Deuxième jour du NJF, côté presse, pour de belles annonces
En ce deuxième soir du NJF 2015, je vous ouvre les portes de l'espace Presse et vous conte ce qui se trame autour des trois grâces, mais pas que !
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En ce deuxième soir du NJF 2015, je vous ouvre les portes de l'espace Presse et vous conte ce qui se trame autour des trois grâces, mais pas que !
L'édition 2015 du Nice Jazz Festival a ouvert ses portes ce Mardi 07 Juillet, et pour l'occasion je me suis transformée, l'espace d'un soir, en petite fourmi pour vous conter ce premier soir d'ouverture qui a dépassé toutes mes espérances.
Jour 2 du Festival du Livre de Nice en ce samedi 6 Juin
Gérald Cohen est publicitaire, mais pas que. Il est un homme humain, inventif (on lui doit le concours BabyBrand), et d'une loyauté hors pair.
Son premier livre est un document sur la mode, la mode dans tous ses états et la mode comme observatoire du monde qui bouge, et cet axe d'analyse est plus qu'intéressant, il est novateur.
Diane Peylin est une amoureuse de la mer qu'elle sillonne à la découverte de nouvelles terres, du monde. Diane Peylin c'est une jeune maman, auteur de plusieurs romans et surtout une très belle découverte pour la lectrice que je suis.
Du 8 au 10 mai 2015, le Château de la Messardière, palace depuis Juin 2012, accueillera pour sa cinquième édition, un parterre de personnalités du monde de la littérature qui décernera le Prix du Roman de l'Eté.
Lancé par Alexandre Durand-Veil en 2011, directeur général du Château de la Messardière, ce prix a ses spécificités propres. Tout d'abord il est décerné à l'aube de l'été, et met en exergue un roman français paru au printemps de la même année. Les finalistes, au nombre de trois, passent un grand oral devant un jury de qualité et un public attentif et passionné. Le tout dans un cadre magnifique où la nature, les arts, le calme cohabitent dans un écrin chic et agréable.
Pour cette année 2015, le jury est présidé par Jean-Marie Rouart de l'Académie Française. Cet homme, écrivain, essayiste, journaliste et chroniqueur m'avait émue avec son dernier roman autobiographique "Ne pars pas avant moi", paru en 2014 chez Gallimard.
A ses côtés, Colombe Schneck, lauréate du prix l'année dernière avec son "Mai 67" (Robert Laffont), et auteur de "Dix sept-ans", poignant témoignage sur l'IVG, paru chez Grasset en ce début d'année.
Mohammed Aissaoui du Figaro Littéraire, Elisabeth Barillé grand reporter et écrivain (Le goût de la Russie - Mercure de France 2015), Jérome Beglé directeur adjoint de la rédaction "Le Point", Olivier Bellamy de Radio Classique, et la belle Emmanuelle de Boysson écrivain, journaliste et présidente du très beau prix de La Closerie des Lilas sont aussi membres de ce prestigieux jury.
Ils sont accompagnés de Didier Van Cauwalaert, lauréat en 2013 du Prix du Roman de l'Eté, et un auteur que l'on ne présente plus, de Catherine Enjolet lauréate du Prix Paris 2014 pour son "Face aux ombres", un thriller psychologique ; de Capucine Motte, romancière, lauréate du prix Roger-Nimier en 2013 pour son roman "Apollinaria : une passion russe" et de Gonzague Saint Bris, auteur bien connu aussi.
Ils auront à écouter trois auteurs talentueux, dont deux que j'affectionne particulièrement, pour ensuite délibérer et remettre le Prix du Roman de l'Eté 2015.
Est-ce Lionel Duroy avec son "Echapper" (Julliard) qui le remportera ?
Lionel Duroy est de ces hommes qui manient la plume avec finesse et émotion. Sa plume est telle qu'elle est empruntée par quelques personnalités pour la publication de leur autobiographie. Il m'avait bouleversée avec "Le Chagrin", un livre paru en 2010 et que l'on se doit d'avoir.
Ou serait-ce la délicieuse Carole Fives pour "C'est dimanche et je n'y suis pour rien" (Gallimard) ?
Carole Fives écrit aussi pour la jeunesse, et l'étude de son album "Est-ce que la maîtresse dort à l'école?" avec mes élèves a été un pur moment de bonheur. Quant à moi, j'ai dévoré "Que nos vies aient l'air d'un film parfait", l'année dernière. Carole a du talent.
