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charlotte valandrey

  • Festival du Livre de Nice - Jour 3

    IMG_0244.JPGL'heure du dernier jour a sonné. Nous sommes déjà dimanche. Déjà deux jours que je vais de stands en stands, de rencontres en rencontres. Rendez-vous est fixé à neuf heures trente avec Mélodie, de retour sur Nice, pleine de vie et pleine d'envies. 

    Le temps de boire un café, de poser nos affaires sur le stand de la librairie Jean Jaurès (notre QG, avouons-le) et nous partons faire un petit tour pour dire bonjour à nos amis de la littérature, et puis poursuivre les rencontres et interview. Nous sommes attristés car nous n'avons pu acheter le dernier roman de Christine Baron, et qu'elle est absente aujourd'hui. Mais la vie réserve de belles surprises, et c'est donc avec joie et enthousiasme que nous interpellons Christine, qui tout compte fait sera présente en ce dimanche sur le salon. 

    Premier objectif de la journée, faire dédicacer les livres que nous avons en notre possession par les auteurs. Nous voici donc toutes deux avec nos livres, déambulant d'un stand à un autre pour quelques dédicaces. 

    La première rencontre a lieu avec Janine Boissard, dont le dernier roman "Belle arrière-grand-mère" est paru chez Fayard.  Une romancière extraordinaire, et une femme exceptionnelle. Elle est bonté, générosité, intelligence, patience. Une très belle rencontre, touchante et émouvante. 

    S'en suivra un doux moment avec Macha Méril, toujours aussi pétillante et pleine de vie, toujours aussi attentionée envers Michel Legrand. Une belle âme, et un couple tendre. Je repars avec "L'amour dans tous ses états" (Flammarion), dédicacé délicatement par Macha. En douce, je lis ces quelques mots, j'ouvre son roman, et oh ! un des personnages se nomme Bérengère. Chouette alors. Oui je suis une vraie gamine. 

    Un bip sur mon téléphone m'informe que mon amie Anita va arriver. Quelle joie de la voir quelques minutes depuis le temps. Rendez-vous est donné côté cours Saleya, juste en face de Sylvain Tesson, auteur qu'admire Mélodie soit dit en pensant. 

    Je suis alors interpellée par Franck Viano, figure niçoise, attaché à la mairie, excellent cuisinier, écrivain..Bref,un homme qui n'a de cesse de bosser et de défendre la culture de notre ville. Il m'informe qu'à onze heures et demi il m'interviewe. Mais pourquoi, moi ? Ben parce que tu es une blogueuse niçoise, et y a pas de raison. Ok, je me plie à la demande même si je n'aime pas cet exercice. 

    Au détour des allées, je vais rendre visite à Xavier de Moulins et repars avec ses trois livres. Impossible de faire un choix. Puis l'occasion de saluer les auteurs de la veille. 

    En attendant mon amie Anita, je m'en vais à la rencontre de Nadine Trintignant. Une femme touchante. 

    Pas de rencontres prévues pour cette dernière journée, simplement profiter de ces derniers moments que nous offre ce doux dimanche et prier pour que la  pluie ne tombe. Mais des rencontres il va y en avoir, jusqu'à  la dernière minute. 

    Après mon interview pour Franck, je m'en vais retrouver Jean-Paul Naddéo, auteur de "Éternelles routes corses" (Grund) pour une rencontre autour d'un panaché bien blanc. 

    Cet homme est passionné par ce qu'il fait, ne pense pas travailler. Il prend du plaisir depuis quarante ans dans l'édition, monde dans lequel il n'a eu de cesse de bosser avec passion. Il parle avec un tel engouement que mon panaché finira sur mes notes, mon jeans, mon sac et nous a valu un bon fou-rire. Et puis cet homme est un ami de mon oncle depuis quarante ans, je l'apprends lors de l'interview et nous hallucinons tous les  deux. Bernard Schott si tu me lis, ton pote te passe le bonjour.  De tout cela je vous en parle dans un prochain billet. 

    Il est l'heure de déjeuner. Chacun part de son côté, pour nous cela sera pizza et carafe d'eau, et ce malgré les touchantes et excellentes intentions de Jean-Luc Gag, Aurélie de Gubernatis et Jean-Paul Naddéo. 

    Nous nous retrouvons à l'heure du café. C'est l'heure de se dire plus ou moins au-revoir. Certains auteurs s'envolent pour Paris dans quelques minutes, d'autres ne partiront qu'en fin d'après-midi. Le temps du bilan aussi. Les ventes ont été bonnes dans l'ensemble pour les auteurs présents. Il est vrai que ce nouvel endroit pour le Festival du Livre est stratégique et engendre beaucoup de passage, et une clientèle hétéroclite. 

