Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

david foenkinos

  • Festival du Livre de Nice - Jour 2

    Festival du Livre NicePour ce samedi, mes amies, Nathalie et Mélodie,  m'ont abandonnée lâchement, prises par leur boulot. Mais cela ne m'empêche point d'être là pour la journée, car d'autres amis m'attendent, et puis mon agenda regorge de rendez-vous, m'obligeant à faire des choix, et puis je partage cette folle aventure avec elles, malgré l'absence. 

    Arrivée vers dix heures, la foule est déjà bien présente. Les allées sont quelque peu encombrées, mais le soleil brille haut dans le ciel. La remise du prix du concours de nouvelles "Lecture pour tous" sur le thème de la citoyenneté est en direct. Les lauréats sont ravis, et souriants et fiers. Mais y a de quoi . Bravo à vous et merci à Jean-Luc Gag. Direction le stand de ma librairie préférée, celle de Patrick : La librairie Jean Jaurès. Je retrouve Sarah, cette jeune fille qui assiste Patrick durant ses trois jours. Un coucou à Marc Magro, et puis le plaisir, la joie de retrouver Gilles Paris. Souriant, il est là, confortablement installé sur sa chaise, derrière la pile de livres dont il est l'auteur. A peine le temps de prendre un café, et nous nous séparons pour nos obligations, qui sont plus qu'agréables. 

    Cette matinée sera l'occasion de m'entretenir avec quelques auteurs, à confirmer mes rendez-vous de fin de journée, et faire quelques photos de ce festival. L'occasion aussi de discuter avec Irène Frain, d'interviewer Bernard Pascuito, journaliste et biographe, pour son dernier livre "La face cachée de Didier Deschamps". Assis côte à côte, nous n'avons de cesse de parler, d'échanger, quand soudain David Foenkinos arrive et la révélation : il y a un Bernard !! Pour ceux qui ne comprennent pas, filez vite lire ma chronique sur le dernier roman de David et vous comprendrez. 

    Olivier de Kersauson, Festival du Livre de Nice 2014L'heure tourne, il est presque midi. Un petit tour pour noter les auteurs qui sont arrivés dans la matinée, et puis tomber nez à nez avec le grand, l'immense Olivier de Kersauson. Il est pour moi l'homme dans toute sa définition. Il est aussi un homme que j'écoute depuis mes dix ans, l'homme qui m'a fait rêver avec ses traversées, un homme pour qui j'ai une grande admiration. J'ose l'aborder, toute timide que je suis. Je sais que je peux me faire remballer sans état d'âme, mais il n'en sera rien. Olivier de Kersauson m'invite à se mettre à l'écart de ses allées bondées de monde, histoire de discuter, et de fumer une cigarette. Il est sensible, intéressant, il a le verbe léger, le mot juste et un caractère bon. Certes, il ne faut pas s'aventurer à lui couper la parole. Un photographe en a fait l'amère expérience, en venant lui demander si il pouvait nous prendre en photo, et la réponse de Kersauson fut à son image "Tu vois pas que tu me casses les couilles, là. Je parle avec une amie, alors tu me laisses."

    Il est temps de nous séparer, mais pas pour longtemps, Olivier de Kersauson m'attend (oui, il a bien dit ça) pour sa conférence à 14h15 à l'Auditorium du MAMAC

    L'heure de déjeuner a sonné. Je m'en vais donc à l'Aston où le rendez-vous est fixé avec Gilles et ses amis. Arrivée au pied de ce grand hôtel, je tombe nez-à-nez avec Akli Tadjer, heureux de nous revoir. Il débarque de l'aéroport et est accompagné de Xavier de Moulins. 

    Nous entrons dans cet hôtel magnifique, et nous rendons au restaurant situé au 7ème étage, avec vue sur la Baie des Anges. Les tables sont dressées, les auteurs sont installés, le bal des serveurs est doux et léger, voire aérien. 