Mais "Baronne Blixen" de Dominique de Saint Pern (Stock) peut aussi remporter le prix.
Un livre qui retrace les vies successives de Karen von Blixen. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais on doit à la Baronne Blixen le magnifique roman "La femme africaine" qui sera adapté au cinéma cinquante après et qui connaîtra un succès mondial, puisqu'il s'agit de "Out of Africa".
En attendant les délibérations, je vous invite à lire ses trois romans, à les embarquer dans vos valises pour les vacances d'été, et l'on se donne rendez-vous le 09 mai pour connaître le lauréat 2015.
En ce mois de septembre, il est un mot d'ordre "Rentrée"
Rentrée scolaire, rentrée littéraire...Que de rentrées !!! Entre les deux mon cœur ne balance pas, sur les deux fronts j'étais et je suis encore.
Ce qui est pour la rentrée littéraire, il est un livre parmi les quelques six cents qui a retenu toute mon attention, qui m'a bouleversée, qui m'a troublée. C'est le livre de la talentueuse Eliette Abécassis, Un secret du docteur Freud paru aux éditions Flammarion.
Près de deux cents pages dédiées au père de la psychanalyse : Freud. Deux cent pages romancées de la vie de cet homme que nul ne peut ignorer. Deux cents pages qui retrace la vie de Freud, de sa famille, de ses "amis" ou pas à une période précise, celle de l'avant seconde guerre mondiale.
Le maître demande à ses amis, à ses disciples de fuir l'Autriche. Il faut partir, s'exiler. Voici ces conseils, mais pourquoi lui refuse-t-il de quitter ce pays ? Pourquoi s'entête-t-il ?
Sous la plume alerte et vive d'Eliette, le lecteur est happé dans la vie intime de Freud. Le lecteur sera le témoin silencieux de ce qui se joue dans le bureau de ce grand psychanalyste. Eliette a réussi à placer son lecteur dans son roman, elle fait de lui le témoin privilégié et ainsi donc le lecteur ne veut absolument pas fermer ce livre. Il veut comprendre l'entêtement de Freud, comprendre pourquoi Marie Bonaparte agit ainsi. Quel lien unit ses deux personnes ? Pourquoi Marie Bonaparte met tout en oeuvre pour que le Docteur Freud quitte l'Autriche et s'installe alors en Grande Bretagne ?
Au fil des chapitres, le lecteur sympathise avec quelques élèves, quelques amis, se méfie de ce Monsieur Anton Sauerwald, et pourtant... Le lecteur découvre Aristide Brian aussi. Une farandole de personnalités, une farandole d'hommes et femmes instruits tournoyant de près ou de loin autour de ce cher Freud. Et la famille de Freud n'est pas oubliée, bien au contraire.
Et puis cette lettre, objet de convoitise, objet de désir. Cette lettre que le docteur Freud veut absolument récupérer.
Et puis, à travers cette quête, il y a les nazis des années 40. Des hommes aveuglés par la haine, par la vengeance. Des hommes qui n'ont ni foi ni loi, qui tentent d'écraser le docteur Freud, l'obliger à rester là, en Autriche. Un esprit de vengeance, une envie de tout posséder voilà ce qui motive ses nazis. Ses nazis parmi lesquels d'anciens amis de Freud qui ne pensent qu'à s'approprier tout le travail mené durant de longues années par ce talentueux docteur. N'oublions pas que les Juifs sont alors considérés comme des sorciers, comme des gens dont il faut absolument se méfier, qui plus est quand l'un d'entre eux mène des travaux de recherche sur l'âme.
Un roman bouleversant, une quête à découvrir.
J'ai dévoré ce roman voici quelques semaines. Une écriture précise, fine et pertinente. Eliette Abécassis signe là un roman qui mérite le succès, le Succès.Le sentiment d'avoir fréquenté Freud un court instant m'a envahi quelques jours : étrange. Une fois terminé, posé sur la table du salon, je m'en suis allée à la rencontre du Docteur Freud via Internet, car ma curiosité a été éveillée, car Eliette réussit à nous dresser un portrait autre de Freud, jusqu'alors objet d'étude pour la plupart d'entre nous. Bravo Eliette, vraiment !!
Je vous offre à cette occasion cinq exemplaires de "Un secret du docteur Freud" en partenariat avec les éditions Flammarion.
Rien de plus simple : un petit mail par ici et c'est gagné.
