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Musique - Page 2

  • Le Nice Jazz Festival 2014 sous un autre angle

    Le Nice Jazz Festival c’est cinq jours de concerts, six artistes par jour sur deux scènes. C’est accueillir près de 9 000 personnes par soir, c’est un nombre inconnu de pizzas, frites, glaces, boissons vendus par jour pour restaurer le public. C’est aussi des équipes médicales, des équipes de sécurité. C’est des centaines d’employés municipaux à votre service, c’est aussi des techniciens, le staff des artistes, des photographes, des journalistes, des professionnels des métiers des arts et du spectacle, des VIP.

    Vivre le NJF de l’intérieur c’est aussi un angle de vue différent, c’est des rencontres, c’est entrer par la petite porte et poser un regard autre sur toute cette fourmilière qui se met au travail dès l’aube et jusqu'à tard dans la nuit pour vous offrir des soirées exceptionnelles dans un cadre, il faut l’avouer, exceptionnel dont la Ville de Nice ne peut qu’être fière.

    Nice Jazz Festival, Gilbert Zappia

     Il est un homme que vous avez du croiser. Chapeau de paille vissé sur la tête, talkie-walkie en main et/ou sur l’épaule, tout de noir vêtu, il est l’homme de la situation. Lui, c’est Gilbert Zappia. Déjà rencontré les années précédentes dans d’autres manifestations, cet homme est incontournable. Directeur des Opérations du Nice Jazz Festival il a en charge le bon déroulement de la manifestation. Il gère avec sourire les soirées, la logistique, les artistes, le staff. Toujours le mot qu’il faut, toujours zen même quand il doit trouver en moins d’une heure une machine à hot dog pour des artistes de grand nom, Gilbert a largement contribué à vous faire passer des soirées inoubliables, s’assurant que le séjour des artistes est des plus agréables qui soient.

     

     

     

     

    Elle est la femme qui n’a de cesse de parcourir le site dans tous les sens, connaissant tous les recoins de la scène Masséna et du Théâtre de Verdure. Elle est de ces femmes qui ne se séparent jamais de son sourire et de sa bonne humeur. Elle vous bise avec affection, s’inquiète de votre soirée, soucieuse qu’en qualité de journaliste vous soyez bien accueillie et surtout « que tout se passe bien, tout se passe comme vous voulez ». Elle c’est Frédérica Randrianome Karsenty qui a la double casquette de Directeur Adjoint du NFJ, et Directeur Production, Médias et Communication. Une femme débordante d’énergie, une femme qui en un sourire efface vos angoisses et qui par un mot (plusieurs même) ôte vos interrogations. Merci Frederica de cet accueil.

     

     

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    Mais que serait l’accueil à l’espace Presse sans Audrey et Sandrine. Deux chouettes nanas qui ont assuré durant cinq jours. Audrey, son sourire, ses ballerines pailletées, ses cheveux blonds relevés en un chignon à faire pâlir les coiffeurs de la Côte, s’assure de votre autorisation à entrer dans l’espace Presse réservé aux journalistes, photographes, artistes…

    Sandrine, chevelure rousse, rouge à lèvre rouge, lunettes noires sur le bout du nez est le guide des photographes. Elle les amène d’une scène à l’autre pour qu’ils puissent prendre les quelques clichés pour lesquels ils sont autorisés à dégainer leur objectif de toutes tailles. Sandrine est son sourire et sa bonne humeur.

    Sandrine et Audrey, un duo chic et choc. Elles ont assuré tout au long de ces cinq jours sans jamais défaillir.

     

     

    Qui dit photographies, dit photographes. Certains sont mandatés par leur entreprise, d’autres pour des partenaires, et d’autres sont à leur compte. Tous ont l’amour de leur métier, et prennent plaisir à déclencher le mode rafale, à changer d’objectif. Parmi eux, Romain et Thomas. Deux chouettes gars. Entre un verre de coca et un concert, vous ne serez pas en reste de fou-rire. Ils maîtrisent l’humour, ils maîtrisent aussi les angles de vues. Leurs photos sont belles, très prometteuses. Deux gars avec qui il est bon de partager cinq jours au NJF car au-delà de leur intelligence, de leur génie (surtout celui de Thomas), ils savent partager leur passion et vous donne quelques indices pour une photo réussie. Si vous les croisez, facilement reconnaissables avec leurs sacs à dos d’objectifs, leurs lunettes noires et leurs sourires (oui eux aussi), vous croiserez aussi la charmante et talentueuse Flora. Cette nana a un œil, l’œil. Ses clichés sont émotions et elle sait éterniser un moment qui vous aura échappé. Vous cherchez un détail, Flora le saisit. Bourrée de talents, Flora vous a offert chaque soir des photos vivantes et saisissantes. Et puis, peut-être avez-vous rencontré au détour d’un crash (comprendre l’espace réservé aux photographes, vous savez cet espace qui sépare la scène du public), Alain, le photographe indépendant. Pour le reconnaître, pas difficile, au-delà de son outil de travail, il vous faudra baisser les yeux et regarder ses pieds. Cet homme est toujours en tong.

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    Il est d’une femme journaliste, mais pas que, qui sait aussi semer ici et là la bonne humeur car elle est toujours souriante, c’est Karine Tomaselli. Une chouette fille, qui a de multiples talents dont la photographie et l’écriture. Son style est très agréable, elle sait rédiger de doux billets où la sincérité émane. Mais Karine c’est aussi un tas d’autres talents mais c’est surtout une femme qui est une source de connaissances, d’anecdotes et de joie de vivre.

     

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     Pour que vos soirées soient belles, pour que vous soyez certains de savourer un doux moment, il a fallu faire appel à la sécurité. Des  hommes postés ici et là qui veillent au bon déroulement du festival. Ils sont à l’entrée, ils sont aux portes des espaces protégés (espaces VIP, artistes, presse, restauration privée…). Parmi eux, il en est un dont le visage ne peut vous être inconnu. Voici quelques années il remportait avec son fils la finale de Pékin Express. Il est affecté à la surveillance de l’arrière-scène Masséna. Veillant à ce que personne ne vienne importuner les artistes, les techniciens. Il est tout sourire aussi et surpris que quelques personnes le reconnaissent.