    Je déguste ce menu délicieux avec Xavier de Moulins, Akli Tadjer, Sophie Bassignac, Pierre Grimbert et son épouse, Marc Magro et un "inconnu". Un agréable moment, tout en décontraction. Je ne peux que penser, en cet instant précis, que je suis chanceuse, mais que je dois tout cela aussi à mon travail-passion de lectrice, et à la force que me donne mon mari depuis presque deux ans. Un homme qui croit en moi, et me porte dans mes projets. Merci mon amour, Merci Vincent. 

    Franz-Oliver Giesbert, Festival du Livre de Nice 2014Le soleil s'estompe, le vent se lève. Nous aussi d'ailleurs. J'amène Xavier de Moulins, Sophie Bassignac et Akli Tadjer à la place Gauthier, car ils ne savent où se déroule le festival. Il est temps pour moi de filer à la conférence d'Oliver de Kersauson, animée par Franz-Olivier Giesbert. 

    Les deux amis de longue date arrivent à l'heure, malgré un bon repas pris à "La Petite Maison", le meilleur restaurant du monde pour Monsieur de Kersauson. 

    Le débat ne sera que pépites, fous-rire, anecdotes et je vous en rendrais compte d'ici peu (le temps de tout retranscrire), et vous promets un pur moment de bonheur. 

    L'après-midi est bien entamée, le soleil se grise, vire dangereusement au noir... Mais rien ne m'arrêtera, sauf mes pieds qui commencent à me faire mal. 

    Echanges merveilleux avec Gwendoline Hamon à lire bientôt. Sourires avec Michel Field. Emotions avec Mazarine Pingeot. Rigolades avec Gilles Paris, Aurélie de Gubernatis et Patrick. Conseils de lecture avec Sophie Bassignac. Touchante rencontre avec Christine Orban. Complicité avec Franz-Olivier Giesbert. Amicale rencontre avec Didier van Cauwelaert. Dédicace de Lennon par David Foenkinos pour ma fille Amandine. S'assurer que tout va bien pour Franck Balandier. Chercher en vain Sarah Beuque, attachée de presse exceptionnelle. Voir Marc Magro s'enfuir sous la pluie diluvienne en mode sdf. Ecouter le débat autour du roman avec Xavier de Moulins et Akli Tadjer, et entendre les gens rire, car ces deux là sont complices et manient l'humour avec finesse pour parler de sujets graves. 

     

    Bref, une après-midi riche, de belles rencontres mais surtout ma jambe qui résiste, mon genou qui me lance quelques rappels, et puis cet échange hors du temps, empli de générosité et de doux moments avec Emilie de Turckheim. Une chouette nana à découvrir aussi, ici-même dans peu de temps. 

    Sous une pluie diluvienne, je m'engouffre dans un tram presque vide. Je pense encore à mon mari, lui qui kitait à Beauduc mais qui était là, présent car il est ma force, car sans lui rien de tout cela ne serait.  Et puis, je prends confiance petit à petit. Merci à vous tous. Un grand Merci. 

  • Festival du Livre de Nice - Préambule avec David Foenkinos

    Jeudis littéraires, Nice, David Foenkinos, Aurélie de GubernatisJeudi 12 Juin, rendez-vous était donné à la Bibliothèque Nucéra pour les jeudis littéraires, et en préambule de l'ouverture du Festival du Livre de Nice. L'invité de ce jeudi était le grand, le talentueux David Foenkinos

    Dès 17 heures 45,  il était difficile de trouver une chaise libre. Cependant avec mes amies, Nathalie et Gisèle, nous trouvons trois fauteuils bien confortables au premier rang, face à David, face à Aurélie de Gubernatis, extraordinaire dans l'exercice de l'interview. Nous noterons la présence de Jean-Luc Gag, conseiller municipal, présent à tous les événements culturels de la ville, soulignons-le.

    David Foenkinos aime Nice, il est un fidèle auteur du Festival depuis dix ans, et quelle joie pour lui d'être là cette année, et qui plus est de bénéficier de cette rencontre qui lui permet de venir un jour plus tôt. 

    Son dernier roman, La tête de l'emploi (J'ai Lu) paru en décembre 2013, est dans la veine des romans de David, amour, couple, fidélité sont au cœur de ce roman, mais pas que. 

