoles), et que deux, le titre me donnait absolument pas envie de lire !

    Quelques jours plus tard, niveau 3 de la Fnac Marseille, avec mes amies du centre de formation, témoins de la scène décrite ci-dessus. Nous errons dans les rayons pédagogie, didactique, philosophie et que vois-je ? Une chambre à soi, là devant moi... C'est un signe. Ni une, ni deux, je prends le livre, qui rejoins par ailleurs d'autres livres et quelques cd, et passe en caisse.

    J'ouvre donc "Une chambre à soi", lis quelques passages, au cas où ma chère directrice me demanderait quelques informations littéraires sur le sujet, et je suis comme subjuguée.

    Je reprends le livre du début, le lis une première fois, ne comprenant pas tout, mais surtout parce que raisonnent en moi les mots de ma directrice. Je tente de faire des liens entre ce qui est écrit, ce que je vis, ma vie... Pas facile, pas évident, je ne comprends pas pourquoi il me faut lire ce livre.

    Au fil des pages, pourtant tout devient limpide. Je comprends. Alors, je relis ce livre, plus sereinement, et je découvre un trésor, Virginia Woolf.

    Il est pour moi le livre, mon livre. Je le relis de temps en temps, je m'y replonge.

  • Méfiez-vous de la vierge d'André Boris - Flammarion


    Mefiez-vous-de-la-Vierge_fiche_livre.jpgPremier roman, d'une longue série annoncée (tous les signes devraient avoir leur roman), qui nous fait découvrir le signe de la Vierge à travers le personnage attachant de Charlotte Ropraz, diététicienne.

    Acheté un beau samedi du mois de juin au Salon du Livre de Nice, j'ai refermé ce livre le dimanche soir. Point de malentendu, j'ai refermé le livre après l'avoir lu entièrement, bien évidemment, mais surtout je l'ai beaucoup apprécié. 

    Constat 1  :

    Ce roman n'a pu être écrit par cet homme charmant au regard profond que j'ai rencontré en personne. Non, un homme ne peut avoir cette sensibilité là. Et pourtant, oui, c'est bien André qui a écrit ce roman. Une plume délicate, tendre, attendrissante. Une belle histoire d'amour entre deux personnes que tout oppose au départ et pourtant ! Une philosophie de vie distillée entre deux chapitres. Une belle réussite pour ce premier roman.

     

    Constat 2 :

    Les médias nous vantent ce livre pour les "lectures d'été", comprendre lecture légère. Mais méfiez-vous d'André Boris, car le livre est loin d'être léger. Pour ce, il faut être pourvu de  quelques neurones, creuser sous les mots, les phrases, et le lecteur pourra alors découvrir ce qu'est réellement un(e) vierge. Tout est dans la finesse chez André. 

    Constat 3:

    André Boris est un écrivain qui n'a pas froid à la plume.

    Un livre à lire et à offrir à tous ses amis "vierges"

    en cette période vierge. 

    Hâte de découvrir son deuxième roman "Attention au scorpion", dont la sortie est prévue pour le 14 septembre aux éditions Flammarion, sous la houlette de Guillaume Robert.

     

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