     

     

     

     

    Et puis vivre ce NJF 2014 c’est aussi des rencontres, peut-être d’un seul moment, avec ce photographe passionné et incollable sur le Jazz, avec cette artiste qui fixe avec ses aquarelles des instants de concerts, mais pas que. C’est s’entretenir avec Caroline Constatin qui a pensé et monté de toute pièce l’espace VIP. C’est participer à des points presse, moments privilégiés. C’est retrouver des connaissances, c’est se dire que l’on vit des moments uniques qui ne seraient sans Franck Viano pour ma part. 

  • Quand le TDV vole la vedette à la scène Masséna

    nice jazz festival 2014,gipsy king,dr john,bernstein,butler,tony paeleman,cody chesnutt,robin mckelle,nice,musique,jazzLe Théâtre de Verdure est une ruche où fourmille quelques 3 000 amoureux du jazz en cette quatrième soirée. Le "jeu des coudes" est ici-même, alors qu’hier cette activité était exclusivement réservée à la Scène Masséna. Cette même scène qui en ce début de soirée paraît vide. Il faudra attendre 22 heures 30 pour que le parvis Masséna se remplisse, les fans des Gipsy King sont au rendez-vous, et ont boudé à tort Robin McKelle & The Flytones et Cody Chesnutt.

    Se faire une place au Théâtre de Verdure est difficile en ce début de soirée. Du jamais vu depuis quatre jours. Les chaises sont toutes occupées, les quelques marches restantes sont prises d’assaut par des spectateurs qui n’ont peur de poser leur postérieur sur un carrelage un peu humide, et d’autres ont opté pour la station debout. Le Théâtre de Verdure est "blindé", et il n’est que 19 heures 30.

    Tony Paeleman Quartet ouvre les festivités. Tony Paeleman est un pianiste reconnu par les passionnés de jazz et ses pairs. Il est un virtuose, et sait mixer jazz, émotions intimes et influences de tout genre. Il offre un pur moment de bonheur à ses auditeurs et à sa ville natale qu’est Nice. Un concert unique qui ne peut laisser indifférent, une ambiance vive ici au TDV. Les amoureux du jazz entament donc un début de soirée unique et émotionnel tant la musique du jeune Tony vous transperce le corps et l’âme.

    Changement de registre quelques soixantaines de minutes plus tard avec l’entrée sur scène d’Henri Butler et Steve Bernstein & The Hot 9. Certains ont eu la chance de les écouter hier à l’espace presse. La rencontre que nous offre Steve Bernstein & The Hot 9 avec Henri Butler est tout simplement exceptionnelle. Leur répertoire musical est une pure pépite d’or. Le public de plus en plus nombreux, à un point tel qu’il est impossible de se faufiler pour s’offrir une boisson et/ou un truc à manger, tape le rythme avec ses mains, ses pieds, sa tête. Ecouter ses musiciens est une invitation au voyage, à l’imaginaire. Un gamin d’une dizaine d’années soufflera à sa mère "J’ai l’impression de regarder un dessin animé maman en les écoutant. J’ai les images dans ma tête, je t’assure". Sourire béat de la mère, et la découverte du jazz et de ses pouvoirs sur l’être humain pour ce chérubin.

    L’ambiance est chaude, les applaudissements ne cessent, la foule est quasi en transe. La sensation qui s’empare de vous quand vous entrez dans ce théâtre est particulière mais oh combien douce et bienfaitrice.

    L’apogée est signé à 22 heures 30 avec le très grand Dr John & The Nite Trippers feat. Sarah Morrow. Le public ne le sait pas encore, mais leur billet du NJF est tout simplement un billet aller-simple pour la New Orleans. Le vol est en classe affaire. Ce pianiste, guitariste, chanteur et compositeur est un grand homme, un homme de scène, un homme qui a dans ses veines le rythme, la musique, le talent, le génie même. Une fin de soirée en apothéose, et le public est au sommet de l’extase.

    Ce soir le Théâtre de Verdure a envoûté son public, les fidèles du jazz, et même ceux qui venus là par curiosité sans savoir qui se produisait sur scène.

    Mais pendant ce temps, que se passe-t-il côté Masséna ?

    Le public est timide,la foule des autres soirs n’est pas. Et pourtant Robin McKelle & The Flytones est un ouragan de groove et de soul. Cette nénette est captivante, débordante (elle aussi) d’énergie. Quelle voix alto et quelle femme de scène. Une prestation emplie de joie, de vitalité, de punch. Ceux qui sont là apprécient, les absents ont eu tort.

    Ce tempérament de feu laisse place à un OVNI du groove, à savoir Cody Chesnutt. Coiffé d’un casque de l’armée, en mode déjanté, vos oreilles sont servies de musique groove en quelques secondes. Il prend la scène, il emporte le public avec lui. Les bras se lèvent, les pas de danse s’empare du parvis. La prestation est renversante, comme une impression de participer à un festin, à une fête. La voix de Cody Chesnutt est tout simplement puissante et chaleureuse.

    Au fil des dernières minutes de cette superbe prestation, le public s’étoffe, et il devient alors difficile de circuler avec aisance. Les inconditionnels des Gipsy King se sont réunis en une masse importante. Les cris n’ont de cesse d’appeler cette famille de musiciens connus de tous. Qui n’a pas dansé sur Djobi-Djoba ? Qui n’a pas chanté Volare ? 23 heures retentit, l’entrée sur scène est saluée de cris de joie et inaudibles aussi. Le concert sera l’occasion pour Nicolas Reyes et ses compères de fêter leurs 25 ans de carrière, et l’accueil réservé à la hauteur.

    Une belle soirée pour ce quatrième et avant-dernier soir de ce Nice Jazz Festival qui est effectivement un festival d’énergie et de légendes.

    Et découvrez l'album photo de la soirée, et pour plus de photos c'est par ici : Alain Biguet

     

     

  • Une Deep soirée au Nice Jazz Festival ce jeudi 11 juillet

    nice jazz festival,2014,massena,deep purple,alain biguet,daptone,har mar superstar,bernstein,mairie de niceJ-1 avant leur concert très attendu au TDV, Henri Butler, Steven Bernstein et The Hot 9 ont offert aux professionnels et aux journalistes un show case à l’espace Presse. Un pur moment de bonheur. Dans une ambiance intimiste et très jazzy, la cinquantaine d’invités est ravie. Les pieds battent la mesure, les têtes dodelinent, et les sourires se greffent alors sur tous les visages. Un air de fête s’empare de cet espace presse jusqu’alors un peu morose. Une très belle initiative, merci au Label Impulse et à l’organisation du Festival pour cette parenthèse enchantée qui se poursuivra dès 20 heures 45 sur la scène du Théâtre de Verdure, où le public est en plus grand nombre qu’hier. A croire qu’au fil des soirs, le public se fait de plus en plus nombreux et de plus en plus tôt.