Ma rencontre avec eux remonte à trois ans, si ma mémoire est bonne, lors de la Crazy Week. Depuis, nos routes se croisent souvent, et surtout, je suis devenue une fan absolue de leur cuisine qu'ils vous offrent du mardi au dimanche dans leur restaurant "La Gauloise" au 28 Rue Malausséna, au coeur du quartier de la Libération (pour les niçois) ou, si vous préférez à deux pas de la Place Général de Gaulle à Nice.
Depuis quatre ans ces deux associés assurent la restauration du staff du NJF et des artistes aussi, et ce midi et soir. Ils ont trouvé quelques minutes à m'accorder pour me dire oh combien ce festival est important pour eux, la somme de travail que cela représente mais surtout oh combien ils sont heureux d'être là.
Ils sont de ces rares personnes qui prennent un réel plaisir à donner du plaisir à autrui : plaisir de manger, de se détendre dans une atmosphère sereine, calme et joyeuse. Tous les ingrédients d'un moment de détente sont réunis dans leurs restaurants éphémères. Deux lieux : un pour les artistes et leur staff : le village Masséna, un pour les techniciens et le personnel du NJF : côté Verdure (au-dessus de la scène). Ces deux restaurants nécessitent deux jours de montage, d'installation. Donc depuis dimanche, Fred et Laurent, ainsi que leurs employés s'emploient à tout mettre en place : tables, chaises, cuisines, plonge...
Le jour J est enfin là. Il s'agit pour eux de passer à la préparation de tous les repas, soit une moyenne de 350/400 repas par jour. Les menus sont pensés et composés en fonction principalement des doléances (parfois particulières) des artistes. Il faut aussi penser diététique. Le midi ils s'orientent donc plus vers des grillades qui sont très appréciées en ce début d'été. Pour le dîner, les plats sont plus consistants, et ils n'omettent jamais de proposer féculents, légumes, viandes, poissons, fruits...Bref des repas équilibrés et succulents qui ravissent tout le monde.
Les plats sont préparés avec soin dans leur laboratoire "1 + en +" (juste à côté de leur restaurant La Gauloise) dès le matin, puis livrés sur place en respectant bien évidemment la chaîne du froid. Tout est fait maison, au jour le jour, et grâce à la complicité de leurs fournisseurs qui sont au top, et grâce aussi à la proximité du marché qui offre chaque jour son lot de fruits et légumes frais et de la région.
Quand arrive l'heure de servir tant les artistes que les techniciens, c'est pas moins de vingt-quatre personnes qui s'affairent derrière les vitrines alimentaires installées dans les deux points de restauration. Un personnel qui comme leurs patrons a toujours le sourire, et vous accueille avec sympathie et bonheur. Comme ils aiment à le dire, travailler ici pour le NJF c'est le plaisir de se renouveler chaque jour, c'est un défi à relever et je vous assure que ces deux professionnels relèvent le défi avec succès. Ils sont partie prenante de la bonne image de la Ville de Nice pour laquelle ils travaillent depuis 9 ans maintenant.
Fred et Laurent ont aussi en charge le confort des artistes dans les loges, et ils réussissent là aussi à offrir des prestations au top.
Il est temps pour eux de retourner au service de leurs clients du festival, mais avant de nous séparer ils tiennent à dire leur admiration et à remercier Gilbert Zappia, cet homme qu'ils apprécient vraiment et ça se ressent, et m'invitent alors à visiter le restaurant VIP du Village Masséna, et à déguster un hamburger fait maison au restaurant du Théâtre de Verdure.
Merci à vous deux, à votre équipe et à très vite à la Gauloise dont on retient absolument l'adresse : 28 Rue Malausséna à Nice.
Le Nice Jazz Festival c’est cinq jours de concerts, six artistes par jour sur deux scènes. C’est accueillir près de 9 000 personnes par soir, c’est un nombre inconnu de pizzas, frites, glaces, boissons vendus par jour pour restaurer le public. C’est aussi des équipes médicales, des équipes de sécurité. C’est des centaines d’employés municipaux à votre service, c’est aussi des techniciens, le staff des artistes, des photographes, des journalistes, des professionnels des métiers des arts et du spectacle, des VIP.
Vivre le NJF de l’intérieur c’est aussi un angle de vue différent, c’est des rencontres, c’est entrer par la petite porte et poser un regard autre sur toute cette fourmilière qui se met au travail dès l’aube et jusqu'à tard dans la nuit pour vous offrir des soirées exceptionnelles dans un cadre, il faut l’avouer, exceptionnel dont la Ville de Nice ne peut qu’être fière.
