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aurélie de gubernatis

  • "Je partage ma générosité avec les autres"

    Jean-Paul Naddéo, Eternelles routes corses, GrundDimanche est le dernier jour du Festival du Livre de Nice. Jour où Jean-Paul Naddéo m'accorde un peu de son temps pour un apéritif sous le soleil niçois, l'occasion pour lui de se raconter, l'occasion pour moi de découvrir un mec passionné, au regard malicieux et au sourire franc. 

    Nous avions prévu de nous entretenir le samedi, mais les aléas du salon et de la météo nous ont empêchés, aussi nous avons fixé 11 heures 30, juste avant le repas, juste avant les caprices de la météo. 

    Installés autour d'une petite table ronde, sous un parasol rouge, deux panachés bien blancs pour nous accompagner et un Perrier pour Mélodie, et nous voici donc en grande discussion. 

     

    Jean-Paul Naddéo vient de publier aux éditions Gründ, Éternelles routes corses. Un livre écrit à quatre mains avec Marie-Sophie Chabres. Un livre de 230 pages vous relatant les plus belles routes Corses, les bonnes adresses à noter, mais surtout une invitation au voyage. On a qu'une envie, prendre son vélo, sa moto ou sa voiture et partir à la découverte de cette île de Beauté pour y porter un regard autre. 

    Mais quel est le parcours de Jean-Paul Naddéo pour en arriver à écrire, illustrer un tel livre qui n'est pas le premier, puisqu'on lui doit aussi Éternelle route Maya, Éternelle route des Grandes Alpes, Éternelle Nationale 7 et Éternelle route 66. 

    Jean Paul Naddéo, eternelles routes corses, GrundJean-Paul Naddéo a toujours travaillé dans l'édition, tout comme son voisin de stand, Gilles Paris. Il débute chez Robert Laffont comme stagiaire après avoir travaillé quelques temps dans une librairie. Au fil des années il devient responsable, puis enchaîne quasiment tous les postes que peut compter une maison d'édition comme Robert Laffont à l'époque. Epoque où il travaillera avec mon oncle. Le choc de notre entretien, il est l'ami de mon oncle, je suis la nièce de son ami de travail. Le monde est petit, vraiment petit. 

    Tour à tour stagiaire, responsable, à la direction de Larousse, commercial, attaché de presse, précurseur avec ses barbies, et doté d'un marketing nasal, Jean-Paul est un homme qui ne connait que le monde de l'édition. Passionné de sports, et particulièrement de la montagne (autre point commun avec mon oncle), et moniteur de ski, amoureux de la moto et des voitures anciennes, aimant les voyages, Jean-Paul concilie à l'heure de sa retraite ses passions et l'édition et se lance donc dans l'écriture des éternelles routes. 

    Il est un grand voyageur et décide donc de nous rendre compte de ses aventures. Ses livres sont donc simplement la compatibilité de son métier et de ses passions. Il n'a donc pas l'impression de travailler, et ne l'a jamais eu. Pour lui, il ne s'agit pas de travail, mais de plaisir. Ses yeux brillent quand il parle, et ses mains s'agitent aussi, renversant ainsi mon panaché sur mes notes, mon jeans, mon sac, la table..Bref, c'est Jean-Paul et je ne peux lui en vouloir car la passion transpire en lui. 

    Cet homme est un amoureux de la vie. Il aime aller vers les autres, s'enrichir, partager sa générosité, voir les gens heureux.

    Ses livres demandent toutefois un fastidieux travail d'enquête. Il se documente, s'attache à l'aspect historique, va à la rencontre des "locaux", partage avec eux. Il vérifie aussi toute sa documentation, un travail approfondi. Il photographie, élabore les cartes. Tout cela avec la complicité de Marie-Sophie Chabres. Tout cela lui parait incontournable et indispensable pour offrir aux lecteurs un livre authentique, à son image.