    La scène Masséna bouillonne, quelques fans inconditionnels de Deep Purple sont déjà en place, collés-serrés au barrières de sécurité. Ils sont prêts à tout. L’attente ne leur fait pas peur, mais en plus elle ne sera pas si longue. Nikki Yanofsky, 20 ans, 1m65, débarque vêtue d’un short et d’un petit haut. Ce petit bout de femme a une voix à vous couper le souffle. Micro en main, rythme dans le corps elle saura avec charme, humour et sourire, embarquer le public au son de ses douces et chaudes mélodies. Une interprète qui a collaboré avec Quincy Jones, Stevie Wonder, Will.I.Am entre autres, et qui est un condensé de beauté, de charme et d’énergie avec une voix envoûtante. Une révélation. A écouter de toute urgence, vraiment.

    Pendant ce temps, Eli Degibri Quartet séduit les quelques deux milles personnes (voir plus) présentes avec son saxo et ses jeunes espoirs de la scène jazz israélienne. Ces morceaux musicaux sont des pépites, de la haute voltige même. Une belle découverte qui ne laisse personne indifférent. Cette soirée s’annonce détonante et surprenante.

    Mais ce soir sera aussi l’occasion de belles rencontres artistiques. Quand The Daptone Super Soul Revue rencontre Steve Bernstein à l’espace presse, l’émotion vous tenaille le corps. Sharon Jonesqui verse une larme dans les bras de Steve Bernstein, Charles Bradley, 70 ans, émue d’être à Nice, une ville qu’il affectionne. Bref, une rencontre hors du temps dans une ambiance zen et bouleversante.

    Les fans de Deep Purple affluent encore et encore. Du papy hard rockeur au gamin de sept ans qui écoute attentivement l’histoire de ce groupe que son père lui conte, le public est très hétéroclite mais en masse. Se déplacer d’une scène nécessite une bonne maîtrise du "jeu de coudes".

    Har Mar Superstar, un Philippe Katerine américain, est quelque peu décalé mais son talent est indiscutable. Passant de la soul sixties au rythm & blues, le public le suit sans hésitation. De 7 à 77 ans, aucune retenue : ça danse, ça rit, ça chante, et ça en redemande même.

    Arrive l’heure du dilemme : The Daptone Super Soul Revue ou Deep Purple. Pour certains le choix n’est pas, ce sera le TDV pour d’autres la scène Masséna.

    Le retour de Deep Purple est le sujet de conversation de ces milliers de personnes de l’espace Masséna. Quels sont les titres qui vont être joués ? Sont-ils en forme ? Vont-ils envoyer du lourd ? Et puis ici et là, le témoignage de certains qui les suivent depuis des années, telle cette mamie au look très BCBG, ou encore ce biker décidé à s’éclater, tenant son fils par la main.

    nice jazz festival,2014,massena,deep purple,alain biguet,daptone,har mar superstar,bernstein,mairie de niceIl est l’heure. La voix charmante de l’hôtesse annonce l’entrée sur scène de ce groupe mythique. Les photographes sont déjà en place. Les lumières s’allument, les premières notent se font entendre, et là ils entrent en scène. Ils : ces grands Monsieurs. Ces monstres de musique. Ces rockeurs qui ont plus de 45 ans de carrière. 
    Le show sera immense, fascinant, ensorcelant,magnétique, bouleversant, poignant. On est pris aux entrailles. On frissonne. On danse. On oublie tout. On est hors du temps. Des riffs détonants, de l’énergie virale. Bref, la scène Masséna est en feu. Il ne faut pas que cela s’arrête, la nuit est à eux, le public refuse de les voir retourner dans leurs loges. Un rappel se fait entendre. Deep Purple remonte sur scène le temps de deux morceaux. Car oui, tout a une fin. Et là il est malheureusement l’heure de partir pour tout le monde. Si le ciel est dégagé à cette heure de la nuit, les yeux des spectateurs sont emplis d’étoiles filantes ou pas. 
    Deep Purple a offert au public niçois un moment gravé à jamais, une bonne dose d’émotions, un retour dans le temps. La nostalgie frappe certains, d’autres, plus jeunes, sont fiers d’avoir vu, une fois dans leur vie qui débute, la légende du hard rock.

    Ce troisième soir est un succès, un triomphe. Personne n’oubliera, cela c’est certain.

    Et découvrez l'album photo de la soirée, et pour plus de photos c'est par ici : Alain Biguet

     

     

     

  • La deuxième soirée du Nice Jazz Festival

    nice jazz festival,09 juillet 2014,métronomy,electro deluxe,nice,festival,jazz,alain biguetLa pluie qui n’avait eu son carton d’invitation pour cette deuxième soirée a tenté de s’incruster, mais Sir Soleil et Sir Vent en ont décidé autrement. Merci à eux. C’est donc dans des conditions météorologiques agréables que la deuxième soirée du NJF s’est déroulée.

    La foule est clairsemée en ce début de soirée, mais quelques trentaines de minutes plus tard, le public est dense au théâtre de Verdure pour accueillir Vincent Peirani et Emile ParisienVincent l’accordéoniste est un musicien dont on n’a de cesse de parler (Prix Musicien de l’année 2013 par Jazz Magazine), et Emile le saxophoniste est reconnu dans le milieu (Prix Django Reinhardt en 2012, entre autres). Ces deux amis venus de Paris offre au public un dialogue musical à quatre mains. Il suffit de fermer les yeux, écouter et vous êtes alors le spectateur d’un dialogue entre un accordéon et un saxo, et le film déroule dans votre imaginaire. A vous d’en écrire les paroles. Mais vous pouvez aussi avoir ce sentiment nostalgique qu’il s’agit de la BO d’un film d’animation des années 50. Le temps de se remettre de cet étrange voyage, et vous voilà alors dans un cabaret, avec cette folle envie de danser et d’oublier les soucis du quotidien. Une très belle prestation, une belle découverte, et surtout un public qui applaudit plus qu’hier, qui bouge enfin et ose partager son plaisir d’être la.