    Au départ, ce roman est une nouvelle écrite voici quelques années, après avoir vu un reportage sur un mec de 50 ans qui retourne vivre chez ses parents, un homme de cette génération que l'on nomme "génération boomerang". De ce fait tragique, David en tire une nouvelle écrite sur un ton léger,une comédie. Le même ton utilisé pour Je vais mieux (Gallimard)

    David nous explique qu'il est excité par la tonalité des prénoms, et a donc choisi  Bernard pour le héros malheureux de son dernier opus. Parce que dans Bernard il y a déjà une part d'échec inscrite dans ce prénom. Obligatoirement ça va mal se passer avec Bernard, ça sonne déjà dans le prénom. Comme le dit si bien David, le prénom est la bande annonce d'un destin

    David éprouve toujours de la sympathie pour ces personnages, alors il nous explique que malgré ce prénom pas facile, Bernard, il aime bien ce pauvre type de 50 ans qui va retourner vivre chez ses parents suite à un licenciement, la perte de moyens financiers, une femme qui veut faire "une pause" (comprendre que sa femme va le quitter, dixit David). 

    Bernard est dans la figure du personnage qui ne maîtrise pas sa vie, un passager clandestin de sa propre vie. 

    De ce sujet grave, David en écrit une comédie douce et grave. La légèreté et l'humour n'empêchent pas la gravité des situations. 

    David Foenkinos, La tête de l'emploi, J'ai LuCe dernier roman est une satyre de notre société actuelle, mais aussi un regard sur la superficialité de notre monde contemporain. David met en exergue le manque de relations sincères entre les êtres. Face aux catastrophes qui vont se succéder dans la vie de son héros, l'effet domino ne peut être arrêter. Les gens autour de lui s'écartent. Il se retrouve sans boulot, une femme qui part, une fille qui file à l'autre bout du monde, et des potes qui disparaissent par lâcheté. Bernard retourne donc là où il a été élevé, mais un retour dans la douleur. Là où il doit mettre des pantins pour entrer, comme si les parents ne voulaient pas qu'il laisse trace de son passage. 

    Ces mêmes parents qui décident un jour d'organiser un repas avec un couple d'amis dont la fille est elle aussi retournée vivre chez eux. Bernard se retrouve donc comme un adolescent. L'adolescent à qui on demande d'être gentil avec la fille de nos amis. Sauf qu'il a cinquante ans notre Bernard. Ces mêmes parents pour qui les préliminaires sont "Des chiffres et des lettres", et l'extase vient avec "Question pour un champion". Cette fameuse émission qui a été pour David la consécration lorsqu'un jour Julien Lepers pose la question "Qui a écrit la Délicatesse?". David connait alors la fierté, sauf que personne ne trouvera la réponse. 

    David se livre ainsi durant plus d'une heure. Le verbe est beau, la répartie est excellente. David parle, David est passionné et passionnant. On passe du rire à la gravité quand on l'écoute. Quand David nous raconte son prochain roman, un silence de plomb pèse dans la bibliothèque, car David nous embarque avec lui dans son discours. 

    De cela je vous en parlerai prochainement, je peux vous dire que son prochain roman n'est pas dans la même veine, écrit différemment, et nous narre la vie de Charlotte Salomon, artiste. 

    David est un auteur qui s'intéresse à notre monde, aux faits de sociétés tragiques, aux différentes pressions psychologiques que nous subissons. Il décide de parler de cela sur le ton de la comédie, mais comme il le dit si bien, avec le même thème il peut nous écrire un Dardenne. 

    Dans notre société, la normalité n'existe plus. Il n'y a plus d’autoroute de vie. Notre société nous pousse à nous réinventer, et à adopter ce que l'on sait faire depuis de longues années à cette nouvelle société. 

    David nous donne quelques conseils de vie, j'en retiendrais deux 

    1. Quand un couple bat de l'aile, il faut trouver un pote dépressif et l'inviter. Le couple ira mieux. 
    2. Les femmes sont plus intelligentes que les hommes, c'est une évidence, donc inutile d'en parler. 