    En parallèle, il collabore au très chouette site lelivrescolaire.fr, une nouvelle génération de manuels scolaires papier et numériques, collaboratifs et personnalisables.  

    Oui, Jean-Paul est un être authentique, qui ne ment pas, et qui n'a pour nourriture que la joie des autres, la générosité et le partage sans quoi il ne pourrait vivre. Aurélie de Gubernatis, Gilles Paris et Patrick vous le confirmeront, cet homme est extraordinaire. 

    Un homme touchant, un homme vrai et joyeux. 

    Merci à toi Jean-Paul et merci aussi pour le repas du midi. 

    A vite. 

     

    Jean Paul Naddéo, Aurélie de Gubernatis, Patrick Esclapez, Gilles Paris

     

     

  • Festival du Livre de Nice - Jour 2

    Festival du Livre NicePour ce samedi, mes amies, Nathalie et Mélodie,  m'ont abandonnée lâchement, prises par leur boulot. Mais cela ne m'empêche point d'être là pour la journée, car d'autres amis m'attendent, et puis mon agenda regorge de rendez-vous, m'obligeant à faire des choix, et puis je partage cette folle aventure avec elles, malgré l'absence. 

    Arrivée vers dix heures, la foule est déjà bien présente. Les allées sont quelque peu encombrées, mais le soleil brille haut dans le ciel. La remise du prix du concours de nouvelles "Lecture pour tous" sur le thème de la citoyenneté est en direct. Les lauréats sont ravis, et souriants et fiers. Mais y a de quoi . Bravo à vous et merci à Jean-Luc Gag. Direction le stand de ma librairie préférée, celle de Patrick : La librairie Jean Jaurès. Je retrouve Sarah, cette jeune fille qui assiste Patrick durant ses trois jours. Un coucou à Marc Magro, et puis le plaisir, la joie de retrouver Gilles Paris. Souriant, il est là, confortablement installé sur sa chaise, derrière la pile de livres dont il est l'auteur. A peine le temps de prendre un café, et nous nous séparons pour nos obligations, qui sont plus qu'agréables. 

    Cette matinée sera l'occasion de m'entretenir avec quelques auteurs, à confirmer mes rendez-vous de fin de journée, et faire quelques photos de ce festival. L'occasion aussi de discuter avec Irène Frain, d'interviewer Bernard Pascuito, journaliste et biographe, pour son dernier livre "La face cachée de Didier Deschamps". Assis côte à côte, nous n'avons de cesse de parler, d'échanger, quand soudain David Foenkinos arrive et la révélation : il y a un Bernard !! Pour ceux qui ne comprennent pas, filez vite lire ma chronique sur le dernier roman de David et vous comprendrez. 

    Olivier de Kersauson, Festival du Livre de Nice 2014L'heure tourne, il est presque midi. Un petit tour pour noter les auteurs qui sont arrivés dans la matinée, et puis tomber nez à nez avec le grand, l'immense Olivier de Kersauson. Il est pour moi l'homme dans toute sa définition. Il est aussi un homme que j'écoute depuis mes dix ans, l'homme qui m'a fait rêver avec ses traversées, un homme pour qui j'ai une grande admiration. J'ose l'aborder, toute timide que je suis. Je sais que je peux me faire remballer sans état d'âme, mais il n'en sera rien. Olivier de Kersauson m'invite à se mettre à l'écart de ses allées bondées de monde, histoire de discuter, et de fumer une cigarette. Il est sensible, intéressant, il a le verbe léger, le mot juste et un caractère bon. Certes, il ne faut pas s'aventurer à lui couper la parole. Un photographe en a fait l'amère expérience, en venant lui demander si il pouvait nous prendre en photo, et la réponse de Kersauson fut à son image "Tu vois pas que tu me casses les couilles, là. Je parle avec une amie, alors tu me laisses."

