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  • Le Nice Jazz Festival à J-1

    Nice Jazz Festival Rendez-vous était donné à 13 heures 15, Place Masséna en présence de Monsieur Christian Estrosi. Au programme : visite du site du Nice Jazz Festival, édition 2014.

    Monsieur le Maire est arrivé serein, à l’heure, souriant et heureux de nous faire découvrir les coulisses à J-1 du grand événement tant attendu par les amoureux du jazz, mais pas que.

    Le NJF c’est quelques milliers de personnes accueillies durant 6 jours, c’est des artistes connus, reconnus, en devenir sur deux scènes (Masséna et le Théâtre de Verdure), c’est une moyenne de six concerts par soir, c’est quelques centaines d’employés municipaux mobilisés, c’est 32 partenaires, et surtout c’est une logistique importante.

    Cette année est la deuxième édition au sein même de notre coulée verte, sauf que cette année les travaux ne sont plus, et que le public sera donc accueilli au sein même d’une coulée verte terminée. Les aménagements de la coulée verte sont intégrés à la structure du Nice Jazz Festival, et offre donc au public un lieu convivial, doux et agréable.

    La zone d’accueil du public est élargie permettant ainsi de recevoir plus de monde chaque soir. Il est facile de déambuler dans ce lieu, tout est pensé aussi pour les personnes à mobilité réduite avec même des prêts de fauteuils roulants. La maire de Nice est  l’organisatrice de ce Festival, ce qui est rare en France, et tout est géré par le personnel municipal. Gilbert Zappia accompagne d’ailleurs Monsieur Estrosi pour cette visite réservée à la presse, et il nous informe des aspects techniques de cette logistique très importante. L’occasion de souligner que la régie est municipale. L’espace de la coulée verte a été aménagé avec une grande précision, et rien n’est laissé au hasard. Des points de tri aux sanitaires pour le public, de l’espace restauration (Jardins Albert 1er) ouvert à tous, avec des tarifs plus que raisonnables à l’espace rencontre public-artiste avec un coin photocall, sans omettre le plateau en direct Azur TV.

    Côté Massena c’est quelques six mille personnes qui sont attendues pour composer le public chaque soir, et quelques centaines de personnes pour l’arrière-scène, à savoir les artistes, le personnel municipal, les techniciens. Le plus gros mouvement est à prévoir donc à l’espace Massena avec des loges très confortables, un coin restauration réservé aux artistes, et tout cela à ciel ouvert. Un antre de paix.

    L’espace presse, là même où je  passerai mes soirées, est installée sur la fontaine des jardins. Un endroit fleuri et agréable, et un espace de travail où tout a été pensé pour que les journalistes soient heureux de travailler : connexions wi-fi, espace interview, espace rencontres. Avouons que les conditions de travail sont plus qu’agréables. C’est un privilège.

    Il est temps pour nous de continuer la visite, et nous rendons dans la partie « Théâtre de Verdure ». Deux mille cinq cent places (assises et debout confondues) pour venir applaudir des artistes talentueux. Monsieur Bodino en est le régisseur, fraîchement promu à ce poste. Quelques chaises sont déjà en place. Soulignons aussi que l’accès pour les personnes à mobilité réduite est très bien pensé.

    Tout à côté, nous découvrons le Village. Un lieu aménagé avec soin et très esthétique par Caroline Constantin, avec l’aide, et pas des moindres, du service municipal des Espaces Verts. Trois couleurs : le rouge pour l’énergie, représentée par une multitude de fleurs qui sont tête en bas ou tête en haut, le rouge qui rappelle le saxo de l’affiche du NJF ; le noir et le blanc. Trois couleurs savamment mis en scène qui donnent à ce village une ambiance chic mais pas ostentatoire, qui invite à la détente. Un village qui accueillera pas moins de quatre mille personnes. Caroline Constatin a su créer un village accueillant, et sa touche féminine se devine.

    Cette visite se clôturera par un passage au QG, comprendre l’espace production, le cœur névralgique du festival. Nous sortons par la Rue de Verdun pour découvrir les quatre artistes qui ont la charge de décorer les panneaux. Quatre artistes de street-art. Ce parcours le long de la rue de Verdun est un hommage à Matisse, un parcours qui partage la pensée de ce grand artiste, une ode à son cheminement intellectuel qui aimait le jazz car cela l’inspirait pour ses créations artistiques. Il s’agit donc d’intégrer le street-art au NJF. Quatre artistes, quatre couleurs, quatre travaux différents. Anthony, Jennifer, Benjamin et Samuel sont là avec leurs bombes, leur créativité. Chacun a la charge quelques lettres et les tague donc selon sa « spécialité ».

    Ainsi se termine notre visite « presse » des coulisses du Nice Jazz Festival, édition 2014. Un lieu qu’il vous faut venir découvrir pour plusieurs raisons : la programmation est excellente, le lieu est unique tout aussi agréable que les anciennes arènes de Cimiez, et vous aurez tout sur place pour passer des soirées à ciel ouvert bercés par les décibels jazzy de ce festival qui ouvre ses portes dès demain soir.

     

    Nice Jazz Festival

     

     

     

  • "Etre à Nice, c'est comme un réveillon"

    Franz-Olivier Giesbert recevait son ami Olivier de Kersauson, ce samedi 14 juin à l'Auditorium du MAMAC à Nice, dans le cadre du Festival du Livre 2014 organisé par la ville de Nice. 

    Ces deux amis de longue date arrivent à l'heure, souriants et repus de leur délicieux déjeuner à La Petite Maison, restaurant incontournable de Nice. Une adresse à noter, et ça vaut le coup d'y aller au moins une fois dans sa vie. L'auditorium est complet, une moyenne d'âge proche de la soixantaine. Une majorité de femmes, et une majorité de personnes curieuses de rencontrer l'homme de la radio, et non le marin. Ce n'est pas mon cas, je suis venue entendre le navigateur et je ne vais pas être déçue. 

    Franz-Olivier Giesbert (FOG) débute cette rencontre en parlant d'amour avec Olivier. L'amour à la Kersauson c'est quoi ? Y a du brutal évidemment ?

    Olivier confirme. L'amour est un simulacre de la reproduction, pour Olivier, mais pas que. Y a du brutal parce que  y a un choc émotionnel quand même. Le merveilleux de l'amour n'est pas abordé avec sérénité, c'est très impressionnant, très anormal, tout à fait unique, qui engendre une série de traumas de plus ou moins longue durée selon sa nature, mais il n'y a pas quelque chose d'innocent dans l'amour, c'est la violence de la révélation de toi, rétorque notre navigateur. 

    FOG souligne qu'il n'aurait jamais cru que son ami parle comme ça de l'amour il y a dix ou vingt ans. C'est un imposteur. Il fait croire qu'il est macho, misogyne, il passe son temps à parler en mal des femmes mais il a quand même découvert l'amour tardivement. D'ailleurs, il suffit de lire Paris-Match. Huit pages consacrées à ODK, c'est beaucoup plus que pour la Reine d'Angleterre, que pour le mariage de Katy et le Prince William. Olivier ne laisse pas finir son ami et nous balance, à juste titre, qu'il est plus crédible que la reine d'Angleterre sur les choses de l'amour. L'amour avec la Reine d'Angleterre c'est un problème d'antiquaire. 

    Le ton est donné pour cette rencontre. Les rires fusent. Mais Franz-Olivier veut vraiment savoir ce qu'est l'amour et Olivier de Kersauson. Un brin agacé, Olivier clôture en balançant "Non mais tu me parles de l'amour, c'est comme si moi je te parlais de cuisine. T'y connais rien, moi non plus, on pratique comme on peut". 