    Nous rencontrons (enfin) François-Guillaume Lorrain, auteur de "L'année des volcans" (Flammarion), et dont l'attachée de presse n'est autre que l'excellente Charlotte Ajame. Un roman qui m'a envoûtée et que j'ai défendu pour le prix Nice Baie des Anges, mais en vain. Nous discutons un peu, même beaucoup. Je lui dis combien j'ai aimé son roman, et combien je suis cruche car je ne l'ai pas avec moi, car j'aurais tant aimé qu'il me le dédicace. Son voisin n'est autre que Guillaume Prévost, auteur de La berceuse de Staline que je n'ai pas encore lu, et lauréat l'année dernière du Prix Messardière

    Au détour d'un stand, je rencontre Monsieur Jamain. L'homme qui fut directeur diocésain voici quelques années, qui profite de sa retraite, mais à qui je dois beaucoup, qui a cru en moi, et à qui je dois surtout d'être enseignante depuis presque quinze ans. Nous papotons et décidons de nous voir prochainement. 

    Avec Mélodie, nous décidons de nous poser un peu, parce que piétiner depuis près de six heures, ça vous tue, et ça fait mal aux pieds et aux épaules alourdies par nos acquisitions. L'heure du bilan est venue, et oh stupeur j'ai battu mon record de l'année dernière, je repars avec pas moins de 33 ouvrages. Le bilan est positif, car de vraies belles rencontres, de nouvelles découvertes littéraires et une ambiance très amicale. Et puis, parce que ma jambe a résisté, peu de douleurs et ça c'est super chouette. 

    Avant de partir nous allons embrasser et dire au revoir à toutes ses personnes qui ont fait de ce week-end, un moment riche, un moment de rires, d'émotions. Nous emportons avec nous quelques ouvrages certes, mais aussi des images, des doux souvenirs, et un chapeau de paille et un super tableau de la ville de Nice. Merci cher auteur de ce formidable cadeau qui  t'a permis de ne pas le ramener dans ton Paris, car trop encombrant :-) 

    Et voici quelques photos de ce week-end : 

     

    Merci à la ville de Nice pour ce Festival du Livre 2014, merci aux auteurs pour leur disponibilité, et puis un merci particulier à Gilles Paris, Aurélie de Gubernatis, Patrick Esclapez, Sarah, Mélodie, Xavier de Moulins, Gwendoline Hamon, Marc Magro, Christine Baron, Jean-Paul Naddéo, Bernard Pascuito, Sophie Bassignac, Akli Tadjer, Charlotte Valandrey, Sylvain Tesson, David Foenkinos, Emilie de Turckheim, Franz-Olivier Giesbert, Didier van Cauwelaert, Macha Méril, Michel Legrand, Laurent, Guillaume Prevost, François-Guillaume Lorrain, Franck Balandier, Maud Tabachnik, Irène Frain, Michel Field, Mazarine Pingeot, Christine Orban, Nadine Trintignant et Olivier de Kersauson.

     

     

     

    Festival du Livre de Nice 2014

  • Festival du Livre - Nice - Du 08 au 10 Juin 2012


    AFFICHE-NICE-2012 (1).jpgVendredi 08 Juin 

    14 heures
    Casquettes rouges + 60 élèves + 12 parents d'élèves = une visite scolaire au Festival du livre niçois. Belle après-midi en perspective, puisqu'en ma qualité d'enseignante je suis libre d'aller d'un stand à un autre. Ceci me permet de veiller au bon déroulement de la visite du salon par mes chérubins, mais aussi d'être en mission repérage pour les jours à venir.
    Quelques photos de stands : Brigitte Kernel en G2, à côté d'Akli Tadjer, Grégoire Delacourt et sa pile de liste des envies, Gilles Paris, et d'autres noms qui ne me sont pas inconnus. 
     
    Bref, alliant plaisir et boulot, l'après-midi se déroule très bien, rencontre avec Theresa Bronn, auteur de jeunesse, et illustratrice. Trente minutes partagées avec mes élèves et cette joie qu'est de voir les loulous attentifs aux propos de Thérésa. Et puis, cette fierté de se dire que dans la vie tout est possible et que je viens d'offrir, avec l'aide d'une maman, à une soixantaine d'enfants un moment rare qui s'ancre dans leur mémoire. 
     
    16h 45 : Retour at home, je me plonge dans le programme du Festival du Livre, puis mon téléphone retentit. Nice-Matin me contacte pour participer à la rencontre avec un auteur que je ne connais pas, mais en ma qualité de blogueuse il serait bien que je sois présente. Ok, finis-je par dire. Rendez-vous pris sur le stand pour le lendemain 14 heures. 
     