    Il est temps de nous séparer, mais pas pour longtemps, Olivier de Kersauson m'attend (oui, il a bien dit ça) pour sa conférence à 14h15 à l'Auditorium du MAMAC

    L'heure de déjeuner a sonné. Je m'en vais donc à l'Aston où le rendez-vous est fixé avec Gilles et ses amis. Arrivée au pied de ce grand hôtel, je tombe nez-à-nez avec Akli Tadjer, heureux de nous revoir. Il débarque de l'aéroport et est accompagné de Xavier de Moulins. 

    Nous entrons dans cet hôtel magnifique, et nous rendons au restaurant situé au 7ème étage, avec vue sur la Baie des Anges. Les tables sont dressées, les auteurs sont installés, le bal des serveurs est doux et léger, voire aérien. 

    Je déguste ce menu délicieux avec Xavier de Moulins, Akli Tadjer, Sophie Bassignac, Pierre Grimbert et son épouse, Marc Magro et un "inconnu". Un agréable moment, tout en décontraction. Je ne peux que penser, en cet instant précis, que je suis chanceuse, mais que je dois tout cela aussi à mon travail-passion de lectrice, et à la force que me donne mon mari depuis presque deux ans. Un homme qui croit en moi, et me porte dans mes projets. Merci mon amour, Merci Vincent. 

    Franz-Oliver Giesbert, Festival du Livre de Nice 2014Le soleil s'estompe, le vent se lève. Nous aussi d'ailleurs. J'amène Xavier de Moulins, Sophie Bassignac et Akli Tadjer à la place Gauthier, car ils ne savent où se déroule le festival. Il est temps pour moi de filer à la conférence d'Oliver de Kersauson, animée par Franz-Olivier Giesbert. 

    Les deux amis de longue date arrivent à l'heure, malgré un bon repas pris à "La Petite Maison", le meilleur restaurant du monde pour Monsieur de Kersauson. 

    Le débat ne sera que pépites, fous-rire, anecdotes et je vous en rendrais compte d'ici peu (le temps de tout retranscrire), et vous promets un pur moment de bonheur. 

    L'après-midi est bien entamée, le soleil se grise, vire dangereusement au noir... Mais rien ne m'arrêtera, sauf mes pieds qui commencent à me faire mal. 

    Echanges merveilleux avec Gwendoline Hamon à lire bientôt. Sourires avec Michel Field. Emotions avec Mazarine Pingeot. Rigolades avec Gilles Paris, Aurélie de Gubernatis et Patrick. Conseils de lecture avec Sophie Bassignac. Touchante rencontre avec Christine Orban. Complicité avec Franz-Olivier Giesbert. Amicale rencontre avec Didier van Cauwelaert. Dédicace de Lennon par David Foenkinos pour ma fille Amandine. S'assurer que tout va bien pour Franck Balandier. Chercher en vain Sarah Beuque, attachée de presse exceptionnelle. Voir Marc Magro s'enfuir sous la pluie diluvienne en mode sdf. Ecouter le débat autour du roman avec Xavier de Moulins et Akli Tadjer, et entendre les gens rire, car ces deux là sont complices et manient l'humour avec finesse pour parler de sujets graves. 

     

    Bref, une après-midi riche, de belles rencontres mais surtout ma jambe qui résiste, mon genou qui me lance quelques rappels, et puis cet échange hors du temps, empli de générosité et de doux moments avec Emilie de Turckheim. Une chouette nana à découvrir aussi, ici-même dans peu de temps. 

    Sous une pluie diluvienne, je m'engouffre dans un tram presque vide. Je pense encore à mon mari, lui qui kitait à Beauduc mais qui était là, présent car il est ma force, car sans lui rien de tout cela ne serait.  Et puis, je prends confiance petit à petit. Merci à vous tous. Un grand Merci. 