    FOG part donc sur un autre sujet : la boisson. Nous rappelant qu'il n'a pas eu la chance de partager l'amour avec son ami, mais qu'il y a quelque chose qu'il a souvent partagé avec lui, c'est la boisson. Un grand moment de la vie d'Olivier. 

    Effectivement, ODK a beaucoup bu à une époque. Alors que ça fait 25 ans qu'il ne boit à peu  près que de l'eau. Propos contrecarré par FOG, qui lui rappelle que c'est faux puisqu'ils viennent de déjeuner ensemble. 

    L'argument du navigateur est un hymne d'amour à la ville de Nice. ODK lui répond "Non mais attend, on est à Nice. Etre à Nice c'est comme un réveillon. T'arrive dans cette ville extraordinaire au bord de la Méditerranée. Non mais c'est vrai j'adore cette ville. Ne me demandez pas pourquoi. J'adore cette ville, je trouve qu'elle a un charme fou. J'adore l'architecture de la vieille ville dans laquelle nous étions. Je suis venu à Nice uniquement parce que j'adore Nice et pour aller à La Petite Maison que j'adore. Pas du tout pour signer mes livres, ce dont j'ai horreur. Donc que tout le monde se détende."

    FOG veut rassurer l'assemblée et souligne que son ami a pris un engagement sur ses livres. Et revient donc sur le thème de la boisson, lui demandant si la boisson c'est un dépassement de soi-même, c'est une transcendance, c'est la recherche de Dieu, c'est quoi ? 

    "C'est une porte entrouverte sur une partie de toi que tu n'oses pas avouer", sera l'ultime réponse d'Olivier de Kersauson au sujet de la boisson. Mais cela ne suffit pas à FOG, qui lui demande "C'est-à-dire?". L'occasion pour les deux amis de s'envoyer quelques piques, dont eux seuls ont le secret. 

    Olivier rappelle à son ami qu'il a été viré du Point, qui lui rétorque que lui a été viré par la mer, ce à quoi ODK répondra sur un ton que lui seul maîtrise "Moi la mer m'a viré à 70 ans, toi ils t'ont viré à 65, alors tu vois que j'ai quand même du rab". 

    Sentant que le dialogue va peut-être dérapé, FOG balance son interview sur la pêche à ligne. Information qu'il a lue dans la presse mais qu'il confirme nous rappelant alors qu'il est un vieil ami d'Olivier. L'occasion pour l'interviewé de nous préciser que FOG était avant le début de cette conversation, était un vieil ami. 

    FOG peut l'appeler n'importe quand, Olivier répond quelque soit l'heure avec le décalage horaire, le côté marin, et quand il lui répond, il ne lui parle que de  pêche, l'informant qu'il a pêché un espadon comme ça. Même s'il n'envoie jamais de photo et que donc on ne peut savoir si cela est vrai d'ailleurs. Mais oui, Olivier de Kersauson se consacre à la pêche au gros du thon, et ça c'est sa vie maintenant. FOG lui demande si cela n'est pas trop  chiant. 

    Olivier rentre alors dans un monologue. "Non ce n'est pas chiant. J'adore même. Je pars tout seul, j'aime bien être seul. Si vous vous sentez de trop d'ailleurs vous pouvez quitter la salle nous balance-t-il. La solitude c'est des beaux moments, c'est des moments de recueillement de l'âme, des moments de concentration, et j'aime bien être seul à la pêche. Je pêche parce que c'est le plus vieux métier du monde. C'est le métier des apôtres."

    FOG trouve cela dégueulasse de tuer le pauvre thon qu'Olivier ramène, et de s'inquiéter comment est tué le fameux thon. 

    Olivier aime tuer, il tue lui-même le thon. Il le tue avec son couteau, juste derrière la tête sinon ça abîme la chaire quand un animal se débat trop. C'est pas gênant de tuer. Même si FOG trouve cela affreux, Olivier lui demande s'il est déjà aller à l'abattoir, si il a déjà entendu le cri de la pauvre carotte quand on l'arrache alors qu'elle est là tranquille en famille. 

    L'humour d'Olivier de Kersauson est intact, la répartie est indemne, et il va nous offrir un moment exquis avec FOG quand ce dernier l'interpelle et lui demande 

    "Alors les moments forts de l'existence d'Olivier de Kersauson, c'est pour dire le niveau intellectuel, l'amour, la boisson, la pêche à la ligne, et le dernier point, que tu partages avec Jean d'Ormesson, c'est la baignade. C'est tout après, y a rien d'autres. La recherche intellectuelle : non. La nourriture : non"

    Le navigateur ne manquera pas de dire à son ami "ah ah, tu te fous de ma gueule. La recherche intellectuelle quand on voit ce que tu as trouvé en cherchant on se dit que c'est pas la peine. Et la baignade c'est un peu comme un vieux légume qui attend le pot-au-feu, c'est un peu comme s'il fait pour la dernière fois une fête de famille."

    Il est précisé que ODK vit en Polynésie, lieu où les requins sont partout. Ceci n'empêche ODK de se baigner nous précisant que oui y a des requins, mais qu'à priori ils ne le trouvent pas appétissant. Peut-être ont-ils peur d'être malades, donc ils ne s'approchent pas. 

    Mal à l'aise dans l'exercice de l'interview, Olivier de Kersauson tente de mettre fin à cette rencontre et nous dit très sérieusement : "Je pense pas que j'aurais été heureux en faisant autre chose que ce que j'ai fait, et plus je l'ai fait, et plus j'ai été heureux. Je suis en train d'expliquer à Nice, ville que j'adore, délicieuse et charmante, des choses que je n'ai pas compris moi-même. J'ai fait ce que j'avais envie et puis c'est tout". 

    FOG enchaîne en l'interpellant sur le risque de la navigation, curieux de savoir si son ami a le goût du risque. Sujet qui va permettre à Olivier de rester assis, même si l'on sent qu'il n'est pas à son aise, et n'a qu'une envie : partir.

    L'amiral nous dira alors "J'ai toujours pensé que le sport était intéressant que s'il y avait un vrai risque physique. A l'époque de mes débuts y avait un vrai risque. Moins maintenant. Moi quand j'ai commencé il y avait un mort par course, donc ça avait vraiment du sens. J'ai toujours pensé qu'il fallait être pas loin de qui est très dangereux pour plusieurs raisons. Parce que c'est aussi un objet de l'homme d'aller là où c'est dangereux, parce qu'aller là où c'est facile, ça n'a pas grand intérêt."

    FOG demande alors une explication sur une des grandes pensées de Kersauson, que nous pouvons trouver dans ses œuvres complètes publiées par la Pléiade récemment qu'il a préfacé, ce qui lui a permis de toucher beaucoup d'argent (humour),  les navigateurs sont à l'inverse des camemberts, ceux qui ne coulent pas sont les meilleurs, ça veut dire quoi ? 

    La goutte d'eau qui fait déborder le vase. Olivier de Kersauson balance "Dans la catégorie du mec adorable qu'on se foute de sa gueule durant 20 minutes c'est moi. Je n'ai jamais dit ça. Tu dis l'avoir vu dans la presse, mais la presse comme tu  y as écrit pendant un demi siècle, tu dois bien savoir que c'est pas vraiment fiable..."

    Il se lèvre, prend son paquet de cigarettes, descend quelques marches et s'en va. Rires et étonnements dans la salle...

    La suite très vite sur mon blog. Et je peux vous assurer des émotions et des rires, comme seul Olivier de Kersauson en a le secret. Passer d'un sentiment à un autre, d'un récit sérieux à une multitude de bêtises. C'est du grand Kersauson et moi j'adore. 

  • Festival du Livre de Nice - Jour 3

    IMG_0244.JPGL'heure du dernier jour a sonné. Nous sommes déjà dimanche. Déjà deux jours que je vais de stands en stands, de rencontres en rencontres. Rendez-vous est fixé à neuf heures trente avec Mélodie, de retour sur Nice, pleine de vie et pleine d'envies. 