    Merci David Foenkinos pour ce moment partagé, et merci encore à Aurélie de Gubernatis pour cette belle initiative que sont les Jeudis littéraires qui reprendront en septembre. 

    Et puis une spéciale dédicace à Jean-Roch, et à la dame à la robe rouge. 

     Jeudis littéraires, David Foenkinos, Aurélie de Gubernatis, Nice

     

  • A vos agendas !!!

    Cette semaine, déjà bien entamée par ce lundi férié, est une semaine culturelle. Mon agenda regorge de rendez-vous, dès jeudi et ce jusqu'à dimanche. Oui, oui, oui, vous avez bien compris, la côte d'azur vole la vedette à Paris, et c'est sous un beau soleil et de hautes températures que nous allons de rencontres en rencontres. 

     

    Jeudi 12 Juin à la Bibliothèque Louis-Nucéra dès 18 heures, je vous donne rendez-vous avec David Foenkinos. 

    David FOENKINOS 1-2.jpg

    En préambule du Festival du Livre, David est l'invité d'Aurélie de Gubernatis à qui l'on doit cette belle initiative qu'est le rendez-vous mensuel des "Jeudis littéraires". L'entrée est gratuite, le cadre est agréable et calme, la proximité avec l'auteur n'est pas négligeable, et l'interaction auteur-public est présente. Dans une ambiance feutrée et chaleureuse, Aurélie mène avec finesse l'entretien d'une heure.

    Que nous réserve David ? Je ne sais, mais ce dont je suis certaine, c'est qu'il faut absolument y aller pour pouvoir rencontrer cet auteur connu et reconnu, et qui à cette occasion nous parlera, très certainement, de "La tête de l'emploi", paru chez J'ai Lu. Se rendre à ce rendez-vous est important, car il permet d'encourager Aurélie dans ce projet merveilleux qu'elle a et qui lui tient à cœur, parce que c'est soutenir les initiatives culturelles de notre ville, et parce que cela vous évitera d'attendre sous un soleil de plomb, ce cher auteur qui sera présent au Festival du Livre de Nice dès vendredi 13 Juin. Croyez-moi, l'année dernière il fallait faire la queue, serrée entre des fans hystériques, des mamies curieuses, des quadra femmes en manque d'oxygène à la simple vue de ce bel auteur, mais surtout talentueux écrivain. 

    Alors on n'hésite plus, et on se retrouve à la bibliothèque dès 17h40, histoire d'être bien placé(e), et de bénéficier d'un air frais en cette période où le thermomètre affiche pas loin de 40° au soleil. Je compte sur vous. 

    Après cette merveilleuse rencontre, il est temps de se reposer, profiter de sa famille, car les jours à venir s'annoncent chargés. 

     

    VISUEL-2014-H2-460x260.jpgDès 14 heures 30, vendredi 13 Juin, je vous accueillerai avec plaisir pour l'inauguration du Festival du Livre de Nice, Place Pierre Gautier et pour la remise du prix littéraire Nice Baie des Anges, dont j'ai eu l'honneur d'être jurée. Cette année s'annonce riche en rencontres, débats, conférences et tables rondes. Le Festival du Livre de Nice ouvre ses portes donc en ce vendredi 13, dans le Vieux-Nice, avec des points de rendez-vous à ne pas manquer. De tout cela, je vous en parle demain ici-même, avec le détail des rencontres, conférences, et des auteurs invités. Je vous assure de belles rencontres, et puis si vous osez, nous irons boire un café et je vous accompagnerai avec plaisir à la rencontre de quelques auteurs présents.

    Mais vendredi, c'est aussi :

    La rencontre avec Edgar Morin, Président d'honneur du Festival cette année. Ce théoricien de la connaissance, philosophe et anthopo-sociologue, âgé de presque 93 ans s'entretiendra avec Pascal Picq, le tout animé par le grand Franz-Olivier Giesber, directeur artistique du Festival. Tout cela se déroule dès 15h30 à l'Opéra de Nice, sur la thématique "Sacré XXème siècle !", et quand on sait que la conviction de Edgar Morin est "L'amour est la seule force que l'on peut opposer à la mort", on se dit que cet homme mérite à être entendu. 