    Sortir de cette ambiance pour rejoindre la scène Masséna où Electro Deluxe s’apprête à ouvrir les festivités. Electro Deluxe c’est cinq musiciens et une voix. Mais quelle voix. James Copley est déjanté, énergique. Sur scène il explose et sa voix est inclassable. L’énergie dégagée est un virus qu’il est bon d’attraper. La foule en témoigne.Tous sont atteints du syndrome Electro Deluxe  : ça swingue, ça danse, ça déjante, ça groove. Des chorégraphies s’improvisent sur le parvis, de 6 à 77 ans sans exception. La cohésion du groupe est palpable, leur musique est enivrante. James Copley est plus qu’expressif, le public est lié à lui. Un concert unique, un coup de cœur évident et partagé avec la foule qui n’a de cesse de s’étoffer.

    C’est dans cette ambiance que le grand Ibrahim Maalouf est attendu. L’énergie ne retombe pas, bien au contraire. La foule est de plus en plus dense. L’artiste de l’année aux Victoires du Jazz 2013, et récompensé en 2014 aux Victoires de la musique 2014 pour le Meilleur album de Musiques du Monde, entre en scène, et le ton est donné d’emblée. Il a le don de mettre en valeur tous les instruments de musique, et d’osciller entre classique, modernité et contemporanéité. Cet homme est un génie et en plus il sait communiquer avec son public, créer une ambiance. Se déplacer sur le parvis Masséna est impossible tant le monde est présent et n’a de cesse de se déhancher, de fredonner. Une ambiance explosive.

    nice jazz festival,09 juillet 2014,métronomy,electro deluxe,nice,festival,jazz,alain biguetIl est temps de laisser la scène au groupe Métronomy dont on retiendra le jeu de lumières, la beauté et le génie de la batteuse du groupe, et le jeu de scène au top. La foule est moindre, mais l’énergie est plus que débordante. Les mains se lèvent, les applaudissements ne cessent pas, les rythmes électro s’infiltrent dans les corps. Minuit passé, les décibels envahissent toujours la scène Massena. Personne ne veut partir mais il le faut. Et oui, le Nice Jazz Festival c’est aussi des centaines d’employés municipaux qui travaillent, qui vous offrent chaque soir un accueil des plus agréable. C’est aussi restaurer les artistes et leur staff, c’est nettoyer les lieux, c’est préparer les balances, c’est s’assurer que "tout roule", c’est accueillir les partenaires, les photographes, les journalistes. Une vraie fourmilière dont vous ne soupçonnez pas l’existence, mais qui sans elle le NJF ne serait pas.

    On se retrouve ce soir pour une troisième soirée très prometteuse, avec, entre autres, les grands Deep Purple.

    Et découvrez l'album photo de la soirée, et pour plus de photos c'est par ici : Alain Biguet

     

     

     

  • Premier soir, premiers émois au NJF

    Après quelques minutes d’attente, un badge presse autour du cou, me voici déambulant dans les allées du site du NJF, mon carnet et mon stylo en main. Premier soir, premiers artistes et déjà ce NJF s’annonce exceptionnel.

    Kris Bower ouvre les festivités à 19 heures 30 sur la scène du TDV : un public en nombre, une foule de photographes, et un Kris Bower habité par la musique. Ses doigts glissent sur le piano, et nous voici embarqués dans son monde. Un monde qui swingue, un monde de balades musicales. Ce mec est doué. Pas de chant mais une mélodie jazz fort appréciable. Le public reste timide, savoure aussi et les applaudissements résonnent à chaque fin de morceaux. Une belle prestation qui me donne envie d’écouter ce talentueux pianiste que je ne connaissais pas jusqu’alors. Une belle découverte, et des émotions indescriptibles.

    Il est temps pour moi de me rendre au Village pour la remise du Trophée Ferret à Richard Galliano, que nous retrouverons en fin de soirée au TDV, par Monsieur Estrosi. Un discours dont seul notre maire a le secret. Nombre d’élus sont présents. L’émotion est aussi palpable ici.

    Traverser le site dans toute sa longueur pour se rendre à l’espace Massena où Patrice est attendu. A l’heure sur scène, en deux minutes Patrice met le feu et embarque le public avec lui sur des notes reggae qui ne laissent pas indifférent. On est obligé de taper le rythme et on se surprend même à danser. Cet artiste déborde d’énergie, ses musiciens ne sont pas en reste. L’ambiance est ici plus déjantée qu’au TDV, faut dire qu’il y a trois fois plus de personnes aussi.

    Cécile McLorin Savant me transperce avec sa voix. Cette nana est une grande. La chair de poule s’empare de moi. Les émotions sont vives, intenses et indescriptibles. Le TDV est quasi silencieux. Ecouter Cécile McLorin est une expérience unique, une sensation étrange dont on se remet difficilement.

    Le grand Ben L’oncle Soul, croisé dans les allées en mode incognito, s’apprête à investir la scène Massena. Le public, plus jeune que celui du TDV, s’impatiente et trépigne. L’attente ne sera pas longue et un truc se passe entre lui et le public. Une osmose. La soul de L’oncle est contagieuse. Un pur moment de bonheur. Il est un homme de scène.

    La soirée n’est pas finie. Petite pause à l’espace presse après avoir cherché les toilettes pendant quelques longues minutes, mais heureusement Caroline est arrivée à mon secours. Merci Caro. A cette heure tardive, on soulignera que les toilettes sont d’une propreté étonnante. Bravo !

    Viens l’heure d’aller écouter Richard Galliano et le Nice Jazz Orchestra. Le TDV affiche complet, l’orchestre est au top, l’ambiance est calme, les oreilles sont grandes ouvertes. Dès les premières notes l’invitation au voyage est engagée. Un voyage au pays du rêve, de la douceur. Je reste sans voix, inerte, me laissant embarquée totalement.

    Je ne peux malheureusement rester plus longtemps, je suis attendue sur Masséna pour l’accueil du très grand Keziah Jones, l’inventeur du BluFunck. Un moment à vivre, un public déchaîné et nombreux. Des cris, des mains qui se lèvent, des gens qui dansent ici et là. Cette fin de soirée est placée sous le signe de la fête, de la bonne humeur.