    Le temps de boire un café, de poser nos affaires sur le stand de la librairie Jean Jaurès (notre QG, avouons-le) et nous partons faire un petit tour pour dire bonjour à nos amis de la littérature, et puis poursuivre les rencontres et interview. Nous sommes attristés car nous n'avons pu acheter le dernier roman de Christine Baron, et qu'elle est absente aujourd'hui. Mais la vie réserve de belles surprises, et c'est donc avec joie et enthousiasme que nous interpellons Christine, qui tout compte fait sera présente en ce dimanche sur le salon. 

    Premier objectif de la journée, faire dédicacer les livres que nous avons en notre possession par les auteurs. Nous voici donc toutes deux avec nos livres, déambulant d'un stand à un autre pour quelques dédicaces. 

    La première rencontre a lieu avec Janine Boissard, dont le dernier roman "Belle arrière-grand-mère" est paru chez Fayard.  Une romancière extraordinaire, et une femme exceptionnelle. Elle est bonté, générosité, intelligence, patience. Une très belle rencontre, touchante et émouvante. 

    S'en suivra un doux moment avec Macha Méril, toujours aussi pétillante et pleine de vie, toujours aussi attentionée envers Michel Legrand. Une belle âme, et un couple tendre. Je repars avec "L'amour dans tous ses états" (Flammarion), dédicacé délicatement par Macha. En douce, je lis ces quelques mots, j'ouvre son roman, et oh ! un des personnages se nomme Bérengère. Chouette alors. Oui je suis une vraie gamine. 

    Un bip sur mon téléphone m'informe que mon amie Anita va arriver. Quelle joie de la voir quelques minutes depuis le temps. Rendez-vous est donné côté cours Saleya, juste en face de Sylvain Tesson, auteur qu'admire Mélodie soit dit en pensant. 

    Je suis alors interpellée par Franck Viano, figure niçoise, attaché à la mairie, excellent cuisinier, écrivain..Bref,un homme qui n'a de cesse de bosser et de défendre la culture de notre ville. Il m'informe qu'à onze heures et demi il m'interviewe. Mais pourquoi, moi ? Ben parce que tu es une blogueuse niçoise, et y a pas de raison. Ok, je me plie à la demande même si je n'aime pas cet exercice. 

    Au détour des allées, je vais rendre visite à Xavier de Moulins et repars avec ses trois livres. Impossible de faire un choix. Puis l'occasion de saluer les auteurs de la veille. 

    En attendant mon amie Anita, je m'en vais à la rencontre de Nadine Trintignant. Une femme touchante. 

    Pas de rencontres prévues pour cette dernière journée, simplement profiter de ces derniers moments que nous offre ce doux dimanche et prier pour que la  pluie ne tombe. Mais des rencontres il va y en avoir, jusqu'à  la dernière minute. 

    Après mon interview pour Franck, je m'en vais retrouver Jean-Paul Naddéo, auteur de "Éternelles routes corses" (Grund) pour une rencontre autour d'un panaché bien blanc. 

    Cet homme est passionné par ce qu'il fait, ne pense pas travailler. Il prend du plaisir depuis quarante ans dans l'édition, monde dans lequel il n'a eu de cesse de bosser avec passion. Il parle avec un tel engouement que mon panaché finira sur mes notes, mon jeans, mon sac et nous a valu un bon fou-rire. Et puis cet homme est un ami de mon oncle depuis quarante ans, je l'apprends lors de l'interview et nous hallucinons tous les  deux. Bernard Schott si tu me lis, ton pote te passe le bonjour.  De tout cela je vous en parle dans un prochain billet. 

    Il est l'heure de déjeuner. Chacun part de son côté, pour nous cela sera pizza et carafe d'eau, et ce malgré les touchantes et excellentes intentions de Jean-Luc Gag, Aurélie de Gubernatis et Jean-Paul Naddéo. 

    Nous nous retrouvons à l'heure du café. C'est l'heure de se dire plus ou moins au-revoir. Certains auteurs s'envolent pour Paris dans quelques minutes, d'autres ne partiront qu'en fin d'après-midi. Le temps du bilan aussi. Les ventes ont été bonnes dans l'ensemble pour les auteurs présents. Il est vrai que ce nouvel endroit pour le Festival du Livre est stratégique et engendre beaucoup de passage, et une clientèle hétéroclite. 

    Nous rencontrons (enfin) François-Guillaume Lorrain, auteur de "L'année des volcans" (Flammarion), et dont l'attachée de presse n'est autre que l'excellente Charlotte Ajame. Un roman qui m'a envoûtée et que j'ai défendu pour le prix Nice Baie des Anges, mais en vain. Nous discutons un peu, même beaucoup. Je lui dis combien j'ai aimé son roman, et combien je suis cruche car je ne l'ai pas avec moi, car j'aurais tant aimé qu'il me le dédicace. Son voisin n'est autre que Guillaume Prévost, auteur de La berceuse de Staline que je n'ai pas encore lu, et lauréat l'année dernière du Prix Messardière

    Au détour d'un stand, je rencontre Monsieur Jamain. L'homme qui fut directeur diocésain voici quelques années, qui profite de sa retraite, mais à qui je dois beaucoup, qui a cru en moi, et à qui je dois surtout d'être enseignante depuis presque quinze ans. Nous papotons et décidons de nous voir prochainement. 

    Avec Mélodie, nous décidons de nous poser un peu, parce que piétiner depuis près de six heures, ça vous tue, et ça fait mal aux pieds et aux épaules alourdies par nos acquisitions. L'heure du bilan est venue, et oh stupeur j'ai battu mon record de l'année dernière, je repars avec pas moins de 33 ouvrages. Le bilan est positif, car de vraies belles rencontres, de nouvelles découvertes littéraires et une ambiance très amicale. Et puis, parce que ma jambe a résisté, peu de douleurs et ça c'est super chouette. 

    Avant de partir nous allons embrasser et dire au revoir à toutes ses personnes qui ont fait de ce week-end, un moment riche, un moment de rires, d'émotions. Nous emportons avec nous quelques ouvrages certes, mais aussi des images, des doux souvenirs, et un chapeau de paille et un super tableau de la ville de Nice. Merci cher auteur de ce formidable cadeau qui  t'a permis de ne pas le ramener dans ton Paris, car trop encombrant :-) 

    Et voici quelques photos de ce week-end : 

     

    Merci à la ville de Nice pour ce Festival du Livre 2014, merci aux auteurs pour leur disponibilité, et puis un merci particulier à Gilles Paris, Aurélie de Gubernatis, Patrick Esclapez, Sarah, Mélodie, Xavier de Moulins, Gwendoline Hamon, Marc Magro, Christine Baron, Jean-Paul Naddéo, Bernard Pascuito, Sophie Bassignac, Akli Tadjer, Charlotte Valandrey, Sylvain Tesson, David Foenkinos, Emilie de Turckheim, Franz-Olivier Giesbert, Didier van Cauwelaert, Macha Méril, Michel Legrand, Laurent, Guillaume Prevost, François-Guillaume Lorrain, Franck Balandier, Maud Tabachnik, Irène Frain, Michel Field, Mazarine Pingeot, Christine Orban, Nadine Trintignant et Olivier de Kersauson.

