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  • Le soleil foudroyé de Christine Baron - Au pays rêvé


    image.jpgCe livre a atterri dans mes mains grâce à Marc Magro. Ce dernier à organisé ma rencontre avec Christine. Touchée par cette femme dont la voix est une ode à l'amour, j'ai acquis son roman "Le soleil foudroyé" avec comme seul indice qu'il s'agissait d'un témoignage d'une personne touchée par le décès d'un proche, la perte d'un être cher.

    Étant sensibilisée par le sujet pour être orpheline de père depuis mes vingt ans, mais quelque peu angoissée par ce plongeon littéraire dans le monde médical, c'est à pas de velours que j'ai commencé la lecture de ces quelques centaines de pages. Mon idée première à l'ouverture du livre était de "prendre la température" souhaitant avant tout faire une pause dans mes lectures "médicales" (je venais de refermer Médecin d'urgences de Marc Magro).

    Mais ce n'était sans connaître le don d'écriture de Christine Baron. Je n'ai pu lâcher le livre. Ouvert hier soir, soit jeudi soir, il n'a cessé de me hanter, atterrissant ainsi dans mon bagage a mains pour m'accompagner dans mes escales !! Mais à une heure du matin, allongée dans le hall du terminal 3 Roissy Charles de Gaulle, je referme avec regret mais avec un doux sourire aux lèvres ce témoignage bouleversifiant !

    La narratrice, Christine en l'occurrence, nous conte la maladie de sa petite fille Marine. Un cancer de la glande surrénale, cas rare et malheureusement sans issue positive.

    Au fil des pages, la narratrice nous plonge dans ses pensées, dans ses convictions, ses sentiments les plus intimes, sa colère et paradoxalement ses espoirs, même si les médecins lui ont dit que d'issue heureuse il n'y aura pas.

    Christine maîtrise l'art de la métaphore, l'art de conter mais surtout l'art de témoigner sans tomber dans le pathos. Sentiment étrange que de lire un tel témoignage et ne pas ressentir de la pitié. Christine ne veut pas qu'on la plaigne, qu'on la console, seulement que l'on sache. Quel talent pour arriver à une telle narration qui vous insuffle quelques sourires au fil de la lecture.

    Je suis touchée, à travers les mots et les maux de Chrisitine, transpire aussi la pudeur et c'est ce qui fait que l'on ne peut qu'aimer son écrit, le partager.

    À titre personnel, je me suis reconnue au fil de plusieurs pages, quand la narratrice nous fait part de ses convictions religieuses qui ne sont plus. Car comment croire en un Dieu qui vous ôte à vie votre petite fille ? Tel fut, et est encore, mon sentiment quand incertain mois de septembre on m'a pris mon père alors âgé de trente neuf ans. Comment croire ?

    Merci Christine pour vos mots, votre partage tout en pudeur et pourtant si personnel.

  • Médecin d'urgences - Marc Magro - First Document

    marc magro.jpgMa rencontre avec Marc est une accumulation de coincidences.

    Voici un petit mois je consulte la liste des auteurs présents au festival du livre de Nice, ainsi que le titre de leurs ouvrages présentés. Je suis attirée par "Médecin d'urgences" de part ma récente visite aux urgences de Saint Roch à Nice, et de part ce milieu médical que mes soeurs ont adopté pour leur vie professionnelle. Et puis, je suis attirée par le nom qui me dit quelque chose. Effectivement, j'ai une copine qui s'appelle Magro.

    Voici une quinzaine de jours, Caroline, attachée de presse chez First, poste un com sur ce fameux livre de Marc. Je lui fais part de  mon intention de l'acquérir, elle me le conseille, et me souligne le fait que son auteur est un homme formidable. 

    Me voici donc face à cet homme, cet auteur. Je m'empare du livre, lis la quatrième de couverture, et oh surprise, Marc Magro est médecin urgentiste à Nice. Ben ça alors !! Nous échangeons, je lui explique la motivation de mon achat, nous constatons que nous avons des connaissances communes, nous échangeons sur mon séjour à Saint Roch, et me voilà parée de son dernier livre témoignage, et de trois autres bouquins qu'il a écrit bien avant. 