     

     

    Mais, vendredi c'est aussi :

    Mandelieu Cultura.jpgGilles Paris au Cultura de Mandelieu pour une rencontre dédicace. Il vous faut y aller absolument. Parce que Gilles Paris est un auteur étonnant, drôle, sensible et surtout qui a un don : écrire sous la plume d'un enfant de dix ans. J'ai chroniqué nombreux de ses livres ici-même parce que je ne me lasse pas de lire Gilles. Et puis, je vous dirais simplement qu'au Cultura de Mandelieu il fait frais, la circulation est aisée, et Gilles sera ravi de vous rencontrer aussi. Il vous présentera son dernier roman "L'été des Lucioles", Editions Héloïse d'Ormesson. Rendez-vous donné à 16 heures. Jean-Paul Laty animera la rencontre puis Gilles signera alors pour vous, rien que pour vous. 

     

     

    Vous détailler mon agenda de samedi et dimanche serait trop long à la suite de ce petit article, alors je vous dis à demain, et je vous dévoilerai le programme du week-end, et une surprise attendra tous les lecteurs de mes billets. 

     

    A vite. 

  • Nouveau : Les Jeudis Littéraires à Nice

    Passionnée de littérature, dévoreuse de livres, et niçoise, je reprochais souvent que ma ville d'adoption ne bouge pas trop d'un point de vue littérature. J'ai cherché quelques clubs de lectures, quelques manifestations. Le CUM propose bien souvent de belles rencontres, mais hélas les horaires ne sont guère compatibles avec une activité professionnelle et la charge, agréable, de quelques enfants. 

    Mon libraire a lancé depuis quelques années des rencontres auteurs-enfants, sous forme d'ateliers qui sont vraiment bien. N'hésitez pas à y inscrire vos enfants d'ailleurs, et en plus c'est gratuit. 

    Ce week-end, en échangeant avec un ami auteur, j'apprends avec joie qu'Aurélie de Gubernatis, auteure et lauréate du Prix des Baies des Anges en 2011 pour "2012 - Les gardiens du temps", lance "Les Jeudis Littéraires". 

    Je m'en vais donc glaner des informations, et je suis sous le charme. Enfin des rencontres littéraires à une heure convenable, et dans un lieu fort agréable qu'est la Bibliothèque Nucéra, 2 place Yves Klein à Nice, la fameuse tête au carré pour les niçois. 

    Quelle belle initiative !!! Mais pour que cela perdure, il faut communiquer, informer, transmettre l'information. Seul reproche que je puisse faire à ce jour à la ville de Nice, ce manque de communication sur de tels événements. 

    Le premier rendez-vous est pour demain : jeudi 17 avril. 

    Irène Frain, rencontrée voici peu de temps, nous présentera son nouvel ouvrage "Sorti de rien", où elle dresse le portrait de son père. Un récit qui illustre la manière dont les racines familiales forgent la personnalité. J'ai hâte. Irène est une auteure douce, à l'écoute, et dans la communication. Elle dégage douceur, joie et bonheur. 

    Va s'en suivre, le jeudi 15 mai, Gilles Paris dont je vous ai déjà parlé ici-même. Il viendra nous présenter "L'été des Lucioles", un voyage sur le chemin des douaniers accompagné de Victor. Un livre à lire, à dévorer. 

    Puis, David Foenkinos présentera le jeudi 12 juin, "La tête de l'emploi", son dernier opus. Date qui lancera les festivités du Salon du Livre de Nice, mais de ça je vous en parlerai plus tard. 

     

    Aussi, amies et amis n'hésitez pas à nous rejoindre dès jeudi à 18 heures à la bibliothèque Nucéra. Je serais là, bien présente. Je vous attends donc avec impatience. 