  • Festival du Livre de Nice - Préambule avec David Foenkinos

    Jeudis littéraires, Nice, David Foenkinos, Aurélie de GubernatisJeudi 12 Juin, rendez-vous était donné à la Bibliothèque Nucéra pour les jeudis littéraires, et en préambule de l'ouverture du Festival du Livre de Nice. L'invité de ce jeudi était le grand, le talentueux David Foenkinos

    Dès 17 heures 45,  il était difficile de trouver une chaise libre. Cependant avec mes amies, Nathalie et Gisèle, nous trouvons trois fauteuils bien confortables au premier rang, face à David, face à Aurélie de Gubernatis, extraordinaire dans l'exercice de l'interview. Nous noterons la présence de Jean-Luc Gag, conseiller municipal, présent à tous les événements culturels de la ville, soulignons-le.

    David Foenkinos aime Nice, il est un fidèle auteur du Festival depuis dix ans, et quelle joie pour lui d'être là cette année, et qui plus est de bénéficier de cette rencontre qui lui permet de venir un jour plus tôt. 

    Son dernier roman, La tête de l'emploi (J'ai Lu) paru en décembre 2013, est dans la veine des romans de David, amour, couple, fidélité sont au cœur de ce roman, mais pas que. 

    Au départ, ce roman est une nouvelle écrite voici quelques années, après avoir vu un reportage sur un mec de 50 ans qui retourne vivre chez ses parents, un homme de cette génération que l'on nomme "génération boomerang". De ce fait tragique, David en tire une nouvelle écrite sur un ton léger,une comédie. Le même ton utilisé pour Je vais mieux (Gallimard)

    David nous explique qu'il est excité par la tonalité des prénoms, et a donc choisi  Bernard pour le héros malheureux de son dernier opus. Parce que dans Bernard il y a déjà une part d'échec inscrite dans ce prénom. Obligatoirement ça va mal se passer avec Bernard, ça sonne déjà dans le prénom. Comme le dit si bien David, le prénom est la bande annonce d'un destin

    David éprouve toujours de la sympathie pour ces personnages, alors il nous explique que malgré ce prénom pas facile, Bernard, il aime bien ce pauvre type de 50 ans qui va retourner vivre chez ses parents suite à un licenciement, la perte de moyens financiers, une femme qui veut faire "une pause" (comprendre que sa femme va le quitter, dixit David). 

    Bernard est dans la figure du personnage qui ne maîtrise pas sa vie, un passager clandestin de sa propre vie. 

    De ce sujet grave, David en écrit une comédie douce et grave. La légèreté et l'humour n'empêchent pas la gravité des situations. 

    David Foenkinos, La tête de l'emploi, J'ai LuCe dernier roman est une satyre de notre société actuelle, mais aussi un regard sur la superficialité de notre monde contemporain. David met en exergue le manque de relations sincères entre les êtres. Face aux catastrophes qui vont se succéder dans la vie de son héros, l'effet domino ne peut être arrêter. Les gens autour de lui s'écartent. Il se retrouve sans boulot, une femme qui part, une fille qui file à l'autre bout du monde, et des potes qui disparaissent par lâcheté. Bernard retourne donc là où il a été élevé, mais un retour dans la douleur. Là où il doit mettre des pantins pour entrer, comme si les parents ne voulaient pas qu'il laisse trace de son passage. 

    Ces mêmes parents qui décident un jour d'organiser un repas avec un couple d'amis dont la fille est elle aussi retournée vivre chez eux. Bernard se retrouve donc comme un adolescent. L'adolescent à qui on demande d'être gentil avec la fille de nos amis. Sauf qu'il a cinquante ans notre Bernard. Ces mêmes parents pour qui les préliminaires sont "Des chiffres et des lettres", et l'extase vient avec "Question pour un champion". Cette fameuse émission qui a été pour David la consécration lorsqu'un jour Julien Lepers pose la question "Qui a écrit la Délicatesse?". David connait alors la fierté, sauf que personne ne trouvera la réponse. 

    David se livre ainsi durant plus d'une heure. Le verbe est beau, la répartie est excellente. David parle, David est passionné et passionnant. On passe du rire à la gravité quand on l'écoute. Quand David nous raconte son prochain roman, un silence de plomb pèse dans la bibliothèque, car David nous embarque avec lui dans son discours. 