     

     

     

    Festival du Livre de Nice 2014

  • Festival du Livre de Nice - Préambule avec David Foenkinos

    Jeudis littéraires, Nice, David Foenkinos, Aurélie de GubernatisJeudi 12 Juin, rendez-vous était donné à la Bibliothèque Nucéra pour les jeudis littéraires, et en préambule de l'ouverture du Festival du Livre de Nice. L'invité de ce jeudi était le grand, le talentueux David Foenkinos

    Dès 17 heures 45,  il était difficile de trouver une chaise libre. Cependant avec mes amies, Nathalie et Gisèle, nous trouvons trois fauteuils bien confortables au premier rang, face à David, face à Aurélie de Gubernatis, extraordinaire dans l'exercice de l'interview. Nous noterons la présence de Jean-Luc Gag, conseiller municipal, présent à tous les événements culturels de la ville, soulignons-le.

    David Foenkinos aime Nice, il est un fidèle auteur du Festival depuis dix ans, et quelle joie pour lui d'être là cette année, et qui plus est de bénéficier de cette rencontre qui lui permet de venir un jour plus tôt. 

    Son dernier roman, La tête de l'emploi (J'ai Lu) paru en décembre 2013, est dans la veine des romans de David, amour, couple, fidélité sont au cœur de ce roman, mais pas que. 

    Au départ, ce roman est une nouvelle écrite voici quelques années, après avoir vu un reportage sur un mec de 50 ans qui retourne vivre chez ses parents, un homme de cette génération que l'on nomme "génération boomerang". De ce fait tragique, David en tire une nouvelle écrite sur un ton léger,une comédie. Le même ton utilisé pour Je vais mieux (Gallimard)

    David nous explique qu'il est excité par la tonalité des prénoms, et a donc choisi  Bernard pour le héros malheureux de son dernier opus. Parce que dans Bernard il y a déjà une part d'échec inscrite dans ce prénom. Obligatoirement ça va mal se passer avec Bernard, ça sonne déjà dans le prénom. Comme le dit si bien David, le prénom est la bande annonce d'un destin

    David éprouve toujours de la sympathie pour ces personnages, alors il nous explique que malgré ce prénom pas facile, Bernard, il aime bien ce pauvre type de 50 ans qui va retourner vivre chez ses parents suite à un licenciement, la perte de moyens financiers, une femme qui veut faire "une pause" (comprendre que sa femme va le quitter, dixit David). 

    Bernard est dans la figure du personnage qui ne maîtrise pas sa vie, un passager clandestin de sa propre vie. 

    De ce sujet grave, David en écrit une comédie douce et grave. La légèreté et l'humour n'empêchent pas la gravité des situations. 

    David Foenkinos, La tête de l'emploi, J'ai LuCe dernier roman est une satyre de notre société actuelle, mais aussi un regard sur la superficialité de notre monde contemporain. David met en exergue le manque de relations sincères entre les êtres. Face aux catastrophes qui vont se succéder dans la vie de son héros, l'effet domino ne peut être arrêter. Les gens autour de lui s'écartent. Il se retrouve sans boulot, une femme qui part, une fille qui file à l'autre bout du monde, et des potes qui disparaissent par lâcheté. Bernard retourne donc là où il a été élevé, mais un retour dans la douleur. Là où il doit mettre des pantins pour entrer, comme si les parents ne voulaient pas qu'il laisse trace de son passage. 

    Ces mêmes parents qui décident un jour d'organiser un repas avec un couple d'amis dont la fille est elle aussi retournée vivre chez eux. Bernard se retrouve donc comme un adolescent. L'adolescent à qui on demande d'être gentil avec la fille de nos amis. Sauf qu'il a cinquante ans notre Bernard. Ces mêmes parents pour qui les préliminaires sont "Des chiffres et des lettres", et l'extase vient avec "Question pour un champion". Cette fameuse émission qui a été pour David la consécration lorsqu'un jour Julien Lepers pose la question "Qui a écrit la Délicatesse?". David connait alors la fierté, sauf que personne ne trouvera la réponse. 

    David se livre ainsi durant plus d'une heure. Le verbe est beau, la répartie est excellente. David parle, David est passionné et passionnant. On passe du rire à la gravité quand on l'écoute. Quand David nous raconte son prochain roman, un silence de plomb pèse dans la bibliothèque, car David nous embarque avec lui dans son discours. 

    De cela je vous en parlerai prochainement, je peux vous dire que son prochain roman n'est pas dans la même veine, écrit différemment, et nous narre la vie de Charlotte Salomon, artiste. 

    David est un auteur qui s'intéresse à notre monde, aux faits de sociétés tragiques, aux différentes pressions psychologiques que nous subissons. Il décide de parler de cela sur le ton de la comédie, mais comme il le dit si bien, avec le même thème il peut nous écrire un Dardenne. 

    Dans notre société, la normalité n'existe plus. Il n'y a plus d’autoroute de vie. Notre société nous pousse à nous réinventer, et à adopter ce que l'on sait faire depuis de longues années à cette nouvelle société. 

    David nous donne quelques conseils de vie, j'en retiendrais deux 

    1. Quand un couple bat de l'aile, il faut trouver un pote dépressif et l'inviter. Le couple ira mieux. 
    2. Les femmes sont plus intelligentes que les hommes, c'est une évidence, donc inutile d'en parler. 

    Merci David Foenkinos pour ce moment partagé, et merci encore à Aurélie de Gubernatis pour cette belle initiative que sont les Jeudis littéraires qui reprendront en septembre. 

    Et puis une spéciale dédicace à Jean-Roch, et à la dame à la robe rouge. 

     Jeudis littéraires, David Foenkinos, Aurélie de Gubernatis, Nice

     

  • A vos agendas !!! Partie 3

    VISUEL-2014-H2-460x260.jpgAvant de passer au programme du samedi 14 juin, et afin de vous faire plaisir, à vous lecteurs et lectrices de mon blog, je vous dévoile l'une des nombreuses surprises qui vous attend au Festival du Livre de Nice. 

    belle-arriere-grand-mere-1483730-616x0.jpgPour celles et ceux qui seront là vendredi, le premier d'entre-vous qui trouve Caporal Méloche au Festival du Livre, se verra offrir le dernier roman, dédicacé, de Janine Boissard, Belle-arrière-grand-mère (Fayard). Vous souhaitez un indice ? Caporal Méloche est une jeune fille d'une vingtaine d'années et belle comme un cœur. La chasse au trésor est ouverte, et nous vous proposerons au fil des billets des livres dédicacés à gagner. 

     

     

    Revenons à notre belle programmation de samedi. Samedi est le jour, le grand jour. Tous les auteurs seront là, tous se feront un plaisir de vous rencontrer. Vous dresser la liste des quelques deux cents auteurs n'auraient aucun sens, alors je vais simplement vous faire part de mes coups de cœur. 

    Dès dix heures, au Forum des auteurs, en présence de Monsieur Estrosi aura lieu la remise du prix du concours de nouvelles, dans le cadre de "Lecture pour tous", et en présence aussi de Didier van Cauwelaert, Président du jury, et de Jean-Luc Gag, conseiller municipal. Un événement où il faut se rendre pour soutenir cette initiative de la ville de Nice, depuis quatre ans maintenant. Le thème de cette année est "La citoyenneté".

    C'est aussi pour moi l'occasion de vous informer que dès vendredi, des animations sont offertes à nos chers enfants : ateliers de lecture, ateliers d'écriture, mots croisés illustrés, charades et poèmes pour les écrivains en herbe. Mais aussi des ateliers de poésie-plastique, et des lectures d'albums à thème pour une entrée en littérature. 

    Il me reste alors la matinée pour aller à la rencontre des auteurs que j'ai découverts cette année, de papoter avec quelques auteurs-amis, et de découvrir d'autres auteurs aussi. 

    Je peux d'ores et déjà vous dire qu'à mon retour de cette folle journée, je ne manquerai pas de partager avec vous mes rencontres avec Macha Méril, Akli Tadjer, Gilles Paris, Olivier de Kersauson, Emilie de Turckheim, et beaucoup d'autres...