     

     

  • Festival du Livre de Nice - Juin 2013 - Partie 1

     

    172729_bbd1b1f8e26684f08abcf9765c1c64d3994b7ba9.jpg

    Le feStival du livre de Nice a ouvert ses portes hier, vendredi 7 juin, sous un soleil azuréen bien présent. 

    Les festivités ont débuté avec le discours de Monsieur le Maire, Christian Estrosi, et la remise du prix "Baies des Anges", remis à Valérie Tong Cuong pour son Atelier des miracles, paru aux éditions JC Lattès en ce début d'année 2013.

    Présente au rendez-vous, discrète et boiteuse, j'ai profité de cette après-midi pour faire un premier repérage pour ce week-end tant attendu.

    Tout d'abord, la découverte des lieux. Contrairement aux années passées, le festival se tient cette année, cause travaux de la coulée verte, entre le Palais de Justice et la Place Gautier. Vous trouverez littérature de jeunesse, livres d'occasion et bd sur la place du Palais de Justice. Pour le reste, ce qui m'interesse plus fortement, tout se déroule place Gautier. Si dans les allées, il se murmure que ce nouveau lieu est bien plus agréable que le jardin Albert 1er, là où se déroulait d'ordinaire le festival, mon avis n'est pas le même. Je préférais les alentours du théâtre de Verdure. Peut-être est-ce dû à ma difficulté de marcher. J'ai eu l'impression d'être dans un labyrinthe, et pas d'endroit  où se poser, à part les bars du Cours Saleya. Bref, là n'est pas mon propos du billet.

    Vendredi 7 juin : après-midi

    Je flâne, traîne ma jambe dans le dédale des stands tenus par les différents libraires niçois. Et oui, à Nice les libraires invitent les auteurs. Donc pour trouver un auteur, encore faut-il savoir par quel libraire il a été invité. Mais rassurez-vous, on s'y retrouve facilement. 

    En ce début d'après-midi, peu d'écrivains présents, mais quelques uns quand même, à commencer par Valérie qui est sollicitée de droite et de gauche. J'arrive quand même à la rencontrer, à échanger avec elle. Une femme simple, belle et douce. Premiers achats aussi : L'ardoise magique et Noir dehors se retrouvent dans mon sac, encore léger en ce début d'après-midi. Lors de cette rencontre, mes oreilles et mon esprit sont attirés par une jeune femme brune qui présente un beau projet à Valérie. Il faut que je retrouve cette personne car ces mots pour soigner les maux m'ont touchée. 

    Aucune idée précise d'éventuels achats. Je suis là pour observer, découvrir les dessous d'une telle organisation. J'attéris, je ne sais comment, au stand G4, le stand de mon libraire. Stand où sont attendus Catherine Locandro, fabuleuse auteure de L'enfant de Calabre, Monsieur Estrosi, Marc Magro, Bernadette Chirac, et bien d'autres auteurs. 

    Marc Magro est présent. Timidement je m'approche. Son livre est sur ma liste d'achat. Autant j'aime lire, partager mes lectures, autant je me sens gauche quand il s'agit d'aborder un auteur. Allez savoir pourquoi. Bref, je saisis "Médecin d'urgences", lit la quatrième de couverture, et mon choix se confirme, je vais acquérir ce bouquin. La conversation s'engage entre lui et moi. Je lui passe le bonjour de Caroline, l'attachée de presse de sa maison d'édition, First. Il en est touché. Nous discutons de tout et de rien, et il est cette rencontre de ce jour. Un homme attachant, avec beaucoup d'humour et surtout d'une modestie attendrissante. Bilan : trente minutes de bavardages et quatre bouquins de Marc Magro dans ma besace, et une très belle rencontre. 

    Pas une heure que je suis là et déjà six livres... 

    Un passage par le stand Nice Matin pour écouter la truculente Maud Tabachnik, qui n'a pas sa  langue dans sa poche. S'en suit David Foenkinos, décontracté, souriant, tel que je le  connais. Un plaisir auditif.

    L'après-midi se poursuit d'allées en allées, de présentations en présentations, et d'achats en achats, de découvertes en découvertes.

    Je rentre chez moi, heureuse de cette première journée.

    Que me réserve demain ?