     
    BRIGITTE.jpgSamedi 09 Juin
     
    Le soleil brille, le ciel est bleu azur et le téléphone sonne : Ariane Bois m'informe de la présence de deux de ses amies qui écrivent et sont en dédicaces cette après-midi. Je passerai les voir, promis, juré, craché ;-) 
     
    Midi
    Que faire ? Je suis impatiente, il fait beau et je n'ai pas déjeuné. Décision prise, je me chausse, attrape mon sac, glisse quelques billets, descends les escaliers quatre à quatre et m'installe dans les Jardins Albert 1er (lieu du Festival du Livre), commande un café, et admire la foule (maigre certes à cette heure) déambuler dans les allées. Je me nourris du soleil, et prépare, hésitante, mon intervention auprès de Malek Chebel (homme que je n'ai jamais lu, oui j'avoue!).
     
    14 heures
    Débat avec Malek Chebel : complétement paumée dans le débat qui s'instaure. On parle guerre d'Algérie, dont on fête le cinquantième anniversaire de son indépendance. Perdue dans les propos qui font référence à ce pays que je ne connais pas. Je pensais que nous allions parler littérature, mais point du tout.  A cinq minutes de la fin du débat, Malek m'interpelle, me demande si j'ai une question. Oui, j'en ai une mais elle est plus littéraire. Il y répond sympathiquement. Bref, la rencontre est sympathique, cet homme est charismatique, excellent orateur.. Et puis, cela me vaut ma trombine dans le Nice-Matin du lendemain matin, et ça : ça n'a pas de prix.
     
    15 heures :

    Les écrivains arrivent. Brigitte Kernel, sera la première de mes rencontres parce que j'aime cette femme, parce qu'il me manque deux livres : "Autobiographie d'une tueuse", "Mon psy, mon amant", parce que son éditeur est un grand monsieur très humble, parce qu'elle est elle simplement, c'est à dire : douce, joyeuse, accueillante, intelligente... Et puis je lui avais promis un accueil niçois dans la grande tradition. Pari à moitié réussi car j'ai omis la livraison de la Socca (spécialité niçoise).
    A ses côtés, Akli Tadjer, l'auteur de "La meilleure façon de s'aimer" : je me présente vite fait, échange quelques mots, quelques regards, et ce truc indescriptible.. 
     
    Je vogue d'un stand à l'autre, maîtrise plus ou moins mon budget achat.

    De belles rencontres :

    • Gilles Paris adorable, souriant, doux... Un pur plaisir qui ne fond pas sous le soleil niçois. Je repars avec l'Autobiographie d'une courgette

    • Grégoire Delacourt : un ange passe, une tornade aussi... C'est ça Delacourt. Il n'a pas envie de coucher avec Lady Gaga, il a des envies simples et c'est sûrement cela qui fait son succès. Il reste dispo, déconneur (n'ayons pas peur des mots), et on ne peut qu'apprécier une telle humanité. 

    • Charlotte Valandrey : simple, naturelle et ce sourire radieux. Elle est une femme belle et humaine. Sa simplicité me surprend car je garde ce souvenir adolescent de Charlotte dans Rouge Baiser. J'acquiers "L'amour dans le sang", car son histoire me touche. Alors même s'il ne s'agit pas de littérature, je m'en moque, j'ai envie de lire son témoignage. 

    • Sylvain Tesson : bel homme, sportif, peu bavard (sûrement par timidité) mais en feuilletant ses ouvrages, je suis tentée, et ne résiste pas à "Dans les forêts de Sibérie" et "Vérification de la porte opposée". 

    • Johanna Assand : Jolie femme, mon oeil est attiré par son livre "Le carnet Moleskine". Le titre et la couverture m'interpelle, et ce petit bout de femme qui irradie l'énergie malgré une certaine timidité. Je vais à elle. J'ose, parle, échange et repars avec son ouvrage. Cette rencontre me rappelle une rencontre de Juin 2010 avec Barbara Israël : une attirance entre une lectrice et une auteur.. Un je ne sais quoi qui se passe. Est-ce un signe, je ne sais pas. Mais en plus Johanna est située quasi au même endroit que Barbara il y a deux ans. 

    17 heures 30

    L'heure du départ, je fais un tour pour saluer tout le monde, dire bonjour à Cécilia Dutter et Stéphanie (amies d'Ariane Bois). 

    Rendez-vous pris avec Monsieur Tadjer pour le lendemain afin d'acheter quelques-uns de ces livres, ma bourse ayant fondu comme neige au soleil entre le G2 et le G4, grâce aux rencontres énoncées ci-dessus. Et puis, c'est l'occasion de revenir, de revoir tous ces auteurs si sympathiques, touchants. 
    Retour à la maison : les étoiles brillent, tout compte fait ce salon s'annonce riche malgré l'absence de G. et de Barbara.