    Un premier soir où j’avoue avoir ressenti quelques émotions à l’écoute de ces six artistes. Une très belle programmation. Une organisation au top. Les gens sont heureux d’être là. Certains préfèrent écouter les artistes confortablement assis, allongés dans les pelouses des jardins, d’autres optent pour les bancs, d’autres n’ont eu de cesse de danser dans les allées et sur l’espace public.

    L’espace restauration emballe le public. Les files d’attente ne désemplissent pas. Les cornets de glace rencontrent un succès fou.

    Bref, une belle soirée, une ambiance chaleureuse et des sourires sur toutes les lèvres. Qu’il est bon de voir les gens heureux.

    Pour voir toutes les photos de cette première soirée réussite, c'est par ici : Flora Doin 

     

  • Le Nice Jazz Festival à J-1

    Nice Jazz Festival Rendez-vous était donné à 13 heures 15, Place Masséna en présence de Monsieur Christian Estrosi. Au programme : visite du site du Nice Jazz Festival, édition 2014.

    Monsieur le Maire est arrivé serein, à l’heure, souriant et heureux de nous faire découvrir les coulisses à J-1 du grand événement tant attendu par les amoureux du jazz, mais pas que.

    Le NJF c’est quelques milliers de personnes accueillies durant 6 jours, c’est des artistes connus, reconnus, en devenir sur deux scènes (Masséna et le Théâtre de Verdure), c’est une moyenne de six concerts par soir, c’est quelques centaines d’employés municipaux mobilisés, c’est 32 partenaires, et surtout c’est une logistique importante.

    Cette année est la deuxième édition au sein même de notre coulée verte, sauf que cette année les travaux ne sont plus, et que le public sera donc accueilli au sein même d’une coulée verte terminée. Les aménagements de la coulée verte sont intégrés à la structure du Nice Jazz Festival, et offre donc au public un lieu convivial, doux et agréable.

    La zone d’accueil du public est élargie permettant ainsi de recevoir plus de monde chaque soir. Il est facile de déambuler dans ce lieu, tout est pensé aussi pour les personnes à mobilité réduite avec même des prêts de fauteuils roulants. La maire de Nice est  l’organisatrice de ce Festival, ce qui est rare en France, et tout est géré par le personnel municipal. Gilbert Zappia accompagne d’ailleurs Monsieur Estrosi pour cette visite réservée à la presse, et il nous informe des aspects techniques de cette logistique très importante. L’occasion de souligner que la régie est municipale. L’espace de la coulée verte a été aménagé avec une grande précision, et rien n’est laissé au hasard. Des points de tri aux sanitaires pour le public, de l’espace restauration (Jardins Albert 1er) ouvert à tous, avec des tarifs plus que raisonnables à l’espace rencontre public-artiste avec un coin photocall, sans omettre le plateau en direct Azur TV.

    Côté Massena c’est quelques six mille personnes qui sont attendues pour composer le public chaque soir, et quelques centaines de personnes pour l’arrière-scène, à savoir les artistes, le personnel municipal, les techniciens. Le plus gros mouvement est à prévoir donc à l’espace Massena avec des loges très confortables, un coin restauration réservé aux artistes, et tout cela à ciel ouvert. Un antre de paix.

    L’espace presse, là même où je  passerai mes soirées, est installée sur la fontaine des jardins. Un endroit fleuri et agréable, et un espace de travail où tout a été pensé pour que les journalistes soient heureux de travailler : connexions wi-fi, espace interview, espace rencontres. Avouons que les conditions de travail sont plus qu’agréables. C’est un privilège.

    Il est temps pour nous de continuer la visite, et nous rendons dans la partie « Théâtre de Verdure ». Deux mille cinq cent places (assises et debout confondues) pour venir applaudir des artistes talentueux. Monsieur Bodino en est le régisseur, fraîchement promu à ce poste. Quelques chaises sont déjà en place. Soulignons aussi que l’accès pour les personnes à mobilité réduite est très bien pensé.

    Tout à côté, nous découvrons le Village. Un lieu aménagé avec soin et très esthétique par Caroline Constantin, avec l’aide, et pas des moindres, du service municipal des Espaces Verts. Trois couleurs : le rouge pour l’énergie, représentée par une multitude de fleurs qui sont tête en bas ou tête en haut, le rouge qui rappelle le saxo de l’affiche du NJF ; le noir et le blanc. Trois couleurs savamment mis en scène qui donnent à ce village une ambiance chic mais pas ostentatoire, qui invite à la détente. Un village qui accueillera pas moins de quatre mille personnes. Caroline Constatin a su créer un village accueillant, et sa touche féminine se devine.

    Cette visite se clôturera par un passage au QG, comprendre l’espace production, le cœur névralgique du festival. Nous sortons par la Rue de Verdun pour découvrir les quatre artistes qui ont la charge de décorer les panneaux. Quatre artistes de street-art. Ce parcours le long de la rue de Verdun est un hommage à Matisse, un parcours qui partage la pensée de ce grand artiste, une ode à son cheminement intellectuel qui aimait le jazz car cela l’inspirait pour ses créations artistiques. Il s’agit donc d’intégrer le street-art au NJF. Quatre artistes, quatre couleurs, quatre travaux différents. Anthony, Jennifer, Benjamin et Samuel sont là avec leurs bombes, leur créativité. Chacun a la charge quelques lettres et les tague donc selon sa « spécialité ».

    Ainsi se termine notre visite « presse » des coulisses du Nice Jazz Festival, édition 2014. Un lieu qu’il vous faut venir découvrir pour plusieurs raisons : la programmation est excellente, le lieu est unique tout aussi agréable que les anciennes arènes de Cimiez, et vous aurez tout sur place pour passer des soirées à ciel ouvert bercés par les décibels jazzy de ce festival qui ouvre ses portes dès demain soir.

     

    Nice Jazz Festival

     

     

     

  • A découvrir : le 6ème printemps musical de Saint-Tropez

    MUSIQUE ST TROP.jpgLe printemps musical de Saint-Tropez vous est présenté par la Société Tropézienne des Amis de la Musique, association créée en 1983 par René Perrier alors adjoint à la culture de la ville de Saint-Tropez. Depuis 2013, Alexandre Durand-Viel, directeur général du Château de la Messardière à Saint-Tropez,  en est le président. 