    Le temps d'une pause méridienne, et je m'en irais je ne sais où, puisque j'hésite entre deux rencontres qui me tiennent à cœur. 

    A 14h15, à l'Hôtel Aston, une table ronde est organisée avec Gwendoline Hamon et Mazarine Pingeot dont le thème est "Les femmes sont libérées, mais à quel prix?". Je suis certaine que le déplacement en vaut la peine. Il s'agit de deux femmes passionnantes, passionnées, vives et intelligentes. 

    Mais, à 14h30, à l'Auditorium du MAMAC, Franz-Olivier Giesbert conversera avec Olivier de Kersauson pour son magnifique "Le monde comme il me parle"  (Le Cherche Midi). Ce marin, auteur, humoriste me fascine depuis mes dix ans, alors je pense que je vais vraiment opter pour lui, une bière à la main en guise de cadeau. 

    L'après-midi sera l'occasion de poursuivre mes interview, spécialement pour vous, et de dénicher le livre qui m'envoûtera. Mais aussi l'occasion de vous lancer un deuxième défi. Si vous le relevez, vous partirez avec le livre de Franck Balandier, Le silence des rails (Flammarion), dédicacé aussi. 

    Deuxième défi : me trouver dans la foule de ce samedi, ou même du vendredi, et me dire "a posteriori, a priori ?", j'insiste sur le point d'interrogation.

     

    On arrête là pour ce soir, et je vous dis à demain

    pour la dernière partie de "A vos agendas !!!" 

  • A vos agendas !!!

    Cette semaine, déjà bien entamée par ce lundi férié, est une semaine culturelle. Mon agenda regorge de rendez-vous, dès jeudi et ce jusqu'à dimanche. Oui, oui, oui, vous avez bien compris, la côte d'azur vole la vedette à Paris, et c'est sous un beau soleil et de hautes températures que nous allons de rencontres en rencontres. 

     

    Jeudi 12 Juin à la Bibliothèque Louis-Nucéra dès 18 heures, je vous donne rendez-vous avec David Foenkinos. 

    David FOENKINOS 1-2.jpg

    En préambule du Festival du Livre, David est l'invité d'Aurélie de Gubernatis à qui l'on doit cette belle initiative qu'est le rendez-vous mensuel des "Jeudis littéraires". L'entrée est gratuite, le cadre est agréable et calme, la proximité avec l'auteur n'est pas négligeable, et l'interaction auteur-public est présente. Dans une ambiance feutrée et chaleureuse, Aurélie mène avec finesse l'entretien d'une heure.

    Que nous réserve David ? Je ne sais, mais ce dont je suis certaine, c'est qu'il faut absolument y aller pour pouvoir rencontrer cet auteur connu et reconnu, et qui à cette occasion nous parlera, très certainement, de "La tête de l'emploi", paru chez J'ai Lu. Se rendre à ce rendez-vous est important, car il permet d'encourager Aurélie dans ce projet merveilleux qu'elle a et qui lui tient à cœur, parce que c'est soutenir les initiatives culturelles de notre ville, et parce que cela vous évitera d'attendre sous un soleil de plomb, ce cher auteur qui sera présent au Festival du Livre de Nice dès vendredi 13 Juin. Croyez-moi, l'année dernière il fallait faire la queue, serrée entre des fans hystériques, des mamies curieuses, des quadra femmes en manque d'oxygène à la simple vue de ce bel auteur, mais surtout talentueux écrivain. 

    Alors on n'hésite plus, et on se retrouve à la bibliothèque dès 17h40, histoire d'être bien placé(e), et de bénéficier d'un air frais en cette période où le thermomètre affiche pas loin de 40° au soleil. Je compte sur vous. 

    Après cette merveilleuse rencontre, il est temps de se reposer, profiter de sa famille, car les jours à venir s'annoncent chargés. 

     

    VISUEL-2014-H2-460x260.jpgDès 14 heures 30, vendredi 13 Juin, je vous accueillerai avec plaisir pour l'inauguration du Festival du Livre de Nice, Place Pierre Gautier et pour la remise du prix littéraire Nice Baie des Anges, dont j'ai eu l'honneur d'être jurée. Cette année s'annonce riche en rencontres, débats, conférences et tables rondes. Le Festival du Livre de Nice ouvre ses portes donc en ce vendredi 13, dans le Vieux-Nice, avec des points de rendez-vous à ne pas manquer. De tout cela, je vous en parle demain ici-même, avec le détail des rencontres, conférences, et des auteurs invités. Je vous assure de belles rencontres, et puis si vous osez, nous irons boire un café et je vous accompagnerai avec plaisir à la rencontre de quelques auteurs présents.

    Mais vendredi, c'est aussi :

    La rencontre avec Edgar Morin, Président d'honneur du Festival cette année. Ce théoricien de la connaissance, philosophe et anthopo-sociologue, âgé de presque 93 ans s'entretiendra avec Pascal Picq, le tout animé par le grand Franz-Olivier Giesber, directeur artistique du Festival. Tout cela se déroule dès 15h30 à l'Opéra de Nice, sur la thématique "Sacré XXème siècle !", et quand on sait que la conviction de Edgar Morin est "L'amour est la seule force que l'on peut opposer à la mort", on se dit que cet homme mérite à être entendu. 

     

     

    Mais, vendredi c'est aussi :

    Mandelieu Cultura.jpgGilles Paris au Cultura de Mandelieu pour une rencontre dédicace. Il vous faut y aller absolument. Parce que Gilles Paris est un auteur étonnant, drôle, sensible et surtout qui a un don : écrire sous la plume d'un enfant de dix ans. J'ai chroniqué nombreux de ses livres ici-même parce que je ne me lasse pas de lire Gilles. Et puis, je vous dirais simplement qu'au Cultura de Mandelieu il fait frais, la circulation est aisée, et Gilles sera ravi de vous rencontrer aussi. Il vous présentera son dernier roman "L'été des Lucioles", Editions Héloïse d'Ormesson. Rendez-vous donné à 16 heures. Jean-Paul Laty animera la rencontre puis Gilles signera alors pour vous, rien que pour vous. 

     

     

    Vous détailler mon agenda de samedi et dimanche serait trop long à la suite de ce petit article, alors je vous dis à demain, et je vous dévoilerai le programme du week-end, et une surprise attendra tous les lecteurs de mes billets. 

     

    A vite. 

  • La librairie Jean Jaurès à Nice : un lieu unique et magique

    journée des librairies.jpgDemain, samedi 26 avril, c'est La journée, la fête de la librairie indépendante. A cette occasion, votre libraire, et non la FNAC ou toute autre "grosse" enseigne, vous offre une rose pour un livre. Une belle initiative à partager. 

     

    Aussi, j'ai décidé de mettre à l'honneur sur mon blog, MA librairie : la librairie Jean Jaurès, 2 Rue Centrale à Nice. Celle que j'aime, celle que j'affectionne particulièrement et ce pour plusieurs raisons.

     

    jeunesse littérature jean jaurès.jpgTout d'abord le lieu. Située à l'orée du Vieux-Nice, face au lycée Massena, longeant notre nouvelle Coulée Verte, cette librairie est un idéalement située. Son accès est facilitée par le tramway aussi. 

    Voici un an, elle a subi un lifting architectural. Matières nobles accueillent quelques milliers de livres.

    Un endroit dédié à la littérature de jeunesse, l'un des plus grands de la région à ma connaissance. Les enfants aiment cet endroit où toucher un livre est possible, sans que l'on vienne vous dire "Pose ce livre, tu vas l'abîmer" : paroles maintes fois entendues chez certains libraires et par quelques vendeuses de grandes enseignes. Cette approche permet donc à tout enfant de se familiariser avec l'objet livre qui est très souvent, voire trop souvent, considéré comme un objet que l'on ne peut toucher (parole d'enseignante que je suis). 