    MEDECIN.jpgDès l'avant-propos, l'auteur nous décrit, nous cerne avec une justesse étonnante qui fait froid dans le dos. Il  nous décrit, nous témoins d'un accident, nous badeaux à l'affut de savoir pourquoi, comment, les pompiers sont là, le SAMU... Nous promeneurs du dimanche. Non, nous ne sommes pas des voyeurs comme le dit si bien Marc, seulement poussés par un sentiment difficile à décrire. 

    Au fil des pages, nous partageons le quotidien de cet homme hyperactif, hypersensible, hyperprofessionnel. Son témoignage est poignant, il nous ouvre les portes de ses maisons dans lesquelles des drames surviennent, dans ses appartements où la folie s'est emparée de leurs habitants, dans un quotidien parfois triste, parfois délirant, parfois honteux, parfois précaire... Bref, une ritournelle de sentiments nous envahit. Mais, parce que il y a toujours un mais, Marc Magro a ce don inouï d'y mettre humour et humanité à chaque page, à chaque histoire, à chaque témoignage.

    De la femme hystérique qui veut mourir, à celle qui tente mais n'y arrive pas, de la patiente qui vient aux urgences pour discuter littérature, à ce jeune homme qu'on laissera partir car rien de grave mais qui décédera dans la nuit, de cette femme qui est sur le point d'accoucher mais reste persuadée que c'est une grossesse nerveuse à cette vieille femme qui avale la boule 36 du jeu de loto, de ce vieux couple qui vit seul et qui ne peut plus se regarder car impotents à l'hommage rendu au travail et la passion des pompiers, de cette catastrophe du Casino Ferber au décès de Loic, l'apnéiste dont je garde un merveilleux souvenir, Marc Magro nous entraîne dans sa vision du monde, de la maladie, de l'impuissance mais de l'émotion et de la chaleur humaine qui reste. 

    Nous découvrons l'envers du décor des urgences. Nous avons toujours ce sentiment que personne ne s'occupe de nous, que nous sommes abandonnés sur notre brancard, mais il n'en est rien. Derrière, les médecins, les internes, les infirmières travaillent telles des fourmis. Certes il y a des dysfonctionnements, mais comme dans toute entreprise, non ? 

    A travers les yeux et la plume de Marc nous découvrons un monde où l'émotion est présente, mais cachée par le corps médical. Professionnalisme oblige. ll est cependant rassurant de lire que les médecins ont encore une âme et des sentiments. La communication n'est pas le fort des hôpitaux, du personnel soignant, c'est une constatation que je fais. Marc Magro le confirme quand il sera confronté à être un parent en demande de renseignements sur l'état de santé de sa propre fille. Sauf que lui finit par dire qu'il est des leurs, et qu'il va être informé. Ce qui n'est pas le cas quand nous sommes le parent lambda. Marc ose dénoncer cela. 

    Un livre touchant de sincérité, tout comme son auteur. Pas de voyeurisme, pas de scène "gore", simplement un témoignage partagé, à faire partager sous une plume grinçante et d'un humour à vous dessiner un sourire à chaque page, malgrè l'horreur, la solitude des êtres, la pauvreté, et surtout l'injustice de la maladie qui se glisse ici et là sans prévenir. 

    Merci Marc pour ce témoignage, merci pour ses trois jours presque ensoleillés.

    A très bientôt. 


    Médecin d'urgences de Marc Magro aux éditions First. 19.95 Euros. 

  • FeStival du Livre de Nice - Juin 2013 - Partie 3

    festival du livre.jpgLa pluie est prévue pour cette dernière journée, comme si la météo s'était infiltrée dans mon âme. Mais c'est sous un certain soleil que je me retrouve dans les allées de la place Gautier. Au programme ? Revoir Marc Magro, compléter ma rencontre avec G., livrer un café à Isabelle Alexis et se laisser porter au grè de mes envies, des rencontres. Et je ne suis pas au bout de mes surprises.