Il est un homme que vous avez du croiser. Chapeau de paille vissé sur la tête, talkie-walkie en main et/ou sur l’épaule, tout de noir vêtu, il est l’homme de la situation. Lui, c’est Gilbert Zappia. Déjà rencontré les années précédentes dans d’autres manifestations, cet homme est incontournable. Directeur des Opérations du Nice Jazz Festival il a en charge le bon déroulement de la manifestation. Il gère avec sourire les soirées, la logistique, les artistes, le staff. Toujours le mot qu’il faut, toujours zen même quand il doit trouver en moins d’une heure une machine à hot dog pour des artistes de grand nom, Gilbert a largement contribué à vous faire passer des soirées inoubliables, s’assurant que le séjour des artistes est des plus agréables qui soient.
Elle est la femme qui n’a de cesse de parcourir le site dans tous les sens, connaissant tous les recoins de la scène Masséna et du Théâtre de Verdure. Elle est de ces femmes qui ne se séparent jamais de son sourire et de sa bonne humeur. Elle vous bise avec affection, s’inquiète de votre soirée, soucieuse qu’en qualité de journaliste vous soyez bien accueillie et surtout « que tout se passe bien, tout se passe comme vous voulez ». Elle c’est Frédérica Randrianome Karsenty qui a la double casquette de Directeur Adjoint du NFJ, et Directeur Production, Médias et Communication. Une femme débordante d’énergie, une femme qui en un sourire efface vos angoisses et qui par un mot (plusieurs même) ôte vos interrogations. Merci Frederica de cet accueil.
Mais que serait l’accueil à l’espace Presse sans Audrey et Sandrine. Deux chouettes nanas qui ont assuré durant cinq jours. Audrey, son sourire, ses ballerines pailletées, ses cheveux blonds relevés en un chignon à faire pâlir les coiffeurs de la Côte, s’assure de votre autorisation à entrer dans l’espace Presse réservé aux journalistes, photographes, artistes…
Sandrine, chevelure rousse, rouge à lèvre rouge, lunettes noires sur le bout du nez est le guide des photographes. Elle les amène d’une scène à l’autre pour qu’ils puissent prendre les quelques clichés pour lesquels ils sont autorisés à dégainer leur objectif de toutes tailles. Sandrine est son sourire et sa bonne humeur.
Sandrine et Audrey, un duo chic et choc. Elles ont assuré tout au long de ces cinq jours sans jamais défaillir.
Qui dit photographies, dit photographes. Certains sont mandatés par leur entreprise, d’autres pour des partenaires, et d’autres sont à leur compte. Tous ont l’amour de leur métier, et prennent plaisir à déclencher le mode rafale, à changer d’objectif. Parmi eux, Romain et Thomas. Deux chouettes gars. Entre un verre de coca et un concert, vous ne serez pas en reste de fou-rire. Ils maîtrisent l’humour, ils maîtrisent aussi les angles de vues. Leurs photos sont belles, très prometteuses. Deux gars avec qui il est bon de partager cinq jours au NJF car au-delà de leur intelligence, de leur génie (surtout celui de Thomas), ils savent partager leur passion et vous donne quelques indices pour une photo réussie. Si vous les croisez, facilement reconnaissables avec leurs sacs à dos d’objectifs, leurs lunettes noires et leurs sourires (oui eux aussi), vous croiserez aussi la charmante et talentueuse Flora. Cette nana a un œil, l’œil. Ses clichés sont émotions et elle sait éterniser un moment qui vous aura échappé. Vous cherchez un détail, Flora le saisit. Bourrée de talents, Flora vous a offert chaque soir des photos vivantes et saisissantes. Et puis, peut-être avez-vous rencontré au détour d’un crash (comprendre l’espace réservé aux photographes, vous savez cet espace qui sépare la scène du public), Alain, le photographe indépendant. Pour le reconnaître, pas difficile, au-delà de son outil de travail, il vous faudra baisser les yeux et regarder ses pieds. Cet homme est toujours en tong.
Il est d’une femme journaliste, mais pas que, qui sait aussi semer ici et là la bonne humeur car elle est toujours souriante, c’est Karine Tomaselli. Une chouette fille, qui a de multiples talents dont la photographie et l’écriture. Son style est très agréable, elle sait rédiger de doux billets où la sincérité émane. Mais Karine c’est aussi un tas d’autres talents mais c’est surtout une femme qui est une source de connaissances, d’anecdotes et de joie de vivre.