    Cette association tend à encourager et soutenir les initiatives publiques et privées en faveur de la musique, et favoriser la vocation des jeunes musiciens. Elle organise donc plusieurs concerts de musique classique chaque année, au printemps et en automne. 

    En cette période transitoire du printemps à l'été, la STAM nous invite donc ce samedi 7 juin, à compter de 17h45 au Théâtre de la Renaissance situé sur l'incontournable Place des Lices de Saint-Tropez

    Henri Demarquette, violoncelliste et Plamena Mangova, pianiste nous embarqueront dans le doux monde d'Igor Stravinsky, puis un voyage délicieux au pays d'Edvard Grieg avec Sonate pour violoncelle et piano en la mineur, opus 36. Un court entracte vous sera proposé pour vous remettre de toutes ses douces émotions, que seule la musique classique est capable d'infiltrer en nous. Qui dit entracte, dit reprise, et nous finirons cette douce soirée avec la Sonate pour violoncelle et piano en la majeur, FWW 8 de César Franck. Un programme hors du temps, un programme comme nous aimerions en avoir plus souvent. 

    Henri Demarquette est né en 1970. A 13 ans il entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il débute à 17 ans par un récital au Théâtre du Châtelet, et une émission télévisée enregistrée par France 3 avec la pianiste Hélène Grimaud (que j'adore). Dès lors, sa carrière prend un essor international et le conduit dans de nombreuses capitales accompagné des plus grands orchestres français ou étrangers. Il aborde régulièrement la musique contemporaine et se plait à défendre des œuvres rares. 

    Plamena Mangova de dix ans sa cadette est une pianiste bulgare qui est révélée en 2007 par le 2ème Prix au Concours Reine Elisabeth et embarque alors pour une carrière internationale. Elle est aussi lauréate du Festival Juventus en Franc et d'importants concours internationaux. Elle cultive son don de concertiste auprès d'orchestres de renom. Chambriste prisée, elle partage sa musicalité avec des artistes tels que Maria João Pirеs, Boris Berezovsky, Augustin Dumay, Mihaela Martin, Jian Wang, Pascal Moragues, Alexei Ogrintchouk, Alexander Kniazev, Frans Helmerson, Quatuor Ysaÿe…  

    Le programme est une parenthèse enchantée dans ce monde un peu brut. Un doux moment à partager dans une cadre idyllique qui plus est. Alors aucune excuse pour ne pas se rendre à Saint-Tropez ce samedi.

    Pour vos billets, rien de plus simple, il vous suffit de contacter l'Office de Tourisme de Saint-Tropez, ou de réserver sur le site de la Fnac, par exemple. 

    Et puis, si vous voulez soutenir l'association, y adhérer, rien de plus simple. Il vous faut rédiger un chèque de 15 euros (pour une personne, 25 euros pour un couple) et envoyer le tout à la Société Tropézienne des Amis de la Musique, BP 233, 83995 Saint-Tropez Cedex. 

     

  • Ivoire-Music vous propose un été musical

    ivoire.jpgIl est de ses rencontres d’abord virtuelles, puis réelles qui vous font découvrir un univers dont vous ne perceviez absolument pas l’existence, ni même son fonctionnement. Telle fut ma découverte estivale du mois de juillet 2012.

    Passionnée de littérature, d’arts et de musique, j’ai postulé en qualité de bénévole auprès d’une boîte de prod de ma région, de ma ville : Nice. Du haut de ma quarantaine, un peu d’angoisse avait envahi mon corps en ce mois de mai, pour la première réunion des bénévoles. Il s’agissait pour moi d’une première expérience dans le monde de la musique, du festival estival dans ma propre ville.

    C’est ainsi, que j’ai passé une petite, mais oh combien riche, semaine dans les coulisses de la Crazy Week, manifestation assurée par Ivoire Music, via Patrice Bouchon aux commandes.

    Je ne m’étendrais pas sur cette expérience unique, riche en émotions, en apprentissages, en découvertes et en relations humaines, mais je souhaite mettre à l’honneur cette association. Car oui, Ivoire Music est une association qui se bat tous les jours pour vous apporter des instants de joie, de bonheur et de partage aux rythmes d’artistes de tout horizon, et tout cela dans le cadre du Théâtre de Verdure, sur la Promenade des Anglais. Un cadre très agréable, et souvent sous un soleil azuréen qu'on nous envie. 

    De Roger Hodgson à Mika, en passant par Shaka Ponk et Dionysos, Patrice Bouchon nous a offert durant cinq soirées des moments inoubliables. Alors pour vous spectateurs, il est facile de critiquer l’ouverture des portes tardives, la buvette où il est long d’attendre, la non-numérotation des places, mais avouez que vous passez tout de même des moments magiques. Et puis, sans tout vous dévoiler, sachez qu’au-delà de l’artiste que vous êtes venus applaudir, acclamer, baver, bader, il y a derrière cela toute une technique, toute une organisation digne d’une fourmilière. Patrice Bouchon mène ça d’une main de maître, sait s’entourer de gens compétents et professionnels et très humains, qu’on se le dise. De Marco à Co, de Fa à François, des roads aux marmottes, de la Gauloise à Florence, de René le régisseur à Joanna et Marion à la prod,  tous se plient en quatre pour vous offrir des étoiles dans les yeux, des moments magiques, et une ambiance réussie.

    A l’approche de la saison, Patrice et sa joyeuse équipe renouvelle « Crazy Week » cet été, toujours au Théâtre de Verdure, avec une programmation excellente. D’artistes connus à des découvertes pop, vous ne serez point déçus. Et puis, voulant votre bonheur, il réitère en inaugurant cette année le « Summer Golfe Festival » avec une programmation déchirante.

    Alors n’hésitez-plus, réservez vos billets, venez et nous aurons la joie de se croiser, de se voir, de papoter. Que vous soyez de passage, résident de la Côte d’Azur, ami(e)s parisien(ne)s, je vous attends cet été.

     

    cw4.jpgCrazy Week, du 16 au 20 juillet au Théâtre de Verdure 

    http://www.festivalsrock.com/site.php?idfest=357

    • 30 Seconds to Mars, le 16/07 
    • Asaf Avidan et Tété, le 17/07 
    • Concrete Knives, Rover, le 18/07 
    • Olivia Ruiz et Raphaël, le 19/07
    • Pour la soirée du 20 juillet, à venir. 