    Rencontrer une amie virtuelle de Facebook qui va se solder par un café en terrasse, et une belle rencontre. Merci Karol Lewis

    Revoir Marc, échanger autour de son livre, ou plus précisemment de ses livres, car j'en ai déjà lu un, et le second est en cours de lecture. Il m'a happée par sa plume. 

    Rencontrer Anita au détour d'une allée. Dire bonjour aux auteurs d'hier. Déposer une bise à Grégoire Delacourt poursuivie par Scarlett, faire connaissance avec Serge Joncour après des mois d'échanges virtuels. 

    Etre impressionnée par Alexandra Lapierre, rire et réflexionner avec Daniel Picouly

    Boire un café avec Brian, auteur en devenir. 

    Et cette partie de rigolade avec Emilie Frèche, qui depuis a reçu le Prix Orange, et Nicolas Rey, aux alentours de midi. L'une prise par la faim, l'autre pris par la lecture du roman de son autre voisine, Claire Legendre. 

    Percuter et échanger avec Jean-Joseph Julaud : un vrai bonheur et des mots qui résonnent encore.

    Faire la connaissance de Maud Tabachnik et de Denis Westhoff (fils de Françoise Sagan) : deux êtres passionnés et passionnants malgré des caractères bien différents. 

    Etre interpellée par quelques auteurs pour mon blog, être émerveillée par Frédérique Hébrard, 86 ans, douce et vive, être en vie et partager tout simplement. 

    Cette année fut différente, les émotions aussi et me laisse une kyrielle de souvenirs doux que je partagerais à l'occasion. Mais sachez, amies et amis écrivains que vos mots m'ont touchée, et plus particulièrement en cette période. Vous m'avez insuflé de la confiance, et c'est reparti pour l'aventure du blog, et je songe à tous vos conseils. 

    Je ne garderai pas le souvenir de ces trombes d'eaux qui se sont abattues sur nous tous, mais vos sourires, nos échanges, et vous êtes quelque part encore avec moi. Merci à vous tous. 

    Les livres acquis en trois jours :

      1. Marc Magro : Médecin d'urgences
      2. Marc Magro : Si vous preniez de mes nouvelles
      3. Richard Borhinger : L'ultime conviction du désir
      4. Alexandra Lapierre : Fanny Stevenson
      5. Valérie Tong Cuong : L'ardoise magique
      6. Davide Foenkinos : Lennon
      7. Serge Joncour : L'hommme qui ne savait pas dire non
      8. Valérie Tong Cuong : Noir dehors
      9. David Foenkinos : Les coeurs autonomes
      10. Nicolas Rey :  mémoire courte
      11. Nicolas Rey : un début prometteur
      12. Nicalas Rey : Un léger passage à vide
      13. Serge Joncour : Que la paix soit avec vous
      14. Emilie Frèche : une femme normale
      15. Emilie Frèche : deux étrangers
      16. Nicolas Rey : Vallauris Plage 
      17. Richard Borhinger : Les nouveaux  contes de la cité perdue
      18. Richard Borhinger : C'est beau une ville la  nuit
      19. Franck Viano : Mon ami le mal
      20. Maud Tabachnik : Désert Barbare
      21. Geroges Juttner : Papa, maman, le juge et moi
      22. Marc Magro : Le  syndrome de Verne
      23. Denis Westhoff : Sagan et fils
      24. Marc Magro : chambre X
      25. Daniel Picouly : la faute d'orthographe est ma langue maternelle
      26. Daniel Picouly : Lulu princesse
      27. Patrice Leconte : Le  garçon qui n'existait pas
      28. Daniel Picouly : le champ de personne
      29. David Foenkinos : Je vais mieux
      30. Anthony Rowley et Fabrice d'Almeida : Quand l'histoire nous prend par les sentiments
      31. Zemmour : Le bûcher des vaniteux
      32. Clémentine Célarié : Les Amoureuses
      33. Isabelle Alexis : Ta vie est belle
      34. Isabelle Alexis : Brèves de filles
      35. Fabrice d'Almeira : Les gardiens de camps de concentration et leurs loisirs. 