    De cela je vous en parlerai prochainement, je peux vous dire que son prochain roman n'est pas dans la même veine, écrit différemment, et nous narre la vie de Charlotte Salomon, artiste. 

    David est un auteur qui s'intéresse à notre monde, aux faits de sociétés tragiques, aux différentes pressions psychologiques que nous subissons. Il décide de parler de cela sur le ton de la comédie, mais comme il le dit si bien, avec le même thème il peut nous écrire un Dardenne. 

    Dans notre société, la normalité n'existe plus. Il n'y a plus d’autoroute de vie. Notre société nous pousse à nous réinventer, et à adopter ce que l'on sait faire depuis de longues années à cette nouvelle société. 

    David nous donne quelques conseils de vie, j'en retiendrais deux 

    1. Quand un couple bat de l'aile, il faut trouver un pote dépressif et l'inviter. Le couple ira mieux. 
    2. Les femmes sont plus intelligentes que les hommes, c'est une évidence, donc inutile d'en parler. 

    Merci David Foenkinos pour ce moment partagé, et merci encore à Aurélie de Gubernatis pour cette belle initiative que sont les Jeudis littéraires qui reprendront en septembre. 

    Et puis une spéciale dédicace à Jean-Roch, et à la dame à la robe rouge. 

     Jeudis littéraires, David Foenkinos, Aurélie de Gubernatis, Nice

     

  • A vos agendas !!!

    Cette semaine, déjà bien entamée par ce lundi férié, est une semaine culturelle. Mon agenda regorge de rendez-vous, dès jeudi et ce jusqu'à dimanche. Oui, oui, oui, vous avez bien compris, la côte d'azur vole la vedette à Paris, et c'est sous un beau soleil et de hautes températures que nous allons de rencontres en rencontres. 

     

    Jeudi 12 Juin à la Bibliothèque Louis-Nucéra dès 18 heures, je vous donne rendez-vous avec David Foenkinos. 

    David FOENKINOS 1-2.jpg

    En préambule du Festival du Livre, David est l'invité d'Aurélie de Gubernatis à qui l'on doit cette belle initiative qu'est le rendez-vous mensuel des "Jeudis littéraires". L'entrée est gratuite, le cadre est agréable et calme, la proximité avec l'auteur n'est pas négligeable, et l'interaction auteur-public est présente. Dans une ambiance feutrée et chaleureuse, Aurélie mène avec finesse l'entretien d'une heure.

    Que nous réserve David ? Je ne sais, mais ce dont je suis certaine, c'est qu'il faut absolument y aller pour pouvoir rencontrer cet auteur connu et reconnu, et qui à cette occasion nous parlera, très certainement, de "La tête de l'emploi", paru chez J'ai Lu. Se rendre à ce rendez-vous est important, car il permet d'encourager Aurélie dans ce projet merveilleux qu'elle a et qui lui tient à cœur, parce que c'est soutenir les initiatives culturelles de notre ville, et parce que cela vous évitera d'attendre sous un soleil de plomb, ce cher auteur qui sera présent au Festival du Livre de Nice dès vendredi 13 Juin. Croyez-moi, l'année dernière il fallait faire la queue, serrée entre des fans hystériques, des mamies curieuses, des quadra femmes en manque d'oxygène à la simple vue de ce bel auteur, mais surtout talentueux écrivain. 

    Alors on n'hésite plus, et on se retrouve à la bibliothèque dès 17h40, histoire d'être bien placé(e), et de bénéficier d'un air frais en cette période où le thermomètre affiche pas loin de 40° au soleil. Je compte sur vous. 

    Après cette merveilleuse rencontre, il est temps de se reposer, profiter de sa famille, car les jours à venir s'annoncent chargés. 