     

     

     

     

     

    Summer Golfe Festival du 22 au 24 Juillet au Théâtre de la Mer Jean Maraissummer.jpg

    http://www.summergolfefestival.com/

    • Oxmo Puccino et Kery James le 22/07
    • Lilly Wood ant the prick le 23/07
    • Mutine, Bastian Baker et Jenifer le 24/07

     

     

     

    Le Cri de la Marmotte - Couleur.jpgEt vous pouvez aussi réserver vos places au terrier des marmottes, ici 

    http://www.lecridelamarmotte.com/

     

     

     

    Et puis, si vous cherchez un logement, ça se passe ici (http://www.abritel.fr/location-vacances/p1029763). Je vous assure un accueil chaleureux, et un séjour très agréable. 

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    Et pour finir, vous pourrez aussi aller en tram, à dix minutes du Théâtre de Verdure, manger dans un cadre agréable, à La Gauloise où Laurent et Fred vous recevront les bras ouverts. 

    La Gauloise : 28 Avenue Malaussena à Nice (quartier Libération) 04.93.62.07.90

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  • Vanessa Paradis, La vague à l'âme - Erwan Chuberre Saunier - Editions Didier Carpentier

    vanessa paradis.jpgDans une année civile, entre romans français et étrangers je dois lire un à deux bouquins retraçant la vie d'une star. Non pas par voyeurisme, mais plutôt par goût pour l'artiste. Ce fut le cas en 2011 avec le fabuleux Kissing my song de Nicola Sirkis et Agnès Michaux. 

    En ce début d'année 2013, mon choix s'est porté sur Vanessa Paradis. Une artiste contreversée, mais une artiste qui a bercé mon adolescence, et qui a toujours été présente dans ma vie. Ado, je n'étais pas fan de son Joe le Taxi, lui préférant "T'en vas pas" d'Elsa. La chanteuse qu'elle est m'a interpellée avec son deuxième album signé par le grand Serge. Puis Noce Blanche m'a bouleversée.

    Je ne sais précisemment ce qui m'a poussée à lire un tel livre, mais j'en ai été ravie. On découvre une femme simplement, une fille qui a du caractère, qui n'a jamais baissé la tête, qui a su se relever de chacune des attaques qui lui ont été faites. Je ne peux que lui dire Bravo et Respect. 

    Erwan Chuberre Saunier n'en est pas à sa première biographie d'artiste femme. Il a ce don de ne pas s'infiltrer dans la vie privée de l'artiste, il dévoile ici et là quelques pans de la vie hors des lumières du show biz. Il manie habilement la plume et nous livre donc un portrait doux de Vanessa Paradis. Le tout est agrémenté de témoignages de proches, de collaborateurs. Les mots sont sussurés, comme Vanessa sussure ses chansons. 

    Tout au long de son récit, on apprend aussi quelques anedoctes sympathiques et qui ne relèvent pas de Closer ou Voici. Grâce à Erwan j'ai enfin pu savoir où j'avais déjà vu le visage de la femme de Frédéric Diefenthal dans Taxi, elle était la guitariste seins nus dans le clip Tandem.  La plume est intelligente. Les anedoctes sont nombreuses, et en refermant ce livre, mon idée première est la bonne. Vanessa a été sali par la presse, et par un public qui la détestait par pure jalousie. Bravo à elle d'avoir su si bien rebondir, d'avoir pris les bonnes décisions. On l'excuse de quelques unes de ces maladresses, on a de la tendresse pour ses parents et sa soeur. Vanessa, une vraie tigresse au fond, qui ne s'effondre pas à la moindre insulte, mais au contraire qui en font sa force. 

    Ce livre retrace donc vingt-trois ans de carrière d'une artiste entière, aussi douée pour le chant que pour le 7ème art. Une artiste atypique, belle, rayonnante, douée et douce. 

    Un livre à offrir à toute personne qui aime bien l'artiste, le monde du cinéma et de la musique sans avoir un oeil de voyeurisme et de langue de vipère. 

  • Kissing my songs - Nicola Sirkis / Agnès Michaux - Flammarion

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     "Kissing my songs" est paru le 2 novembre, dans mon sac le 3, fini le 4. Certains penseront que j'ai acheté et dévoré ce livre car il est des éditions Flammarion, et que OUI j'aime très souvent les livres "Flammarion", d'autres penseront qu'il me faut alimenter mon blog en critique, et d'autres encore penseront que je suis de la génération "Indochine" et que donc voilà. 

    Et bien, tous ont raison. Dans cette conversation, tous les ingrédients sont là pour que j'achète ce livre et bien évidemment pour que je le lise. 

     

    1 - Indochine et moi 

    Indochine et moi, c'est un peu (beaucoup) une grande histoire. J'ai grandi avec eux, je me suis révoltée en 1987 et 1988 (si ma mémoire est bonne) contre Devaquetau piquet) alors même que je découvrais la vie lycéenne toulonnaise. J'ai dansé, j'ai pleuré, j'ai ri, j'ai déliré sur leurs chansons, ne comprenant d'ailleurs pas toujours leurs textes à cette époque. Mais l'ambiguité qui se dégageait de ce groupe me convenait, me plaisait, me motivait. Ils étaient mes "The Cure". Quelques années plus tard, ils étaient encore là (quelques membres en moins) pour me faire oublier le stress du concours de professeur des écoles, et les voir en chair et en os à Marseille a été pour moi une soirée inoubliable. Puis, ils sont revenus plus tard, avec des mélodies et des textes plus "littéraires". 

    Bref, Indochine fait partie de ma vie, il en est ainsi de certains auteurs, de certaines personnes anonymes, de certains acteurs, on a le sentiment très étrange qu'ils nous sont fidèles, qu'ils nous suivent, ne nous oublient pas. 

    2 - A priori sur "Kissing my songs"

    Une crainte en moi avant la lecture de "Kissing my songs". Hâte de lire, mais peur de tomber dans l'intimité de Nicola Sirkis, et ça je ne veux pas. Le voyeurisme ne m'intéresse pas. Peur d'avoir à lire "une vérité rétablie" par Nicola sur l'évolution du groupe, les départs et arrivées des différents membres. De tout cela, je n'en ai rien à faire. Crainte d'un style d'écriture qui ne soit pas trop "littéraire", d'anedoctes sans intêret. Crainte d'une conversation entre une journaliste, dont j'apprécie la plume, et un "leader" mais sans contenu intéressant. 