     

  • FeStival du Livre de Nice - Juin 2013 - Partie 2

    Cette deuxième, et avant-dernière, journée s'annonce particulièrement riche en rencontres, en retrouvailles. J'ai hâte, et paradoxalement je prends mon temps pour me préparer, profitant de ce samedi matin en famille. 

    Presque onze heures, mon fils aîné m'a abandonnée pour trois mois, alors je m'en vais partager un café avec mon amie Anita. Oui, Anita, celle qui était là aussi l'année dernière à mes côtés. Café sur la Place Masséna, puis direction la place Gautier. 

    Je ne lui laisse pas le temps de se promener, je la dirige avec une certaine autorité, mais beaucoup de complicité au stand G4. Elle doit rencontrer Catherine et son Enfant de Calabre, aux Editions Héloïse d'Ormesson. Je  lui offre, Catherine lui dédicace, et Fabienne Blanchut nous rejoint pour des retrouvailles tant attendues, et pour me remettre les Coquinettes pour la malicieuse Malizzia. Nous prenons rendez-vous pour midi, en attendant je reste avec mon amie Anita, et nous nous promenons (ou piétinnons précisemment) dans ce dédale auquel je ne me fais pas. 

    Midi : Anita m'embrasse, rendez-vous demain matin, et hop hop je rejoins mes amies Catherine et Fabienne. Loin de la foule, des auteurs, nous discutons de tout et de rien devant une salade et un verre. Nos retrouvailles relèvent de la sphère privée, alors passons au  début d'après-midi, mais MERCI les amies. Hâte de vous retrouver.

    Quatorze heures trente : certains auteurs tant attendus sont derrière leurs piles de livres, le sourire sincère ou figé. C'est ainsi qu'une auteure me recevra, et me fera fuir. Son air détaché, antipathique a cassé mes envies de rencontres. Clémentine Célarié arrive, naturelle, souriante. Se pose à côté de Richard Bohringer, et là une demi-heure surréaliste. Je me retrouve au milieu d'eux deux. Nous discutons à bâtons rompus, ils  sont simples  et surtout  égaux à eux-mêmes. Pas de distorsion entre la fiction et la réalité. J'apprécie simplement. 

    Café avec mon cher G. Cela aussi relève de la  sphère privée, mais quel moment. Merci G.

    Et puis, la fatigue, la jambe qui fait mal, qui est douloureuse, alors je me pose au Stand G2, accompagnant Isabelle Alexis dans ses dédicaces, et c'est parti pour deux heures de fou-rire et d'anedoctes improbables, mais oh combien réelles. Isabelle apprendra un nouveau mot (tout comme  moi) : chagasse... Nous n'avons toujours pas compris ce que ce dernier signifiait, mais la dédicace a été faite à Chagasse. (Si tu me lis, explique moi ce que c'est donc)... Et ces deux jeunes hommes, qui demandent à Isabelle si son livre parle de la Corée. Regards interrogateurs entre nous ? Pourquoi la Corée ? Ben, y a PSY dans le titre, donc Corée.... Sans voix nous sommes restées. Et puis, cette dame attendrissante qui cherche un éditeur pour son autobiographie, et ce jeune G. qui en un tour de pirouette nous a échappé... 

    Bref, après cette pause fort sympathique, retour dans les allées. Continuer mes achats, mes rencontres, et comprendre comment se monte un FeStival du Livre. Que de découvertes !

    Ma journée tire à sa fin, il est presque dix neuf heures. Je m'en vais quand soudain un homme me regarde, me décroche un sourire. Qui est-il donc ? 

    Je cherche, sa trombine me parle.. Il m'accoste, me demande si je suis bien Bérangère. Ben oui, je réponds, un peu méfiante. Il se présente. Il se nomme Nicolas Rey. 

    Je rentrerai plus tard chez moi donc, et reviendrais demain.