Pour que vos soirées soient belles, pour que vous soyez certains de savourer un doux moment, il a fallu faire appel à la sécurité. Des hommes postés ici et là qui veillent au bon déroulement du festival. Ils sont à l’entrée, ils sont aux portes des espaces protégés (espaces VIP, artistes, presse, restauration privée…). Parmi eux, il en est un dont le visage ne peut vous être inconnu. Voici quelques années il remportait avec son fils la finale de Pékin Express. Il est affecté à la surveillance de l’arrière-scène Masséna. Veillant à ce que personne ne vienne importuner les artistes, les techniciens. Il est tout sourire aussi et surpris que quelques personnes le reconnaissent.
Et puis vivre ce NJF 2014 c’est aussi des rencontres, peut-être d’un seul moment, avec ce photographe passionné et incollable sur le Jazz, avec cette artiste qui fixe avec ses aquarelles des instants de concerts, mais pas que. C’est s’entretenir avec Caroline Constatin qui a pensé et monté de toute pièce l’espace VIP. C’est participer à des points presse, moments privilégiés. C’est retrouver des connaissances, c’est se dire que l’on vit des moments uniques qui ne seraient sans Franck Viano pour ma part.
Le Nice Jazz Festival c'est aussi un tremplin pour de nouveaux talents.
A l'initiative de la Ville de Nice, en collaboration avec "La Ruche", association niçoise, un Tremplin était organisé le dimanche 6 et le lundi 7 juillet où six groupes de jazz et d'improvisation se sont produits devant un jury composé d'une bonne dizaine de professionnels des arts et métiers du spectacle.
Le résultat a été dévoilé ce vendredi 11 juillet en présence de Monsieur Christian Estrosi, maire de la ville de Nice, de David Benaroche, président de l'association "La Ruche", et de Michel Mey, délégué régional de la Sacem.
Avant de dévoiler le nom du lauréat qui se verra offrir deux jours d'enregistrement au studio "Imago Records" à Nice, son nom figurer à l'affiche du NJF 2015 et l'opportunité de faire la première partie d'un des concerts à la salle Grappelli pour la saison 2014/2015, Monsieur Estrosi a tenu à remercier tous les acteurs de cette belle initiative ainsi que les six groupes sélectionnés. Il a réitéré, avec modestie mais fierté, sa chance d'être le producteur de ce Festival du Jazz. Il n'a pas omis de souligner la noblesse de l'engagement dans la fonction publique de ses employés sans qui le Festival ne pourrait être.
C'était aussi l'occasion de remercier et de souligner tout le travail effectué par Ludovic Arnaud, Véronica, Audrey, André Chauvet et Sébastien Vidal. De rappeler l'exceptionnel moment vécu hier avec une prestation hors norme de Deep Purple. Un maire heureux du succès de cette édition 2014.
Les prestations des six groupes ont été des moments exceptionnels, des prestations de haut niveau, mais il fallait n'en choisir qu'un, et c'est Fred d'Oelsnitz Trio qui est lauréat de ce tremplin 2014. Un trio dont le principal musicien est un niçois qui a travaillé avec les plus grands noms du jazz, qui compose en s'inspirant d'histoires issues de son imagination. Félicitations à eux, et hâte de les découvrir l'année prochaine.
Mais il y a aussi un deuxième prix, et cette année il est attribué à Alex Grenier Trio. Ils sont malheureusement absents en ce vendredi soir, car engagés pour un concert dans le Gers. Mais ces musiciens ont la chance de remporter une programmation pour l'année prochaine au Nice Jazz Festival Off et récompensé par la SACEM.
Et vous savez quoi ? Les gagnants ne sont que la dream team niçoise récompensée, puisque tous deux sont des niçois. Qui a dit que Nice n'était que plage, soleil, luxe et détente ? Et ben non, Nice c'est aussi une ruche de nouveaux talents.
J-1 avant leur concert très attendu au TDV, Henri Butler, Steven Bernstein et The Hot 9 ont offert aux professionnels et aux journalistes un show case à l’espace Presse. Un pur moment de bonheur. Dans une ambiance intimiste et très jazzy, la cinquantaine d’invités est ravie. Les pieds battent la mesure, les têtes dodelinent, et les sourires se greffent alors sur tous les visages. Un air de fête s’empare de cet espace presse jusqu’alors un peu morose. Une très belle initiative, merci au Label Impulse et à l’organisation du Festival pour cette parenthèse enchantée qui se poursuivra dès 20 heures 45 sur la scène du Théâtre de Verdure, où le public est en plus grand nombre qu’hier. A croire qu’au fil des soirs, le public se fait de plus en plus nombreux et de plus en plus tôt.