    Pourquoi l'avoir acheté, me direz-vous, alors, si j'ai autant de craintes ? 

    Parce que les craintes, les peurs il faut les affronter, alors je fonce. Mais surtout, parce que j'aime Indochine, j'aime Agnès Michaux, et parce que je n'ai jamais été déçue par G.

    3 - Kissing my songs

    C'est une des rares fois où je manipule un livre quelques dizaines de minutes sans l'ouvrir. Mes yeux vont et viennent sur les 18 "photomatons" qui constituent la couverture intégrale de ce livre. Nicola et ses différentes expressions. Nicola qui se cache derrière ses lunettes noires, derrière sa frange, derrière ses mains. Nicola interrogateur, pensif, sérieux, triste. Nicola et Agnès (je pense) : trois photomatons de complicité. Nicola qui lit. Mais point de Nicola qui sourit. Je me demande pourquoi l'epace fugace d'un instant, et me fais cette réflexion "Nicola qui sourit ça ne colle pas à l'image". Ne me demandez-pas pourquoi, je ne sais pas.

    Passé ces quelques dizaines de minutes, je me plonge alors dans la conversation intimiste entre Nicola et Agnès. Une conversation douce, forte, puissante, sans faux-semblants, sans retenue.

    Onze chapitres annoncés de la même manière : date - titre et un texte intimiste d'Agnès avant que la conversation reprenne entre nos deux auteurs. Le tout ponctué des textes écrits par Nicola, de ses notes personnelles extraites de ses cahiers noirs comme il aime à les nommer.

    Je découvre au fil des pages, un Nicola fragile, torturé, intelligent, sentimental, réfléchi, aimant, affectueux, drôle et instruit. 

    La re-lecture des textes des chansons est fort appréciable, lire ces textes sans la mélodie permet de saisir le message que nous transmet Nicola par sa plume. Oui, je l'avoue, je connais les chansons d'Indochine, imbattable au karaoké "indochinois", mais lire le texte nu, sans mélodie, et ben ça change tout.

    Je découvre un Nicola avide de littérature, un Nicola qui puise dans les faits de société, dans les conflits mondiaux, dans la réalité de la vie, l'essence même de notre existence. Un Nicola réfléchi, un homme qui pense, qui "réflexionne". Je comprends mieux ces textes, certains non, mais je suis rassurée car l'auteur nous dit qu'il n'y a pas grand chose à comprendre, et que le texte ne veut rien dire.

    Nicola est cultivé, il est à l'écoute de l'art, de la littérature, de la politique, de la société. Il n'est pas con, osons le dire, loin de là. Il n'est pas qu'un chanteur, il n'est pas qu'un leader d'un grand groupe des années 80. Il est un homme avec ses forces et ses faiblesses, avec sa sensibilité, ses émotions, ses travers, ses qualités. Il est un homme qui prend son rôle de père avec beaucoup de sérieux. Il est un homme amoureux des femmes, et fidèle. 

    Agnès mène la conversation avec beaucoup de subtilité, avec beaucoup d'écoute aussi. Des travelling avant, arrière sont fréquents dans leur conversation, et l'on découvre alors que les "thématiques" sont très souvent les mêmes dans les textes, mais la plume a vieilli, s'est assagi, les mots sont autres, et c'est ainsi que l'on découvre l'évolution de la musique d'Indochine, l'évolution de leurs textes. 

    4 - A posteriori "Kissing my songs"

    Un livre qui permet de découvrir l'homme qu'est Nicola Sirkis, et non pas le leader, le chanteur du groupe. Un recueil des textes écrits par Nicola, à travers lesquels on lit le monde, les sentiments, la vie simplement. 

    Nicola a l'art d'écrire des textes, il note tout et je suis surprise de son écriture manuscrite qui est terriblement belle, les lettres sont bien formées, frisant la caligraphie par moment. Ces notes issues des carnets noirs sont un plaisir des yeux. Oui, je sais, je suis enseignante, alors évidemment il me fallait faire une "étude" de son geste graphique. Je dirais donc Acquis, très belle écriture dans tous les sens du terme. 

    Un livre que l'on pose dans son étagère qui sera amené à être ré-ouvert, à être feuilleté. 

    Un livre à offrir aux fans d'Indochine bien sûr, mais aussi à ceux qui aiment les mots, les textes, la réflexion. 

    Donc un livre à offrir à tous !!!

    J'ai beaucoup aimé le texte "Le grand carnaval", "Some Days" et "Un ange à ma table".

    Et puis comme souvent, quelques phrases relevées lors de ma lecture, qui résument, à mon sens, ce qu'est Nicola.

    "Un partage et un don" (page 239)

    "Mais je ne suis pas un pessimiste. Je regrette simplement le mensonge. On ne peut pas mentir. Le mensonge, c'est le grand problème de notre monde. Le mensonge, c'est la trahison" (page 351)

    "Je suis peut-être désespérant, mais le monde l'est bien plus que moi."

    (page 353)

  • Il n'y a que toi, Guillaume Fédou !

    Voici quelques jours, je vous faisais partager mon gros coup de coeur pour Guillaume Fédou et son "garçon moderne" qui envahit mes oreilles au moins trente fois par semaine.

    Et puis, une enveloppe sur mon i-phone qui m'informe d'un com sur mon blog.

    Je jubile, c'est le quatrième com en moins d'une semaine d'existence (ouai, je suis pas très exigente, je sais). Et oh, surprise c'est un charmant Matthieu du label JIA, qui en plus, me signale le dernier tube de Guillaume.

    Cher Matthieu, j'aime, j'adore Guillaume Fédou tant à priori, qu'à postériori !! Et merci de votre commentaire, je vous embrasse.

    Alors, pour vous, voici la dernière composition de Guillaume, et pour le plaisir, une reprise de "Un autre monde", que j'aime assez.

     

    Il n'y a que toi





     

     

    Un autre monde





  • Guillaume Fédou, garçon moderne ?

    Un vrai coup de coeur. Cet homme gagne à être connu.