  • Festival du Livre de Nice - Juin 2013 - Partie 1

     

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    Le feStival du livre de Nice a ouvert ses portes hier, vendredi 7 juin, sous un soleil azuréen bien présent. 

    Les festivités ont débuté avec le discours de Monsieur le Maire, Christian Estrosi, et la remise du prix "Baies des Anges", remis à Valérie Tong Cuong pour son Atelier des miracles, paru aux éditions JC Lattès en ce début d'année 2013.

    Présente au rendez-vous, discrète et boiteuse, j'ai profité de cette après-midi pour faire un premier repérage pour ce week-end tant attendu.

    Tout d'abord, la découverte des lieux. Contrairement aux années passées, le festival se tient cette année, cause travaux de la coulée verte, entre le Palais de Justice et la Place Gautier. Vous trouverez littérature de jeunesse, livres d'occasion et bd sur la place du Palais de Justice. Pour le reste, ce qui m'interesse plus fortement, tout se déroule place Gautier. Si dans les allées, il se murmure que ce nouveau lieu est bien plus agréable que le jardin Albert 1er, là où se déroulait d'ordinaire le festival, mon avis n'est pas le même. Je préférais les alentours du théâtre de Verdure. Peut-être est-ce dû à ma difficulté de marcher. J'ai eu l'impression d'être dans un labyrinthe, et pas d'endroit  où se poser, à part les bars du Cours Saleya. Bref, là n'est pas mon propos du billet.

    Vendredi 7 juin : après-midi

    Je flâne, traîne ma jambe dans le dédale des stands tenus par les différents libraires niçois. Et oui, à Nice les libraires invitent les auteurs. Donc pour trouver un auteur, encore faut-il savoir par quel libraire il a été invité. Mais rassurez-vous, on s'y retrouve facilement. 

    En ce début d'après-midi, peu d'écrivains présents, mais quelques uns quand même, à commencer par Valérie qui est sollicitée de droite et de gauche. J'arrive quand même à la rencontrer, à échanger avec elle. Une femme simple, belle et douce. Premiers achats aussi : L'ardoise magique et Noir dehors se retrouvent dans mon sac, encore léger en ce début d'après-midi. Lors de cette rencontre, mes oreilles et mon esprit sont attirés par une jeune femme brune qui présente un beau projet à Valérie. Il faut que je retrouve cette personne car ces mots pour soigner les maux m'ont touchée. 

    Aucune idée précise d'éventuels achats. Je suis là pour observer, découvrir les dessous d'une telle organisation. J'attéris, je ne sais comment, au stand G4, le stand de mon libraire. Stand où sont attendus Catherine Locandro, fabuleuse auteure de L'enfant de Calabre, Monsieur Estrosi, Marc Magro, Bernadette Chirac, et bien d'autres auteurs. 

    Marc Magro est présent. Timidement je m'approche. Son livre est sur ma liste d'achat. Autant j'aime lire, partager mes lectures, autant je me sens gauche quand il s'agit d'aborder un auteur. Allez savoir pourquoi. Bref, je saisis "Médecin d'urgences", lit la quatrième de couverture, et mon choix se confirme, je vais acquérir ce bouquin. La conversation s'engage entre lui et moi. Je lui passe le bonjour de Caroline, l'attachée de presse de sa maison d'édition, First. Il en est touché. Nous discutons de tout et de rien, et il est cette rencontre de ce jour. Un homme attachant, avec beaucoup d'humour et surtout d'une modestie attendrissante. Bilan : trente minutes de bavardages et quatre bouquins de Marc Magro dans ma besace, et une très belle rencontre. 

    Pas une heure que je suis là et déjà six livres... 

    Un passage par le stand Nice Matin pour écouter la truculente Maud Tabachnik, qui n'a pas sa  langue dans sa poche. S'en suit David Foenkinos, décontracté, souriant, tel que je le  connais. Un plaisir auditif.

    L'après-midi se poursuit d'allées en allées, de présentations en présentations, et d'achats en achats, de découvertes en découvertes.

    Je rentre chez moi, heureuse de cette première journée.

    Que me réserve demain ?