    Soirée à Antibes, et ce regard revient à ma mémoire, ses mots raisonnent en moi. Comment un auteur peut me toucher ainsi ? Je n'en sais rien, ça ne s'explique pas.
     
    NICE FESTIVAL.jpg

    Dimanche 10 Juin
     
    8 heures - 10 heures : Opéra Plage, seule, musique et livre.  Je croise Akli qui se nourrit du soleil niçois, le laisse profiter de ce moment rare, silencieux et reposant. Nous nous voyons dans quelques minutes.
    Je retrouve mon amie Anita, partageons un café et go the Festival du Livre.


    J'honore mon rendez-vous, achète trois livres à Akli Tadjer, "Western', "Bel-Avenir" et "Il était une fois.. Peut-être pas" et partage un café. Échanges, fous-rire, complicité, un truc insaisissable, comme un courant, un flot d'ondes. 
    Je croise Brigitte qui arrive, heureuse de sa matinée solitaire à vagabonder dans les rues niçoises. Toujours aussi touchante et à l'écoute. Anita sera touchée de cette rencontre. 
     
    Midi trente

    Repas avec les auteurs au Ruhl Plage : que de monde ! Du saumon, du poisson, du rosé bien frais, des discussions sur tout, sur rien, et encore des rencontres, et que de belles rencontres. Et puis nos regards, notre complicité, des moments volés.. Mais ça c'est une autre histoire.
     
    Au cours du repas, je sympathise avec Delphine Bertholon. Une fille géniale, dynamique, joyeuse, souriante. Mais méfiez-vous, elle cache son jeu. Si la mer était déchaînée dimanche, la seule responsable est Delphine ! La veille elle a osé abandonné la mer méditerranée qui s'était amourachée d'elle. Sacrée Delphine : par ta faute le gros bateau qu'on craignait voir accoster à nos côtés a dû pointer vers Toulon. Mais elle est tout excusée car elle est au top Delphine et en plus elle kiffe le lin de Monop, comme moi ;-)
     
    Alentours de 15 heures

    Retour au Salon. Je clôture mes achats avec Cécilia Dutter (qui était à notre table à midi) et "Lame de fond".  

    Retrouve Delphine avec qui je décide de faire "Cabine commune" au Monop uniquement pour le lin.. Peut-être est-ce "L'effet Larsen" ? Ma fille s'offre Twist de Delphine, aussi... 

    En remontant l'allée pour dire au revoir, je suis interpellée par Grégoire, toujours aussi sympathique et avenant. Assis à côté d'Amandine Cornette de Saint Cyr, il ne cesse de dédicacer sa liste des envies, et me promets qu'il me faut absolument acheter "Les dents de ma mère" de sa charmante voisine. Sachez une chose, vous qui me lisez, on ne résiste pas aux arguments de vente de Grégoire Delacourt. 

    Gilles Paris me voit de nouveau : d'une je dois lui témoigner mon bonheur de l'avoir rencontré, et d'avoir échangé avec lui. De deux, je veux absolument lire "Au pays des kangourous" donc j'achète le livre. 

    Et puis G2, dire au revoir à Brigitte Kernel, Cécilia Dutter et Akli Tadjer et ça "Ca me fend le coeur". 
     
    FIN FESTIVAL.jpgJe n'ai pas envie de  partir, ou plutôt si, je veux partir avec cette bande d'auteurs simples, sympathiques, déchaînés comme la mer, souriants, humains...Mais toute bonne chose a une fin, mais je n'en veux pas de cette fin, moi. Je suis bien avec eux.

    Je ne sais si les émotions sont partagées, mais sachez que vous avez tous enrichi mon âme, et surtout j'ai été trés touchée de tous vos mots sur mon blog, sur ma vision de la littérature. Vous avez partagé avec moi, vous m'avez demandé de rester telle que je suis, et sachez que oui je resterai celle que je suis. J'acheterai encore mes livres, je ne brosserai pas dans le sens du poil, je ne me ferais pas payer pour mon blog malgré son succès car je veux être libre et cette liberté n'a pas de prix. 

    Je regarde les avions s'envoler, et je voudrais tant être avec vous. 

    Bon vol chers amis, mais je souhaite qu'un parmi vous sache qu'il m'a émue, qu'il a fait naître en moi un truc que je ne peux définir mais qui me déstabilise vraiment. 
    Peut-être oserai-je un jour mettre des mots sur ses émotions qu'il a su me donner et faire naître ?
     
    Lundi 11 Juin
     
    Vous raisonnez encore en moi. Anita comprend mon état vis-à-vis de cette rencontre, elle a été impressionnée, et surtout elle m'a dit "Tu étais vraiment dans ton élément".
     
    Faut vraiment que j'ose, mais en attendant je vous embrasse tous, plus affectueusement un auteur, et vous dis à très vite.

    Des baisers par milliers à vous et à G.