     

    VISUEL-2014-H2-460x260.jpgDès 14 heures 30, vendredi 13 Juin, je vous accueillerai avec plaisir pour l'inauguration du Festival du Livre de Nice, Place Pierre Gautier et pour la remise du prix littéraire Nice Baie des Anges, dont j'ai eu l'honneur d'être jurée. Cette année s'annonce riche en rencontres, débats, conférences et tables rondes. Le Festival du Livre de Nice ouvre ses portes donc en ce vendredi 13, dans le Vieux-Nice, avec des points de rendez-vous à ne pas manquer. De tout cela, je vous en parle demain ici-même, avec le détail des rencontres, conférences, et des auteurs invités. Je vous assure de belles rencontres, et puis si vous osez, nous irons boire un café et je vous accompagnerai avec plaisir à la rencontre de quelques auteurs présents.

    Mais vendredi, c'est aussi :

    La rencontre avec Edgar Morin, Président d'honneur du Festival cette année. Ce théoricien de la connaissance, philosophe et anthopo-sociologue, âgé de presque 93 ans s'entretiendra avec Pascal Picq, le tout animé par le grand Franz-Olivier Giesber, directeur artistique du Festival. Tout cela se déroule dès 15h30 à l'Opéra de Nice, sur la thématique "Sacré XXème siècle !", et quand on sait que la conviction de Edgar Morin est "L'amour est la seule force que l'on peut opposer à la mort", on se dit que cet homme mérite à être entendu. 

     

     

    Mais, vendredi c'est aussi :

    Mandelieu Cultura.jpgGilles Paris au Cultura de Mandelieu pour une rencontre dédicace. Il vous faut y aller absolument. Parce que Gilles Paris est un auteur étonnant, drôle, sensible et surtout qui a un don : écrire sous la plume d'un enfant de dix ans. J'ai chroniqué nombreux de ses livres ici-même parce que je ne me lasse pas de lire Gilles. Et puis, je vous dirais simplement qu'au Cultura de Mandelieu il fait frais, la circulation est aisée, et Gilles sera ravi de vous rencontrer aussi. Il vous présentera son dernier roman "L'été des Lucioles", Editions Héloïse d'Ormesson. Rendez-vous donné à 16 heures. Jean-Paul Laty animera la rencontre puis Gilles signera alors pour vous, rien que pour vous. 

     

     

    Vous détailler mon agenda de samedi et dimanche serait trop long à la suite de ce petit article, alors je vous dis à demain, et je vous dévoilerai le programme du week-end, et une surprise attendra tous les lecteurs de mes billets. 

     

    A vite. 

  • Irène Frain ouvre les "Jeudis Littéraires" à Nice

    jeudis littéraires0001.jpgLa semaine dernière je vous faisais part de ce nouveau rendez-vous niçois et littéraire, auquel je me suis rendue ce jeudi 17 avril avec mon amie Nathalie Coste, dont je ne manquerai pas de vous parler dans quelques jours. Mais ça c'est une autre histoire. Revenons à notre premier Jeudi Littéraire, à qui l'on doit l'initiative à Aurélie de Gubernatis. 

    17h45 : Nous franchissons le seuil de cette superbe bibliothèque "Louis Nucera". Tout au fond quelques chaises, quelques personnes sont déjà installées. Nous nous avançons dans le silence le plus complet (quelques étudiants travaillant), et nos yeux balaient cet espace dédié à la lecture. C'est la première fois que j'entre. Je découvre donc l'architecture moderne de cet espace. 

    De loin, j'aperçois Irène Frain, déjà rencontrée la semaine dernière dans le cadre du Prix Baie des Anges-Nice-Matin, dont elle est jury. Toujours aussi souriante, belle, charmante et douce. Se tient à côté d'elle, une belle femme blonde qui n'est autre qu'Aurélie. Je me présente, son accueil me fait rougir. Elle sait qui je suis car un ami commun lui a conté mon billet de la semaine dernière. Merci Gilles !

    Nous prenons place, et j'observe, je prends des notes aussi. L'attente semble longue. Mais qui attendons-nous ? Irène est là pourtant.... 