     

     

    jean jaurès.jpgDeux autres endroits dédiés aux adultes. Ici aussi, on peut toucher, regarder. Les livres sont posés ici et là. On se promène, on découvre. On a le choix, on découvre. Pas de signalétique, petites maisons d'édition et grandes maisons d'édition se côtoient. Du roman au documentaire, en pensant par les magazines, on trouve tout dans cette fabuleuse librairie. 

    L'équipe quant à elle est au top. Toujours souriante, toujours à l'écoute. Les conseils sont pertinents, l'humour est là aussi. Que le soleil brille, que les nuages soient présents, que la pluie inonde notre beau ciel bleu, vous aurez toujours des rayons de soleil dans cette librairie par le sourire de tous les libraires.

     

    La librairie est présente sur un grand nombre de manifestations de la région, elle reçoit aussi, très régulièrement, des auteurs. Sans omettre, les mercredis consacrés à la jeunesse avec des animations au top.

    Bref, un lieu où il fait bon vivre, où il est agréable de venir. 

    Et puis, les services de la Librairie ne s'arrêtent pas là. Vous pouvez commander vos livres sur leur site internet, avec le choix de la livraison à domicile ou le retrait en magasin.jeanjaures_logo.jpg

    Alors, amies et amis, ne cherchez plus où vous procurer les livres que je chronique ici et là sur mon blog, mais cliquez sur ce lien et Patrick et son équipe seront heureux de vous livrer le livre que vous voulez. 

    Bon week-end à vous tous.

     

  • Irène Frain ouvre les "Jeudis Littéraires" à Nice

    jeudis littéraires0001.jpgLa semaine dernière je vous faisais part de ce nouveau rendez-vous niçois et littéraire, auquel je me suis rendue ce jeudi 17 avril avec mon amie Nathalie Coste, dont je ne manquerai pas de vous parler dans quelques jours. Mais ça c'est une autre histoire. Revenons à notre premier Jeudi Littéraire, à qui l'on doit l'initiative à Aurélie de Gubernatis. 

    17h45 : Nous franchissons le seuil de cette superbe bibliothèque "Louis Nucera". Tout au fond quelques chaises, quelques personnes sont déjà installées. Nous nous avançons dans le silence le plus complet (quelques étudiants travaillant), et nos yeux balaient cet espace dédié à la lecture. C'est la première fois que j'entre. Je découvre donc l'architecture moderne de cet espace. 

    De loin, j'aperçois Irène Frain, déjà rencontrée la semaine dernière dans le cadre du Prix Baie des Anges-Nice-Matin, dont elle est jury. Toujours aussi souriante, belle, charmante et douce. Se tient à côté d'elle, une belle femme blonde qui n'est autre qu'Aurélie. Je me présente, son accueil me fait rougir. Elle sait qui je suis car un ami commun lui a conté mon billet de la semaine dernière. Merci Gilles !

    Nous prenons place, et j'observe, je prends des notes aussi. L'attente semble longue. Mais qui attendons-nous ? Irène est là pourtant.... 

    Le public est mixte, la moyenne d'âge est la soixantaine, mais je me sens bien malgré ma petite quarantaine :-) 

    Les gens se parlent, ils sont des habitués des conférences. Le débat porte sur Françoise Sagan, dont le fils vient de tenir une conférence au CUM de Nice. D'autres cherchent Irène Frain du regard. Ils ont lu ces œuvres mais sont incapables de mettre un visage sur cette plume. 

    18h20 : des pas résonnent, des hommes en costumes sombres s'avancent. Qui sont-ils ? Les visages se dessinent et nous découvrons alors que Monsieur le Maire, Christian Estrosi, est là. Il est accompagné de Jean-Luc GAGLIOLO, conseiller municipal délégué au Patrimoine, à la Lutte contre l'illettrisme, au théâtre, à la culture et à la langue niçoise, et déjà rencontré aussi dans le cadre du Prix Baie des Anges, en sa qualité de jury. 

    jeudi littéraire première.jpgMonsieur Christian Estrosi, en sa qualité de maire, est heureux d'inaugurer cette belle initiative. Il ne manque pas de nous rappeler Louis Nucéra, de mettre l'accent sur le livre et la ville de Nice, la lutte contre l'illettrisme, le salon du Livre qui ne va pas tarder. Son discours est élogieux, et avouons qu'il est un grand orateur. 

    La parole est donné à Aurélie de Gubernatis qui a son tour remercie tous les partenaires qui ont permis que les "Jeudis Littéraires" voient le jour. Irène Frain prend place, l'échange peut commencer, et c'est avec joie et le sourire aux lèvres qu'Irène s'adresse à son public. 

    Attachée à la ville de Nice, elle remercie Suzanne Nucéra,veuve de Louis, de sa présence. Entre ses deux dames charmantes et élégantes une longue histoire d'amitié, une certaine complicité que l'on peut palper. Pour Louis Nucera, la question des origines était très importante, et c'est pour cela qu'Irène, au-delà de l'amitié, nous parle de cet écrivain niçois. En effet, Irène est venue nous présenter son dernier roman "Sorti de rien", paru chez Seuil. C'est un livre de mémoire, d'amour, un livre de la mémoire et du présent. 

    sorti de rien.jpgIrène Frain est thésarde, agrégée de lettres. Son père a une place importante dans sa vie, elle était sa préférée. Elle a de lui la curiosité, elle est curieuse de tout comme elle aime à le dire. Elle quitte très tôt la maison familiale, est professeure. Métier qu'elle qualifie de "passeur" et je ne peux qu'être d'accord avec elle. C'est une femme qui n'a de cesse que de travailler : journaliste, professeure, écrivain. Elle aime les histoires. Elle nous parle d'histoires. Histoire et histoire (importance de la majuscule). Sans le grand H, l'histoire est une story. Historia c'est une enquête au départ. C'est aussi un conte en français. Irène joue avec le mot "histoire", car dans son sillon d'écrivain il y a ce mot "histoire". Elle est une historienne de la grande Histoire, elle a suivie la story Agnelet, elle est dans l'histoire immédiate et elle nous conte son histoire personnelle. 

    Ce roman est né d'une réflexion qu'elle reçoit un jour. Un journaliste, dont on taira le nom, lui dit un jour "Vous êtes sortie de rien". Elle se tait, subit un chaos interne, et se sent impuissante. Elle ressent la colère de la dignité tâchée. Cette phrase lancée comme une flèche en plein cœur, l'interpelle, et elle décide de savoir pourquoi un tel propos. 

    Pour cela, elle va "enquêter" sur ses terres natales en Bretagne. Son métier de journaliste l'aidera pour approcher les bretons. Elle ouvrira enfin la fameuse valise noire paternelle, rangée chez elle en haut d'une étagère, sept ans après le décès de son papa. Elle part ainsi sur les traces de son père, sur l'histoire de son père, de sa mère, son histoire. Elle nous conte les codes des bretons. Les bretons de Terre, et les bretons de Mer : les mêmes fondamentaux, respecter les silences. Les silences ont une grande signification, Irène nous parle de l'épaisseur des silences. Elle cite son père pour illustrer son propos "Le bien ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas le bien".

    Elle nous fait découvrir sa Bretagne, l'histoire politique de sa terre natale : les rouges, les blancs, et elle qui viendrait des noirs... 

    Irène a écrit ce roman pour être au clair pour le tiers de vie qui lui reste. Pour cela  elle est allée aux enfers pour explorer les enfers, nécessaire pour revenir aux vivants. 