La scène Masséna bouillonne, quelques fans inconditionnels de Deep Purple sont déjà en place, collés-serrés au barrières de sécurité. Ils sont prêts à tout. L’attente ne leur fait pas peur, mais en plus elle ne sera pas si longue. Nikki Yanofsky, 20 ans, 1m65, débarque vêtue d’un short et d’un petit haut. Ce petit bout de femme a une voix à vous couper le souffle. Micro en main, rythme dans le corps elle saura avec charme, humour et sourire, embarquer le public au son de ses douces et chaudes mélodies. Une interprète qui a collaboré avec Quincy Jones, Stevie Wonder, Will.I.Am entre autres, et qui est un condensé de beauté, de charme et d’énergie avec une voix envoûtante. Une révélation. A écouter de toute urgence, vraiment.
Pendant ce temps, Eli Degibri Quartet séduit les quelques deux milles personnes (voir plus) présentes avec son saxo et ses jeunes espoirs de la scène jazz israélienne. Ces morceaux musicaux sont des pépites, de la haute voltige même. Une belle découverte qui ne laisse personne indifférent. Cette soirée s’annonce détonante et surprenante.
Mais ce soir sera aussi l’occasion de belles rencontres artistiques. Quand The Daptone Super Soul Revue rencontre Steve Bernstein à l’espace presse, l’émotion vous tenaille le corps. Sharon Jonesqui verse une larme dans les bras de Steve Bernstein, Charles Bradley, 70 ans, émue d’être à Nice, une ville qu’il affectionne. Bref, une rencontre hors du temps dans une ambiance zen et bouleversante.
Les fans de Deep Purple affluent encore et encore. Du papy hard rockeur au gamin de sept ans qui écoute attentivement l’histoire de ce groupe que son père lui conte, le public est très hétéroclite mais en masse. Se déplacer d’une scène nécessite une bonne maîtrise du "jeu de coudes".
Har Mar Superstar, un Philippe Katerine américain, est quelque peu décalé mais son talent est indiscutable. Passant de la soul sixties au rythm & blues, le public le suit sans hésitation. De 7 à 77 ans, aucune retenue : ça danse, ça rit, ça chante, et ça en redemande même.
Arrive l’heure du dilemme : The Daptone Super Soul Revue ou Deep Purple. Pour certains le choix n’est pas, ce sera le TDV pour d’autres la scène Masséna.
Le retour de Deep Purple est le sujet de conversation de ces milliers de personnes de l’espace Masséna. Quels sont les titres qui vont être joués ? Sont-ils en forme ? Vont-ils envoyer du lourd ? Et puis ici et là, le témoignage de certains qui les suivent depuis des années, telle cette mamie au look très BCBG, ou encore ce biker décidé à s’éclater, tenant son fils par la main.
Il est l’heure. La voix charmante de l’hôtesse annonce l’entrée sur scène de ce groupe mythique. Les photographes sont déjà en place. Les lumières s’allument, les premières notent se font entendre, et là ils entrent en scène. Ils : ces grands Monsieurs. Ces monstres de musique. Ces rockeurs qui ont plus de 45 ans de carrière.
Le show sera immense, fascinant, ensorcelant,magnétique, bouleversant, poignant. On est pris aux entrailles. On frissonne. On danse. On oublie tout. On est hors du temps. Des riffs détonants, de l’énergie virale. Bref, la scène Masséna est en feu. Il ne faut pas que cela s’arrête, la nuit est à eux, le public refuse de les voir retourner dans leurs loges. Un rappel se fait entendre. Deep Purple remonte sur scène le temps de deux morceaux. Car oui, tout a une fin. Et là il est malheureusement l’heure de partir pour tout le monde. Si le ciel est dégagé à cette heure de la nuit, les yeux des spectateurs sont emplis d’étoiles filantes ou pas.
Deep Purple a offert au public niçois un moment gravé à jamais, une bonne dose d’émotions, un retour dans le temps. La nostalgie frappe certains, d’autres, plus jeunes, sont fiers d’avoir vu, une fois dans leur vie qui débute, la légende du hard rock.
Ce troisième soir est un succès, un triomphe. Personne n’oubliera, cela c’est certain.
Et découvrez l'album photo de la soirée, et pour plus de photos c'est par ici : Alain Biguet
La pluie qui n’avait eu son carton d’invitation pour cette deuxième soirée a tenté de s’incruster, mais Sir Soleil et Sir Vent en ont décidé autrement. Merci à eux. C’est donc dans des conditions météorologiques agréables que la deuxième soirée du NJF s’est déroulée.