    Le public est mixte, la moyenne d'âge est la soixantaine, mais je me sens bien malgré ma petite quarantaine :-) 

    Les gens se parlent, ils sont des habitués des conférences. Le débat porte sur Françoise Sagan, dont le fils vient de tenir une conférence au CUM de Nice. D'autres cherchent Irène Frain du regard. Ils ont lu ces œuvres mais sont incapables de mettre un visage sur cette plume. 

    18h20 : des pas résonnent, des hommes en costumes sombres s'avancent. Qui sont-ils ? Les visages se dessinent et nous découvrons alors que Monsieur le Maire, Christian Estrosi, est là. Il est accompagné de Jean-Luc GAGLIOLO, conseiller municipal délégué au Patrimoine, à la Lutte contre l'illettrisme, au théâtre, à la culture et à la langue niçoise, et déjà rencontré aussi dans le cadre du Prix Baie des Anges, en sa qualité de jury. 

    jeudi littéraire première.jpgMonsieur Christian Estrosi, en sa qualité de maire, est heureux d'inaugurer cette belle initiative. Il ne manque pas de nous rappeler Louis Nucéra, de mettre l'accent sur le livre et la ville de Nice, la lutte contre l'illettrisme, le salon du Livre qui ne va pas tarder. Son discours est élogieux, et avouons qu'il est un grand orateur. 

    La parole est donné à Aurélie de Gubernatis qui a son tour remercie tous les partenaires qui ont permis que les "Jeudis Littéraires" voient le jour. Irène Frain prend place, l'échange peut commencer, et c'est avec joie et le sourire aux lèvres qu'Irène s'adresse à son public. 

    Attachée à la ville de Nice, elle remercie Suzanne Nucéra,veuve de Louis, de sa présence. Entre ses deux dames charmantes et élégantes une longue histoire d'amitié, une certaine complicité que l'on peut palper. Pour Louis Nucera, la question des origines était très importante, et c'est pour cela qu'Irène, au-delà de l'amitié, nous parle de cet écrivain niçois. En effet, Irène est venue nous présenter son dernier roman "Sorti de rien", paru chez Seuil. C'est un livre de mémoire, d'amour, un livre de la mémoire et du présent. 

    sorti de rien.jpgIrène Frain est thésarde, agrégée de lettres. Son père a une place importante dans sa vie, elle était sa préférée. Elle a de lui la curiosité, elle est curieuse de tout comme elle aime à le dire. Elle quitte très tôt la maison familiale, est professeure. Métier qu'elle qualifie de "passeur" et je ne peux qu'être d'accord avec elle. C'est une femme qui n'a de cesse que de travailler : journaliste, professeure, écrivain. Elle aime les histoires. Elle nous parle d'histoires. Histoire et histoire (importance de la majuscule). Sans le grand H, l'histoire est une story. Historia c'est une enquête au départ. C'est aussi un conte en français. Irène joue avec le mot "histoire", car dans son sillon d'écrivain il y a ce mot "histoire". Elle est une historienne de la grande Histoire, elle a suivie la story Agnelet, elle est dans l'histoire immédiate et elle nous conte son histoire personnelle. 

    Ce roman est né d'une réflexion qu'elle reçoit un jour. Un journaliste, dont on taira le nom, lui dit un jour "Vous êtes sortie de rien". Elle se tait, subit un chaos interne, et se sent impuissante. Elle ressent la colère de la dignité tâchée. Cette phrase lancée comme une flèche en plein cœur, l'interpelle, et elle décide de savoir pourquoi un tel propos. 

    Pour cela, elle va "enquêter" sur ses terres natales en Bretagne. Son métier de journaliste l'aidera pour approcher les bretons. Elle ouvrira enfin la fameuse valise noire paternelle, rangée chez elle en haut d'une étagère, sept ans après le décès de son papa. Elle part ainsi sur les traces de son père, sur l'histoire de son père, de sa mère, son histoire. Elle nous conte les codes des bretons. Les bretons de Terre, et les bretons de Mer : les mêmes fondamentaux, respecter les silences. Les silences ont une grande signification, Irène nous parle de l'épaisseur des silences. Elle cite son père pour illustrer son propos "Le bien ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas le bien".