    L'échange est joyeux, empli d'anecdotes et puis le phrasé d'Irène Frain. Elle manie tout aussi bien la langue orale que la langue écrite. Je suis charmée, impressionnée...Jamais je ne pourrais converser avec Irène, tellement elle me laisse sans voix. Je ressens un profond respect pour cette femme. 

    Une très belle rencontre, une seule envie : lire "Sorti de rien". Je m'en vais donc commander un exemplaire chez mon libraire, et vous donne rendez-vous dans quelques jours. 

    Merci à Irène Frain, Aurélie de Gubernatis, la ville de Nice, Suzanne Lucéra.

     

    "Moi,la fille à la déprime,je me soigne à la curiosité"

     

  • Nouveau : Les Jeudis Littéraires à Nice

    Passionnée de littérature, dévoreuse de livres, et niçoise, je reprochais souvent que ma ville d'adoption ne bouge pas trop d'un point de vue littérature. J'ai cherché quelques clubs de lectures, quelques manifestations. Le CUM propose bien souvent de belles rencontres, mais hélas les horaires ne sont guère compatibles avec une activité professionnelle et la charge, agréable, de quelques enfants. 

    Mon libraire a lancé depuis quelques années des rencontres auteurs-enfants, sous forme d'ateliers qui sont vraiment bien. N'hésitez pas à y inscrire vos enfants d'ailleurs, et en plus c'est gratuit. 

    Ce week-end, en échangeant avec un ami auteur, j'apprends avec joie qu'Aurélie de Gubernatis, auteure et lauréate du Prix des Baies des Anges en 2011 pour "2012 - Les gardiens du temps", lance "Les Jeudis Littéraires". 

    Je m'en vais donc glaner des informations, et je suis sous le charme. Enfin des rencontres littéraires à une heure convenable, et dans un lieu fort agréable qu'est la Bibliothèque Nucéra, 2 place Yves Klein à Nice, la fameuse tête au carré pour les niçois. 

    Quelle belle initiative !!! Mais pour que cela perdure, il faut communiquer, informer, transmettre l'information. Seul reproche que je puisse faire à ce jour à la ville de Nice, ce manque de communication sur de tels événements. 

    Le premier rendez-vous est pour demain : jeudi 17 avril. 

    Irène Frain, rencontrée voici peu de temps, nous présentera son nouvel ouvrage "Sorti de rien", où elle dresse le portrait de son père. Un récit qui illustre la manière dont les racines familiales forgent la personnalité. J'ai hâte. Irène est une auteure douce, à l'écoute, et dans la communication. Elle dégage douceur, joie et bonheur. 

    Va s'en suivre, le jeudi 15 mai, Gilles Paris dont je vous ai déjà parlé ici-même. Il viendra nous présenter "L'été des Lucioles", un voyage sur le chemin des douaniers accompagné de Victor. Un livre à lire, à dévorer. 

    Puis, David Foenkinos présentera le jeudi 12 juin, "La tête de l'emploi", son dernier opus. Date qui lancera les festivités du Salon du Livre de Nice, mais de ça je vous en parlerai plus tard. 

     

    Aussi, amies et amis n'hésitez pas à nous rejoindre dès jeudi à 18 heures à la bibliothèque Nucéra. Je serais là, bien présente. Je vous attends donc avec impatience. 

     

     

  • Médecin d'urgences - Marc Magro - First Document

    marc magro.jpgMa rencontre avec Marc est une accumulation de coincidences.

    Voici un petit mois je consulte la liste des auteurs présents au festival du livre de Nice, ainsi que le titre de leurs ouvrages présentés. Je suis attirée par "Médecin d'urgences" de part ma récente visite aux urgences de Saint Roch à Nice, et de part ce milieu médical que mes soeurs ont adopté pour leur vie professionnelle. Et puis, je suis attirée par le nom qui me dit quelque chose. Effectivement, j'ai une copine qui s'appelle Magro.

    Voici une quinzaine de jours, Caroline, attachée de presse chez First, poste un com sur ce fameux livre de Marc. Je lui fais part de  mon intention de l'acquérir, elle me le conseille, et me souligne le fait que son auteur est un homme formidable. 

    Me voici donc face à cet homme, cet auteur. Je m'empare du livre, lis la quatrième de couverture, et oh surprise, Marc Magro est médecin urgentiste à Nice. Ben ça alors !! Nous échangeons, je lui explique la motivation de mon achat, nous constatons que nous avons des connaissances communes, nous échangeons sur mon séjour à Saint Roch, et me voilà parée de son dernier livre témoignage, et de trois autres bouquins qu'il a écrit bien avant. 

    MEDECIN.jpgDès l'avant-propos, l'auteur nous décrit, nous cerne avec une justesse étonnante qui fait froid dans le dos. Il  nous décrit, nous témoins d'un accident, nous badeaux à l'affut de savoir pourquoi, comment, les pompiers sont là, le SAMU... Nous promeneurs du dimanche. Non, nous ne sommes pas des voyeurs comme le dit si bien Marc, seulement poussés par un sentiment difficile à décrire. 

    Au fil des pages, nous partageons le quotidien de cet homme hyperactif, hypersensible, hyperprofessionnel. Son témoignage est poignant, il nous ouvre les portes de ses maisons dans lesquelles des drames surviennent, dans ses appartements où la folie s'est emparée de leurs habitants, dans un quotidien parfois triste, parfois délirant, parfois honteux, parfois précaire... Bref, une ritournelle de sentiments nous envahit. Mais, parce que il y a toujours un mais, Marc Magro a ce don inouï d'y mettre humour et humanité à chaque page, à chaque histoire, à chaque témoignage.

    De la femme hystérique qui veut mourir, à celle qui tente mais n'y arrive pas, de la patiente qui vient aux urgences pour discuter littérature, à ce jeune homme qu'on laissera partir car rien de grave mais qui décédera dans la nuit, de cette femme qui est sur le point d'accoucher mais reste persuadée que c'est une grossesse nerveuse à cette vieille femme qui avale la boule 36 du jeu de loto, de ce vieux couple qui vit seul et qui ne peut plus se regarder car impotents à l'hommage rendu au travail et la passion des pompiers, de cette catastrophe du Casino Ferber au décès de Loic, l'apnéiste dont je garde un merveilleux souvenir, Marc Magro nous entraîne dans sa vision du monde, de la maladie, de l'impuissance mais de l'émotion et de la chaleur humaine qui reste. 

    Nous découvrons l'envers du décor des urgences. Nous avons toujours ce sentiment que personne ne s'occupe de nous, que nous sommes abandonnés sur notre brancard, mais il n'en est rien. Derrière, les médecins, les internes, les infirmières travaillent telles des fourmis. Certes il y a des dysfonctionnements, mais comme dans toute entreprise, non ? 

    A travers les yeux et la plume de Marc nous découvrons un monde où l'émotion est présente, mais cachée par le corps médical. Professionnalisme oblige. ll est cependant rassurant de lire que les médecins ont encore une âme et des sentiments. La communication n'est pas le fort des hôpitaux, du personnel soignant, c'est une constatation que je fais. Marc Magro le confirme quand il sera confronté à être un parent en demande de renseignements sur l'état de santé de sa propre fille. Sauf que lui finit par dire qu'il est des leurs, et qu'il va être informé. Ce qui n'est pas le cas quand nous sommes le parent lambda. Marc ose dénoncer cela. 

    Un livre touchant de sincérité, tout comme son auteur. Pas de voyeurisme, pas de scène "gore", simplement un témoignage partagé, à faire partager sous une plume grinçante et d'un humour à vous dessiner un sourire à chaque page, malgrè l'horreur, la solitude des êtres, la pauvreté, et surtout l'injustice de la maladie qui se glisse ici et là sans prévenir. 

    Merci Marc pour ce témoignage, merci pour ses trois jours presque ensoleillés.

    A très bientôt. 