La foule est clairsemée en ce début de soirée, mais quelques trentaines de minutes plus tard, le public est dense au théâtre de Verdure pour accueillir Vincent Peirani et Emile Parisien. Vincent l’accordéoniste est un musicien dont on n’a de cesse de parler (Prix Musicien de l’année 2013 par Jazz Magazine), et Emile le saxophoniste est reconnu dans le milieu (Prix Django Reinhardt en 2012, entre autres). Ces deux amis venus de Paris offre au public un dialogue musical à quatre mains. Il suffit de fermer les yeux, écouter et vous êtes alors le spectateur d’un dialogue entre un accordéon et un saxo, et le film déroule dans votre imaginaire. A vous d’en écrire les paroles. Mais vous pouvez aussi avoir ce sentiment nostalgique qu’il s’agit de la BO d’un film d’animation des années 50. Le temps de se remettre de cet étrange voyage, et vous voilà alors dans un cabaret, avec cette folle envie de danser et d’oublier les soucis du quotidien. Une très belle prestation, une belle découverte, et surtout un public qui applaudit plus qu’hier, qui bouge enfin et ose partager son plaisir d’être la.
Sortir de cette ambiance pour rejoindre la scène Masséna où Electro Deluxe s’apprête à ouvrir les festivités. Electro Deluxe c’est cinq musiciens et une voix. Mais quelle voix. James Copley est déjanté, énergique. Sur scène il explose et sa voix est inclassable. L’énergie dégagée est un virus qu’il est bon d’attraper. La foule en témoigne.Tous sont atteints du syndrome Electro Deluxe : ça swingue, ça danse, ça déjante, ça groove. Des chorégraphies s’improvisent sur le parvis, de 6 à 77 ans sans exception. La cohésion du groupe est palpable, leur musique est enivrante. James Copley est plus qu’expressif, le public est lié à lui. Un concert unique, un coup de cœur évident et partagé avec la foule qui n’a de cesse de s’étoffer.
C’est dans cette ambiance que le grand Ibrahim Maalouf est attendu. L’énergie ne retombe pas, bien au contraire. La foule est de plus en plus dense. L’artiste de l’année aux Victoires du Jazz 2013, et récompensé en 2014 aux Victoires de la musique 2014 pour le Meilleur album de Musiques du Monde, entre en scène, et le ton est donné d’emblée. Il a le don de mettre en valeur tous les instruments de musique, et d’osciller entre classique, modernité et contemporanéité. Cet homme est un génie et en plus il sait communiquer avec son public, créer une ambiance. Se déplacer sur le parvis Masséna est impossible tant le monde est présent et n’a de cesse de se déhancher, de fredonner. Une ambiance explosive.
Il est temps de laisser la scène au groupe Métronomy dont on retiendra le jeu de lumières, la beauté et le génie de la batteuse du groupe, et le jeu de scène au top. La foule est moindre, mais l’énergie est plus que débordante. Les mains se lèvent, les applaudissements ne cessent pas, les rythmes électro s’infiltrent dans les corps. Minuit passé, les décibels envahissent toujours la scène Massena. Personne ne veut partir mais il le faut. Et oui, le Nice Jazz Festival c’est aussi des centaines d’employés municipaux qui travaillent, qui vous offrent chaque soir un accueil des plus agréable. C’est aussi restaurer les artistes et leur staff, c’est nettoyer les lieux, c’est préparer les balances, c’est s’assurer que "tout roule", c’est accueillir les partenaires, les photographes, les journalistes. Une vraie fourmilière dont vous ne soupçonnez pas l’existence, mais qui sans elle le NJF ne serait pas.
On se retrouve ce soir pour une troisième soirée très prometteuse, avec, entre autres, les grands Deep Purple.
Et découvrez l'album photo de la soirée, et pour plus de photos c'est par ici : Alain Biguet
Rendez-vous était donné à 13 heures 15, Place Masséna en présence de Monsieur Christian Estrosi. Au programme : visite du site du Nice Jazz Festival, édition 2014.
Monsieur le Maire est arrivé serein, à l’heure, souriant et heureux de nous faire découvrir les coulisses à J-1 du grand événement tant attendu par les amoureux du jazz, mais pas que.