    Elle nous fait découvrir sa Bretagne, l'histoire politique de sa terre natale : les rouges, les blancs, et elle qui viendrait des noirs... 

    Irène a écrit ce roman pour être au clair pour le tiers de vie qui lui reste. Pour cela  elle est allée aux enfers pour explorer les enfers, nécessaire pour revenir aux vivants. 

    L'échange est joyeux, empli d'anecdotes et puis le phrasé d'Irène Frain. Elle manie tout aussi bien la langue orale que la langue écrite. Je suis charmée, impressionnée...Jamais je ne pourrais converser avec Irène, tellement elle me laisse sans voix. Je ressens un profond respect pour cette femme. 

    Une très belle rencontre, une seule envie : lire "Sorti de rien". Je m'en vais donc commander un exemplaire chez mon libraire, et vous donne rendez-vous dans quelques jours. 

    Merci à Irène Frain, Aurélie de Gubernatis, la ville de Nice, Suzanne Lucéra.

     

    "Moi,la fille à la déprime,je me soigne à la curiosité"

     

  • Nouveau : Les Jeudis Littéraires à Nice

    Passionnée de littérature, dévoreuse de livres, et niçoise, je reprochais souvent que ma ville d'adoption ne bouge pas trop d'un point de vue littérature. J'ai cherché quelques clubs de lectures, quelques manifestations. Le CUM propose bien souvent de belles rencontres, mais hélas les horaires ne sont guère compatibles avec une activité professionnelle et la charge, agréable, de quelques enfants. 

    Mon libraire a lancé depuis quelques années des rencontres auteurs-enfants, sous forme d'ateliers qui sont vraiment bien. N'hésitez pas à y inscrire vos enfants d'ailleurs, et en plus c'est gratuit. 

    Ce week-end, en échangeant avec un ami auteur, j'apprends avec joie qu'Aurélie de Gubernatis, auteure et lauréate du Prix des Baies des Anges en 2011 pour "2012 - Les gardiens du temps", lance "Les Jeudis Littéraires". 

    Je m'en vais donc glaner des informations, et je suis sous le charme. Enfin des rencontres littéraires à une heure convenable, et dans un lieu fort agréable qu'est la Bibliothèque Nucéra, 2 place Yves Klein à Nice, la fameuse tête au carré pour les niçois. 

    Quelle belle initiative !!! Mais pour que cela perdure, il faut communiquer, informer, transmettre l'information. Seul reproche que je puisse faire à ce jour à la ville de Nice, ce manque de communication sur de tels événements. 

    Le premier rendez-vous est pour demain : jeudi 17 avril. 

    Irène Frain, rencontrée voici peu de temps, nous présentera son nouvel ouvrage "Sorti de rien", où elle dresse le portrait de son père. Un récit qui illustre la manière dont les racines familiales forgent la personnalité. J'ai hâte. Irène est une auteure douce, à l'écoute, et dans la communication. Elle dégage douceur, joie et bonheur. 

    Va s'en suivre, le jeudi 15 mai, Gilles Paris dont je vous ai déjà parlé ici-même. Il viendra nous présenter "L'été des Lucioles", un voyage sur le chemin des douaniers accompagné de Victor. Un livre à lire, à dévorer. 

    Puis, David Foenkinos présentera le jeudi 12 juin, "La tête de l'emploi", son dernier opus. Date qui lancera les festivités du Salon du Livre de Nice, mais de ça je vous en parlerai plus tard. 

     

    Aussi, amies et amis n'hésitez pas à nous rejoindre dès jeudi à 18 heures à la bibliothèque Nucéra. Je serais là, bien présente. Je vous attends donc avec impatience.