    Médecin d'urgences de Marc Magro aux éditions First. 19.95 Euros. 

  • Ivoire-Music vous propose un été musical

    ivoire.jpgIl est de ses rencontres d’abord virtuelles, puis réelles qui vous font découvrir un univers dont vous ne perceviez absolument pas l’existence, ni même son fonctionnement. Telle fut ma découverte estivale du mois de juillet 2012.

    Passionnée de littérature, d’arts et de musique, j’ai postulé en qualité de bénévole auprès d’une boîte de prod de ma région, de ma ville : Nice. Du haut de ma quarantaine, un peu d’angoisse avait envahi mon corps en ce mois de mai, pour la première réunion des bénévoles. Il s’agissait pour moi d’une première expérience dans le monde de la musique, du festival estival dans ma propre ville.

    C’est ainsi, que j’ai passé une petite, mais oh combien riche, semaine dans les coulisses de la Crazy Week, manifestation assurée par Ivoire Music, via Patrice Bouchon aux commandes.

    Je ne m’étendrais pas sur cette expérience unique, riche en émotions, en apprentissages, en découvertes et en relations humaines, mais je souhaite mettre à l’honneur cette association. Car oui, Ivoire Music est une association qui se bat tous les jours pour vous apporter des instants de joie, de bonheur et de partage aux rythmes d’artistes de tout horizon, et tout cela dans le cadre du Théâtre de Verdure, sur la Promenade des Anglais. Un cadre très agréable, et souvent sous un soleil azuréen qu'on nous envie. 

    De Roger Hodgson à Mika, en passant par Shaka Ponk et Dionysos, Patrice Bouchon nous a offert durant cinq soirées des moments inoubliables. Alors pour vous spectateurs, il est facile de critiquer l’ouverture des portes tardives, la buvette où il est long d’attendre, la non-numérotation des places, mais avouez que vous passez tout de même des moments magiques. Et puis, sans tout vous dévoiler, sachez qu’au-delà de l’artiste que vous êtes venus applaudir, acclamer, baver, bader, il y a derrière cela toute une technique, toute une organisation digne d’une fourmilière. Patrice Bouchon mène ça d’une main de maître, sait s’entourer de gens compétents et professionnels et très humains, qu’on se le dise. De Marco à Co, de Fa à François, des roads aux marmottes, de la Gauloise à Florence, de René le régisseur à Joanna et Marion à la prod,  tous se plient en quatre pour vous offrir des étoiles dans les yeux, des moments magiques, et une ambiance réussie.

    A l’approche de la saison, Patrice et sa joyeuse équipe renouvelle « Crazy Week » cet été, toujours au Théâtre de Verdure, avec une programmation excellente. D’artistes connus à des découvertes pop, vous ne serez point déçus. Et puis, voulant votre bonheur, il réitère en inaugurant cette année le « Summer Golfe Festival » avec une programmation déchirante.

    Alors n’hésitez-plus, réservez vos billets, venez et nous aurons la joie de se croiser, de se voir, de papoter. Que vous soyez de passage, résident de la Côte d’Azur, ami(e)s parisien(ne)s, je vous attends cet été.

     

    cw4.jpgCrazy Week, du 16 au 20 juillet au Théâtre de Verdure 

    http://www.festivalsrock.com/site.php?idfest=357

    • 30 Seconds to Mars, le 16/07 
    • Asaf Avidan et Tété, le 17/07 
    • Concrete Knives, Rover, le 18/07 
    • Olivia Ruiz et Raphaël, le 19/07
    • Pour la soirée du 20 juillet, à venir. 

     

     

     

     

     

    Summer Golfe Festival du 22 au 24 Juillet au Théâtre de la Mer Jean Maraissummer.jpg

    http://www.summergolfefestival.com/

    • Oxmo Puccino et Kery James le 22/07
    • Lilly Wood ant the prick le 23/07
    • Mutine, Bastian Baker et Jenifer le 24/07

     

     

     

    Le Cri de la Marmotte - Couleur.jpgEt vous pouvez aussi réserver vos places au terrier des marmottes, ici 

    http://www.lecridelamarmotte.com/

     

     

     

    Et puis, si vous cherchez un logement, ça se passe ici (http://www.abritel.fr/location-vacances/p1029763). Je vous assure un accueil chaleureux, et un séjour très agréable. 

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    Et pour finir, vous pourrez aussi aller en tram, à dix minutes du Théâtre de Verdure, manger dans un cadre agréable, à La Gauloise où Laurent et Fred vous recevront les bras ouverts. 

    La Gauloise : 28 Avenue Malaussena à Nice (quartier Libération) 04.93.62.07.90

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  • Sophie à Cannes, Sophie à Monaco, Sophie à Nice

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    Sylvie Bourgeois, auteure et femme très sympathique, parcoure en ce début du mois de décembre, la Côte d'Azur, accompagnée de Sophie.

    Sophie, vous savez, cette jeune fille qui perd son mec, se retrouve grâce à son amie Géraldine à Cannes en période de "Festival". Sophie, cette jeune femme qui a un caractère bien trempé, qui va galérer durant quelques journées, qui ne sait où dormir....Bref, allez lire ma chronique, vous comprendrez tout.

    Sylvie nous offre donc sa plume pour nous dédicacer quelques exemplaires de son dernier roman paru chez Flammarion.

    On a toute une copine Sophie à qui on peut offrir ce bouquin pour Noël, on a toute une copine qui ne s'appelle Sophie mais qui aime lire, et qui adorera ce livre. Alors, on n'hésite pas, on y va, on achète minimum un exemplaire, on se le fait dédicacer et hop hop on est en possession d'un super cadeau pour Noël, qui plus est personnalisé.

    A vos agendas :

    Sophie et Sylvie seront à


    Monaco le mardi 06 décembre de 18 heures à 20 heures 

    K11CONCEPTSTORE, sis 25 avenue de la Costa.

    Cocktail inclus.


    Cannes, le vendredi 09 décembre de 16 heures à 18 heures

    Librairie Sorbonne Chapitre, sis 7 rue des belges.


    Nice, le samedi 10 décembre de 15 heures à 18 heures

    Librairie Sorbonne Chapitre, sis 37 rue de l'Hôtel des Postes.

    J'y serais aussi !!!

  • Miss Saturne de Barbara Israël (Millon Editeur - J'ai lu)

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    Miss Saturne de Barbara Israêl (Edition J'ai Lu - Nouvelle génération 9175 ; Stéphane Million Editeur, 2009, 208 pages)

     
    "Et j'ai cette vision lisse et impeccable comme un monochrome, que moi, Mercy, je serai toujours cette fille de nuit, à la recherche d'un truc qu'elle ne connaît pas. Un idéal."
     
     
     "Le bonheur est un souvenir qui fait pleurer. L'ennui avec lui, c'est qu'il caresse à rebours."
     
    Mercy, Clara et Tom sont trois amis à la recherche d'un idéal, qu'ils n'atteindront certainement pas, voire jamais. Leurs aventures, rythmées par les musiques New-Wave, nous entraînent dans le Nice nocture des années 80.

    Barbara nous plonge dans les illusions et désillusions de trois adolescents, où l'on se reconnaît à un moment ou à un autre.

    Les références musicales sont nombreuses, connues et moins connues, et sont même les titres des trente-quatre chapitres de ce roman.  

    L'écriture est fluide, le vocable est simple, parfois cru, et c'est cela même qui fait de ce roman un plaisir de lecture. Il faut se méfier de la simplicité d'écriture de Barbara. Sous des mots simples, on peut y lire le mal être d'une génération, les rêves, les pertes de repère de l'adolescence. Tout y est décrit de manière très subtile. 

    Un livre à lire absolument en cette période estivale, à éviter pour les niçois et niçoises en période de Noël.