Le NJF c’est quelques milliers de personnes accueillies durant 6 jours, c’est des artistes connus, reconnus, en devenir sur deux scènes (Masséna et le Théâtre de Verdure), c’est une moyenne de six concerts par soir, c’est quelques centaines d’employés municipaux mobilisés, c’est 32 partenaires, et surtout c’est une logistique importante.
Cette année est la deuxième édition au sein même de notre coulée verte, sauf que cette année les travaux ne sont plus, et que le public sera donc accueilli au sein même d’une coulée verte terminée. Les aménagements de la coulée verte sont intégrés à la structure du Nice Jazz Festival, et offre donc au public un lieu convivial, doux et agréable.
La zone d’accueil du public est élargie permettant ainsi de recevoir plus de monde chaque soir. Il est facile de déambuler dans ce lieu, tout est pensé aussi pour les personnes à mobilité réduite avec même des prêts de fauteuils roulants. La maire de Nice est l’organisatrice de ce Festival, ce qui est rare en France, et tout est géré par le personnel municipal. Gilbert Zappia accompagne d’ailleurs Monsieur Estrosi pour cette visite réservée à la presse, et il nous informe des aspects techniques de cette logistique très importante. L’occasion de souligner que la régie est municipale. L’espace de la coulée verte a été aménagé avec une grande précision, et rien n’est laissé au hasard. Des points de tri aux sanitaires pour le public, de l’espace restauration (Jardins Albert 1er) ouvert à tous, avec des tarifs plus que raisonnables à l’espace rencontre public-artiste avec un coin photocall, sans omettre le plateau en direct Azur TV.
Côté Massena c’est quelques six mille personnes qui sont attendues pour composer le public chaque soir, et quelques centaines de personnes pour l’arrière-scène, à savoir les artistes, le personnel municipal, les techniciens. Le plus gros mouvement est à prévoir donc à l’espace Massena avec des loges très confortables, un coin restauration réservé aux artistes, et tout cela à ciel ouvert. Un antre de paix.
L’espace presse, là même où je passerai mes soirées, est installée sur la fontaine des jardins. Un endroit fleuri et agréable, et un espace de travail où tout a été pensé pour que les journalistes soient heureux de travailler : connexions wi-fi, espace interview, espace rencontres. Avouons que les conditions de travail sont plus qu’agréables. C’est un privilège.
Il est temps pour nous de continuer la visite, et nous rendons dans la partie « Théâtre de Verdure ». Deux mille cinq cent places (assises et debout confondues) pour venir applaudir des artistes talentueux. Monsieur Bodino en est le régisseur, fraîchement promu à ce poste. Quelques chaises sont déjà en place. Soulignons aussi que l’accès pour les personnes à mobilité réduite est très bien pensé.
Tout à côté, nous découvrons le Village. Un lieu aménagé avec soin et très esthétique par Caroline Constantin, avec l’aide, et pas des moindres, du service municipal des Espaces Verts. Trois couleurs : le rouge pour l’énergie, représentée par une multitude de fleurs qui sont tête en bas ou tête en haut, le rouge qui rappelle le saxo de l’affiche du NJF ; le noir et le blanc. Trois couleurs savamment mis en scène qui donnent à ce village une ambiance chic mais pas ostentatoire, qui invite à la détente. Un village qui accueillera pas moins de quatre mille personnes. Caroline Constatin a su créer un village accueillant, et sa touche féminine se devine.
Cette visite se clôturera par un passage au QG, comprendre l’espace production, le cœur névralgique du festival. Nous sortons par la Rue de Verdun pour découvrir les quatre artistes qui ont la charge de décorer les panneaux. Quatre artistes de street-art. Ce parcours le long de la rue de Verdun est un hommage à Matisse, un parcours qui partage la pensée de ce grand artiste, une ode à son cheminement intellectuel qui aimait le jazz car cela l’inspirait pour ses créations artistiques. Il s’agit donc d’intégrer le street-art au NJF. Quatre artistes, quatre couleurs, quatre travaux différents. Anthony, Jennifer, Benjamin et Samuel sont là avec leurs bombes, leur créativité. Chacun a la charge quelques lettres et les tague donc selon sa « spécialité ».
Ainsi se termine notre visite « presse » des coulisses du Nice Jazz Festival, édition 2014. Un lieu qu’il vous faut venir découvrir pour plusieurs raisons : la programmation est excellente, le lieu est unique tout aussi agréable que les anciennes arènes de Cimiez, et vous aurez tout sur place pour passer des soirées à ciel ouvert bercés par les décibels jazzy de ce festival qui ouvre ses portes dès demain soir.